Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
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TIROIR 61 PAQUET DEUXIÈME

61/2/92
Legs pieux
Original
1459

[D'une autre main : IMMACULATA CONCEPTIO BEATÆ MARIÆ VIRGINIS.] CONCEPTIO BEATÆ MARIÆ VIRGINIS. ANNIVERSAIRES. Jaques Magdée de Philichono, diocèse d'Asti, bourgeois de Saint-Maurice, fonde un autel dans l'église de l'Abbaye à l'honeur de la conception de la Sainte Vierge, de sainte Élisabeth et des saints 10'000 martyrs, avec 4 messes de fondation par semaine, le dimanche au matin, les mardi, mercredi et jeudi, dont une pour les deffunts et une autre de la Vierge qui doit être chantée. Ledit Jaques a assigné pour cela à l'abbé Michel Bernardi [d'Allinges] et Chapitre 27 1/2 florins de rente annuelle rédimable cependant à raison de cinq pour cent. On voit par cet acte que ledit Jaques étoit alliée par sa 1ère femme à la noble famille de Chastonney, qu'il en avoit eu une fille qui étoit aussi morte, qu'il se réservoit qu'on diroit des messes les jours de leurs anniversaires, ainsi qu'à ceux du sien et de sa seconde femme, etc.

Voir aussi Charléty, Supplementum, p. 108

1 document coté :
CHA 61/2/92

<page 905>

61/2/93
Legs pieux
Original
1432

Rodulphe Burdini de Megève, notaire, choisit sa sépulture dans le sépulchre de son père Jean au cimetière de l'Abbaye à laquelle il lègue 40 sous mauriçois semel pour le remède de son âme et prédécesseurs.

1 document coté :
CHA 61/2/93


61/2/94
Legs pieux
Original
1462

OLLON. François Nicolleti d'Ollon donne à l'abbé Boveri [Barthélemy Bouvier] 1 bichet et demi de froment de cense due sur certains biens abbergés par ledit Nicolleti et surtout sur une vigne au territoire d'Ollon lieu-dit En Plani.

1 document coté :
CHA 61/2/94


61/2/95
Legs pieux [d'une autre main : drap d'or pour l'ornement de l'église, à l'entrée de chaque religieux]
Original
1463

BÂFFRE. COMÉMORAISON ANNUELLE. MESSES. DRAP D'OR. Pierre Grancery [Grancier], chanoine de l'Abbaye et ancien curé d'Ollon (vide Nottes sur Ollon, p. 12, Nos 5 et 6), donne au procureur entre vifs et par permission de l'Abbé en tout 68 florins semel à lui dus par le curé d'Ollon moderne pour ses pensions retardées, soit pour un repas et divertissement à donner aux chanoines ; soit pour faire faire commémoraison pour lui chaque anée sur sa tombe, soit pour faire dire des messes pour lui, soit enfin pour acheter un drap d'or de la valeur de 12 ducats qui est dû par chaque religieux à son entrée selon la coutume pour l'ornement de l'église.

Voir aussi Charléty, Supplementum, p. 79

1 document coté :
CHA 61/2/95


61/2/96
Legs pieux
Originaux
1466

UNE MESSE PAR SEMAINE. Jean Rapet, bourgeois de Saint-Maurice ayant choisi sa sépulture dans le cimetière de l'Abbaye, lui lègue par testament 100 florins d'or pour poser en un fond perpétuel pour une messe disable chaque semaine par les religieux pour son âme et pour ses prédécesseurs. Il ordonne de plus que 20 prêtres se trouvent à ses obsèques et y disent la messe et qu'à chacun on donne 9 deniers mauriçois semel. Item, il lègue 20 sous au curé de Saint-Sigismond pour être employé à un acquis perpétuel, à condition que lorsqu'on les livrera, son nom soit inscrit dans le livre des obits, etc.

Testament original avec un extrait autentique d'icelui.

2 documents cotés :
CHA 61/2/96~01
CHA 61/2/96~02


61/2/97
Legs pieux
Original
1470

MESSE ANNUELLE AU TRÉSOR. Candide Burgondi ayant légué en 1451 par testament 100 florins d'or semel à la chappelle du Trésor pour y faire dire une messe à perpétuité chaque année. Étienne Burgondi, frère dudit Candide et son héritier, remet ces 100 florins à prendre sur certains ses débiteurs de Saint-Maurice, Veraussa [Vérossaz], etc., tous spécifiés dans l'acte, ce que le sacristain Anserme Ogery [Anselme Ogier] accepte aux conditions réciproques :

1° que pendant le terme de 3 ans accordé auxdits débiteurs pour payer ce capital, ledit Étienne en payera la cense de 5 florins chaque année ;

2° que le capital une fois payé se posera en fond perpétuel pour assurer ladite messe annuelle.

Voir aussi Charléty, Supplementum, p. 113

1 document coté :
CHA 61/2/97

<page 906>

61/2/98
Legs pieux
Original
1472

1 MESSE CHAQUE MERCREDI. Antoine Sostion, après avoir choisi sa sépulture dans l'église de l'Abbaye proche ses ancêtres, lègue à l'autel de Saint-Jean, érigé dans ladite église près du crucifix du côté du vent, pour y faire dire à perpétuité une messe chaque mecredi de l'année pour les deffunts, à savoir 5 florins d'or de rente annuelle rédimable par ses héritiers pour le capital de 100 florins qui doit être placé d'abord pour en faire l'acquis d'une rente perpétuelle pour assurance dedite messe fondée.

Voir aussi Charléty, Supplementum, p. 115

1 document coté :
CHA 61/2/98


61/2/99
Legs pieux
3 originaux
1476

1 MESSE DES MORTS CHAQUE LUNDI À LA CHAPPELLE DE SAINT-NICOLAS. Francois Arpini, notaire, savoyard et bourgeois de Saint-Maurice veut être enterré dans la chapelle de Saint-Nicolas dans l'église de l'Abbaye, à laquelle chappelle il lègue pour une messe de morts avec 1 répond disable par le recteur d'icelle chaque lundi de l'année a perpétuité, savoir 5 florins d'or de rente annuelle rédimable par ses héritiers pour 150 florins qui doivent être employés par ledit recteur à acheter une rente qui suffise à assurer la célébration de ladit messe. Item, il lègue une semblable somme pour une messe à chaque mardi à l'autel de Saint-Antoine en l'église de Saint-Sigismond, à laquelle il lègue une coupe de froment, à l'autel de Saint-Sébastien un bichet de fèves, à la confrairie une coupe fèves, etc. le tout rédimable, etc.

Voir aussi Charléty, p. 533


1493

VAUVISIN. VEROLLIAY [VÉROLLIEZ]. Jean de Fansonay et son fils, héritiers dudit Arpini, à l'instance de Pierre Capitis de Bex, curé de Riddes et recteur de ladite chappelle de Saint-Nicolas, assignent audit recteur 100 florins d'or ou la cense correspondante, le curé de Saint-Sigismond étant chargé des autres 50 florins de capital :

1° sur 6 fossoriers de vigne et 2 fossoriers pré sise en Vauvisin ;

2° sur la moitié de 8 fossoriers vigne vers Verolliet ;

3° sur une grange et chesal à Saint-Maurice, se réservants cependant lesdits de Fansonay de pouvoir reprendre lesdites choses assignées, etc.


1503

Ledit recteur Pierre Capitis remet au procureur de l'Abbaye Guillaume de Villa Nova [Villeneuve] ladite moitié de vigne sise vers le torrent de Vérolliet pour 20 florins que lui paye ledit procureur outre 4 autres florins pour certains frais, etc.

Trois actes qu'on cotte ici sous le même numéro comme faisants partie de la même chose.

Voir aussi Charléty, Supplementum, p. 118

3 documents cotés :
CHA 61/2/99~01
CHA 61/2/99~02
CHA 61/2/99~03


61/2/100
Legs pieux
Original
1509

On joint ici, sous le N° 100, une procédure formée en cette année 1509 devant le tribunal du révérendissime seigneur évêque de Sion, Matthieu Schiner, entre Louis de Montheolo [Monthey] chanoine et procureur de l'Abbaye et ledit Jean Capitis recteur de la chappelle de Saint-Nicolas, laquelle procédure est une suitte des actes cottés au nombre précédent. François Arpini, dans son testament de 1476, avoit substitué à sa femme et aux de Fansonay, ses premiers héritiers universels, l'Abbaye dans tous ses biens, sauf sa maison et appartenances pour lesquels il leur avoit sustitué la ville de Saint-Maurice sous certaines conditions en faveur des pauvres. Les Fansonay, en assignant le légat dudit testateur en faveur de la chappelle de Saint-Nicolas, à Pierre Capitis en 1493 sur les vignes et grange susnomées, s'étoient réservé et à leurs héritiers de pouvoir rédimer lesdites vignes et grange chacune pour un prix déterminé dans l'acte. Tous les 1ers héritiers de François Arpini étant morts, la substitution de l'Abbaye avoit lieu et ainsi elle pouvoit réclamer les choses assignées en remboursant le prix. Cela avoit eu lieu en 1503 pour la moitié de la vigne de 8 fossoriers vers Verolliey [Vérolliez]. En cette année 1509, elle prétendit pouvoir encore reprendre l'autre vigne en Vauvisin pour 60 florins, prix règlé en 1493; Pierre Capitis s'y opposa et c'est ce qui fait le sujet de la procédure dont on ne voit pas le succès. Elle est en partie très difficile à lire à cause du mauvais caractère.

1 document coté :
CHA 61/2/100

<page 907>

61/2/101
Legs pieux
Original
1484

ANIVERSAIRE. Ansermod de Septemsalis, notaire, confesse devoir aux religieux de Saint-Maurice :

1° 6 gros annuels légués par Perrod de Septemsalis et rédimables pour 10 florins petits ;

2° 6 gros annuels légués par Claudine, sa mère, aussi rédimables pour le même prix ;

3° 12 deniers mauriçois légués par lui-même pour l'âme de feu son frère Pierre et rédimables pour 20 sous mauriçois, le tout sous la charge auxdits religieux de faire chaque année à perpétuité le 23 avril un anniversaire sur la tombe dudit Perrod de Septemsalis.

Voir aussi Charléty, Supplementum, p. 58

1 document coté :
CHA 61/2/101


61/2/102
Legs pieux
Original
1488

ANNIVERSAIRE. Jean Domengy [Domenge], chanoine et aumônier de l'Abbaye, ayant légué une somme aux religieux de Saint-Maurice pour son anniversaire, le procureur, du consentement du chapitre, en applique 9 livres mauriçoises pour acheter à cet effet la cense annuelle de 9 sous mauriçois d'un homme de Bagnes habitant de Sambrancher [Sembrancher] qui l'assigne sur 2 journeaux de pré, etc.

Cette acte se trouve croisé de deux coups de plume.

1 document coté :
CHA 61/2/102


61/2/103
Legs pieux
Original
1489

1 MESSE CHAQUE LUNDI. Bona, fille de Pierre de Ripa et femme d'Henri Collumbi, donne entre vifs aux religieux de Saint-Maurice 100 florins affin d'en former une rente pour dire chaque semaine le lundi une messe à la chappelle de la Sainte-Vierge après la messe matinière, à quoi lesdits religieux s'engagent.

Voir aussi Charléty, Supplementum, p. 71

1 document coté :
CHA 61/2/103


61/2/104
Legs pieux
Originaux
1432

ANIVERSAIRE. Jean Sostion lègue à l'Abbaye à perpétuité 6 coupes de froment, à prendre sur le moulin, scie et battoir situés sous la chappelle de Saint-Laurent, le chemin public d'occident à condition qu'on dira 4 messes le jour de son anniversaire et qu'on fera l'absoute accoutumée sur sa tombe.

Voir aussi Charléty p. 497


1490

Ladite rente de 6 coupes de froment ayant cessé d'être payée parce que les inondations avoient gâté et presque entièrement détruits lesdits moulin, scie et battoir et les chanoines s'étants en conséquence fait adjuger les dits bâtimens par le châtelain de Saint-Maurice, ils les abbergent à Ansermod de Chamberiaco sous le service anuel de 6 deniers mauriçois en place des 6 coupes de froment sus-mentionées et de 25 florins faisants chacun 12 deniers gros de monoye de Savoye [Savoie] semel pour introge.

Voir aussi Charléty p. 542


1507

Ni lesdits 6 deniers de service, ni ledit introge ne se trouvants point payés pour le passé, il s'éleva une dispute sur ce sujet entre le procureur de l'Abbaye et George de Chamberiaco à ce sujet, laquelle fut ainsi terminée par accord : ledit procureur, eu égard au triste état où étoient réduits lesdits moulin, scie et battoir et à la difficulté de les rebâtir, réduisit ledit service annuel à 3 deniers et se contenta pour le susdit restant d'introge de 12 gros par an jusqu'à ce qu'on en fût venu à la concurrence de 20 florins restants, lesquels 12 gros furent assurés par ledit George sur sa pièce de Chanconfort [Champ confort] sise au confluent du Rhône d'orient et du torrent de Vérolliay [Vérolliez] de vent, etc.

Voir aussi Charléty p. 561

3 documents cotés :
CHA 61/2/104~01
CHA 61/2/104~02
CHA 61/2/104~03

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