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Fonds

Sous fonds

Série

Sous série

Dossier

Pièce

CH AASM

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1 Meynerius, prévôt de Saint-Maurice, concède au comte Albricus des terres situées dans le pays du Varais, dans le comté d'Escuens, moyennant le paiement annuel de 27 sous aux frères de Saint-Maurice et de 12 sous au secrétaire.

2 Jean, comte de Bourgogne et seigneur de Salins, fait don au monastère de Saint-Maurice de vingt charges annuelles de gros sel, perçues dans son puits de la ville de Salins, et les exempte de péage pour les vingt charges. En échange de quoi, les moines de Saint-Maurice feront un service solennel au jour anniversaire de sa mort, pour le salut de son âme.

3 Après litige avec Nantelme, abbé du monastère de Saint-Maurice, Engerrandus, chevalier de Salins, s'engage à lui verser chaque année à la Saint-André, une rente de 4 livres stéphanoises moins 2 sous.

4 Jean, comte de Bourgogne et seigneur de Salins, donne à l'abbaye de Saint-Maurice une rente annuelle de 10 livres stéphanoises sur les revenus de son puits de Salins, en échange des revenus perçus par l'abbaye sur les fiefs tenus par Theobauldus, seigneur de Belvoir, et sur le puits de Salins, exception faite des 4 livres données par Henguerrandus, autrefois seigneur de Salins, et les 20 charges de gros sel sur la saunerie du bourg.

5 Mahaut, comtesse d'Artois et de Bourgogne, et sa fille Jeanne, reine de France et de Navarre, comtesse de Bourg-en-Bresse et dame de Salins, s'engagent à donner une rente annuelle de 100 livres à l'hôpital de Bracon, fondé par son défunt mari, Otton IV, comte de Bourgogne et seigneur de Salins, par l'intermédiaire du chanoine de Saint-Maurice demeurant audit hôpital, du gardien des frères mineurs de Salins et du doyen de Saint-Michel-de-Salins.

6 Mahaut, comtesse d'Artois et de Bourgogne, fonde deux chapelles à l'hôpital de Bracon, et l'une d'elle sera réservée à un chanoine de l'abbaye de Saint-Maurice. Les deux chapelains de cet hôpital recevront en outre une rente annuelle de 100 sous.

7 Mahaut, comtesse d'Artois et de Bourgogne, suivant la volonté de son défunt mari, Otton IV, comte de Bourgogne, fonde à Bracon un hôpital, donnant 500 livres stéphanois pour la construction d'une maison et d'une chapelle, 100 livres pour les ornements de la chapelle, et 1500 livres de rente à recevoir par les mains d'un chanoine de Saint-Maurice.

8 Gaucher IV, sire de Salins, prête hommage à Borcard, abbé de Saint-Maurice, et reconnaît tenir en fief Bracon, le Val de Mièges, ses possessions à la Chaux d'Arlier, Aresches, Chamblay, Usier, le château Saint-Maurice de Cicon, les censiers de Pontarlier et d'autres biens, l'ensemble rapportant chaque semaine 1000 sous. Il ordonne à ses tenanciers de Saint-Maurice de payer à l'avenir les cens dus à l'abbaye, soit 2 sous 6 deniers 1 obole par semaine et 12 deniers de plaid, et il donne annuellement 3 deniers à prendre sur chaque maison qui se trouve dans son bourg.

9 Borcard, abbé de Saint-Maurice, atteste à la face de la ville de Salins avoir reçu, pour le fief de Bracon, le serment de fidélité de Gaucher, sire de Salins, qui soutenait à tort le devoir en premier lieu à l'empereur.

10 Gaucher, sire de Salins, prête hommage à Gontier, abbé de Saint-Maurice, et reconnaît tenir en fief Bracon, le Val de Mièges, La Chaux d'Arlier, Aresches, Chamblay, Usier, le château de Saint-Maurice de Cicon, et les censiers de Pontarlier.

11 Raynard de Choiseul et son épouse Alix, dame de Salins, reconnaissent recevoir les fiefs de Bracon et Salins à Agaune, dans la maison de l'abbé, mais que, suite à des dangers, c'est à Salins qu'ils prêtent hommage entre les mains de Nantelme, abbé de Saint-Maurice.

12 Jean, comte de Bourgogne et sire de Salins, prête hommage, en présence d'Amédée de Savoie et d'Hartmann de Kibourg, à Nantelme, abbé de Saint-Maurice, et reconnait tenir en fief Bracon, le Val de Mièges, La Chaux d'Arlier, Aresches, Chamblay, Usier, le château de Saint Maurice de Cicon et les censiers de Pontarlier.

13 Mahaut, comtesse d'Artois et de Bourgogne, dame de Salins, demande à l'abbé de Saint-Maurice son consentement pour que le prieur de Saint-Jean-de-Semur en Auxois puisse bailler à cens annuel à Audry Justot, receveur au baillage de Châlons-sur-Saone, une pièce de vigne.

14 Pierre, sacristain et procureur de l'abbé de Saint-Maurice, Girold somme Jean, comte de Bourgogne et sire de Salins, de rétablir avant Noël l'unité du fief qu'il tenait de l'abbaye et qu'il avait démembré au profit d'ecclésiastiques et de laïcs, sous peine de perdre le dit fief.

15 Othon de Bourgogne, sire de Salins, promet d'obéir à toute décision de Girold, abbé de Saint-Maurice, et du chapitre, relative aux fiefs qu'il tient d'eux.

16 Othon IV, comte de Bourgogne et sire de Salins, reçoit de Girard de Goumoens, abbé de Saint-Maurice, le fief de Bracon et reconnaît tenir de lui le fief de Bracon, le Val de Mièges, la Chaux d'Arlier, Aresches, Chamblay, Usier, le château de Saint Maurice de Cicon, les censiers de Pontarlier et la vallée de Vennes.

17 Jacques d'Ayent, abbé de Saint-Maurice, ayant appris qu'Otton IV, comte de Bourgogne et sire de Salins, son vassal pour le fief de Bracon, le Val de Mièges, la Chaux d'Arlier, Aresches, Chamblay, Usier, le château de Saint Maurice de Cicon, les censiers de Pontarlier et la vallée de Vennes, a aliéné ces terres au roi de France Philippe IV sans son accord, s'oppose à cette aliénation, afin qu'aucun de ses vassaux ne prêtent hommage au roi de France.

18 Mahaut, comtesse d'Artois et de Bourgogne, dame de Salins, pour retrouver les anciennes terres qu'elle tenait de l'abbé de Saint-Maurice, prête hommage-lige du fief de Bracon, le Val de Mièges, la Chaux d'Arlier, Aresches, Chamblay, Usier, le château de Saint-Maurice de Cicon, les censiers de Pontarlier et la vallée de Vennes à Jacques d'Ayent, abbé de Saint-Maurice.

19 Jeanne, reine de France et de Navarre, comtesse de Bourgogne et dame de Salins, après que sa mère Mahaut, comtesse d'Artois et de Bourgogne, ait prêté hommage à l'abbé de Saint-Maurice Barthélémy de Bartholomeis, pour le fief de Bracon, Chamblay, le château de Saint Maurice de Cicon, les censiers de Pontarlier et la vallée de Vennes, prête à son tour hommage pour le Val de Mièges, la Chaux d'Arlier, Aresches et Usier.

20 Barthélémy de Bartholomeis, abbé de Saint-Maurice, ainsi que tous les chanoines de Saint-Maurice ont désigné Jean de Fonte Romano comme leur procureur pour aller comparaître devant Eudes, duc de Bourgogne, comte d'Artois et de Bourgogne, et lui représenter qu'il doit rendre à l'abbé de Saint-Maurice l'hommage-lige pour le fief de Bracon.

21 Barthélémy de Bartholomeis, abbé de Saint-Maurice, donne procuration à Guillelmus Bonete, recteur de l'hôpital de Salins, à Jacobus de Duaco, dit Le Franc, clerc, et à Henricus de Pottoraco, laïc, pour exiger 13 livres et 8 sous, monnaie de Paris, qui sont dus chaque année à Abbeville.

22 Philippe V, roi de France, duc de Bourgogne, comte de Flandre, d'Artois et de Bourgogne demande à Barthélémy de Bartholomeis, abbé de Saint-Maurice, de déplacer son chanoine Jean de Cromary, qui réside à l'hôpital de Bracon et qui y mène une mauvaise vie, et de le remplacer par un homme plus honnête.

23 Barthélémy de Bartholomeis, abbé de Saint-Maurice, demande de laisser passer sans encombres Boson de Grion, porteur de vingt charges de sel dues au monastère.

24 Jean Bartholomei, abbé de Saint-Maurice, désigne Perrodus Boni Hominis, de Chambéry et Joannes Mermotaz, ses serviteurs, comme ses procureurs pour exiger la rente annuelle de 20 livres stéphanoises dues par Jean, comte de Bourgogne et sire de Salins et ses descendants, et après reception, en délivrer quittance.

25 Girard Bernardi, abbé de Saint-Maurice, désigne Perrodus de Chuez, son serviteur, comme son procureur pour exiger à Salins 20 charges de sel et 10 livres stéphanoises dues au monastère.

26 Jean Garreti, abbé de Saint-Maurice, envoie au seigneur Theobaldus de Rya et à la comtesse de Flandre et de Bourgogne, le chanoine Petrus Porterii, porteur de cette lettre, pour desservir la chapellenie de l'hôpital de la ville de Bracon, vacante par la mort de l'ancien chapelain, Joannus Quirleti.

27 Jean Garreti, abbé de Saint-Maurice, désigne Willelmus Bernardi, sacristain du monastère, comme son procureur pour réclamer du comte de Bourgogne l'hommage-lige autrefois prêté par Otton IV, comte de Bourgogne, en 1293, et pour s'informer sur les vie et moeurs du prêtre Hugo Borriaux, en vue de l'admettre à la charge de chapelain de l'hôpital de Salins, vacante après le décès du chanoine Petrus Porterii.

28 Jean Garreti, abbé de Saint-Maurice, désigne Jean de Luglino comme son procureur pour exiger à Salins 20 charges de sel et 10 livres stéphanoises dues au monastère.

29 Guillaume Villien, abbé de Saint-Maurice, désigne le chanoine Baudouin de Charnose comme son procureur pour exiger 100 sous de rente annuelle au seigneur de Belleneuve, ainsi que 4 livres stéphanoises moins 2 sous.

30 Jean Sostion, abbé de Saint-Maurice, donne quittance au duc et comte de Bourgogne Philippe le Bon de la somme de 10 livres stéphanoises dues pour la saunerie de Salins, et qu'il a reçue de lui à la fête de la Saint-Jean-Baptiste.

31 Pierre Fournier, abbé de Saint-Maurice, donne quittance au duc et comte de Bourgogne Philippe le Bon de 20 charges de sel dues pour la saunerie de Salins.

32 L'acte est une longue énumération des acquisitions successives de l'hôpital de Bracon, soit par vente (la vente la plus importante est celle de Guillaumette Dinet, cédant de nombreuses terres et maison à l'hôpital), soit par donation testamentaire.

33 Barthélemy Bouvier, abbé de Saint-Maurice, désigne Petrus, bourgeois de Morges, comme son procureur pour exiger 4 livres stéphanoises moins 2 sous dues sous la chaudière de Salins, 10 livres stéphanoises dues sur la saunerie de Salins, 20 charges de sel perçues sur la grande saunerie de Salins.

34 Après contestation des privilèges de l'abbaye de Saint-Maurice sur la saunerie de Salins de la part de Henri Vincent, procureur au baillage du Val de Roulans, Guillaume Bernardi d'Allinges, abbé de Saint-Maurice, s'est adressé au duc et comte de Bourgogne, Charles le Téméraire, pour obtenir justice, et celui-ci confirme solennellement devant le parlement de Dole les privilèges de Saint-Maurice, à savoir 20 charges de sel sur la saunerie de Salins, 10 livres de rente annuelle perçues sur Bracon et 4 livres perçues sur la chaudière de Salins, et en outre maintient leurs privilèges d'exemption de tout impôt.

35 Charles le Téméraire, duc et comte de Bourgogne ordonne à la cour du parlement de Dole l'enregistrement de ses lettres patentes portant confirmation des privilèges de l'abbaye de Saint-Maurice à Salins.

36 Nicolas Michel, huissier du parlement de Bourgogne, écrit à Charles le Téméraire, duc et comte de Bourgogne, pour lui dire que comme il est allé consulter Henri Vincent, procureur au baillage de Laval, à sa requête, il a ajourné la procédure d'enregistrement des lettres patentes de Charles le Téméraire portant confirmation des privilèges de l'abbaye de Saint-Maurice.

37 Girard de Cise, maître des requêtes de l'hôtel du duc de Bourgogne et procureur général du bailli de Laval, expose que Jean Valenschet, prêtre trésorier de l'église collégiale de Saint-Maurice de Salins et abbé commendataire de Sainte-Catherine de Joigny avait du faire face aux prétentions du prêtre Jean Jacquet sur la cure de Sainte-Catherine de Joigny; qu'il avait obtenu de la cour de Dole un mandement le rétablissant dans ses droits, et que Jean Jacquet avait du cesser ses poursuites; mais que néanmoins, comme sujet de l'hôpital de Grand-Saint-Bernard, Jean Jacquet s'était mis sous la protection de l'abbé de Saint-Maurice, Guillaume Bernardi d'Allinges, lequel avait fulminé plusieurs sentences d'excommunication contre Jean Valeschet; que ce dernier s'était adressé à Henri Vincent, procureur général au baillage de Laval, qui avait mis la main sur les revenus perçus par l'abbaye de Saint-Maurice sur la saunerie et la chauderette de Salins ; que l'abbé de Saint-Maurice, ayant fait de Jacques Bernard d'Allinges son procureur, s'était alors justifié en disant qu'il n'avait jamais été au courant des droits de Jean Valenschet, et qu'il levait toutes ses sentences d'excommunication ; qu'en échange de quoi Henri Vincent lève la main sur les privilèges de l'abbaye en la ville de Salins, et Jean Valenschet rentre définitivement dans ses droits. Girard de Cise ordonne donc à tous les justiciers de laisser l'abbé de Saint-Maurice jouir de ses privilèges.

38 Barthélémy Sostion, abbé de Saint-Maurice, et l'ensemble des chanoines du monastère, ont décidé de remplacer à la chapellenie de l'hôpital de Bracon le chanoine Claudius de Valle, coupable d'homicide, par Amédée de Columberio, aussi chanoine de Saint-Maurice.

39 Il s'agit d'une pièce comptable détaillant les recettes et les revenus de la chapelle de l'hôpital de Bracon.

40 Jean Miles, abbé de Saint-Maurice reconnaît avoir reçu de Jacquemet Bonnet, secrétaire et trésorier en la saunerie de Salins de Sa Majesté Charles Quint, 20 charges de sel perçues annuellement sur la saunerie .

41 L'abbé et le couvent de Saint-Maurice ont été imposés de 8 francs pour leur part à prendre au don gratuit du clergé, s'élevant à 139000 francs accordés au Roi Philippe II comme comte de Bourgogne, à savoir 120000 francs en don gratuit, et 19000 francs pour récompense de divers services rendus. Cette somme est à payer à Salins, en 4 termes, le dernier tombant en 1560, à Jean Trousset, receveur du bailliage de Laval au ressort de Salins.

42 Etienne Marcerot remercie l'abbé de Saint-Maurice, Jean Miles, de l'avoir nommé trésorier de Salins, et l'assure qu'il vient de lui dépêcher le sel sui lui est dû ; il profite de l'occasion pour demander pour son frère, religieux en l'abbaye Notre-Dame de Goailles, un bénéfice vacant par la mort de Jean Frascherii, qui possédait un oratoire, dépendant de la collation du prévôt du Grand Saint-Bernard.

43 Guillaume Colin, maître de Bracon, écrit à l'abbé de Saint-Maurice, Jean Miles, pour lui demander de nommer Bernard Poncet, chapelain, à la chapellenie de l'hôpital de Bracon, autre charge vacante par le décès de Jean Fleschier, lui assurant que cette décision contenterait tous les officiers de cet hôpital, y compris Monsieur de Chasteroillaud et Charles Nouveaul. Par contre, il laisse choisir à l'abbé le nouveau chapelain à l'oratoire de Notre Dame, dépendant du prévôt du Grand Saint-Bernard, dont il était question dans l'acte précédent, considérant cette charge comme de peu de valeur.

44 Jean Miles, abbé de Saint-Maurice accède à la demande de Guillaume Colin, maître de Bracon, et nomme à chapellenie de l'hôpital de Bracon, vacante après le décès de Jean Fleschier, Bernard Poncet.

45 Jean Miles, abbé de Saint-Maurice reconnaît avoir reçu de Jacquemet Bonnet, secrétaire et trésorier en la saunerie de Salins de Sa Majesté Philippe II, 20 charges de sel perçues annuellement sur la saunerie et pour l'année passée 1569, la somme de 10 livres.

46 Passeport de la comtesse de Bourgogne autorisant le transport de 18 charges de sel comprises dans le paiement des 20 charges de sel dues annuellement au monastère de Saint-Maurice.

47 Adrien de Riedmatten, abbé de Saint-Maurice, désigne Hildebrand de Riedmatten, évêque de Sion et comte du Valais, comme son procureur, pour exiger les 20 charges de sel perçues annuellement à Salins, ainsi que les 10 livres stéphanoises de rente annuelle, sans oublier les 4 livres stéphanoises de rente annuelle.

48 Jean Guignard informe l'abbé de Saint-Maurice, Georges Quartery des difficultés présentes pour la perception de l'ordinaire du sel dû au monastère de Saint-Maurice, et surtout de son transport, étant donné que les frais d'acheminement ont doublé, puisque les armées françaises ont commencé à envahir le pays, et que présentement elles assiègent Lons-le-Saunier, situé à 6 lieues de Salins ; il l'avertit donc qu'il fera passer le sel par Morges.

49 Henri de Macognin, religieux et procureur général de l'abbaye de Saint-Maurice, s'adresse au nom de l'abbaye pour charger Michel Bouchard, serviteur de l'abbaye, pour retirer les 20 charges de sel de Morges acheminées jusqu'ici par les soins de Jean Guignard et de les ramener à Saint-Maurice.

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