TIROIR 59 PAQUET PREMIER

59/1/1
Prieuré de Senlis
Original et copie
1261, le dimanche après la purification de la Vierge

Patentes de l'évêque de Senlis, lesquelles, après que ledit évêque y a rapporté que le roi saint Louis, ayant obtenu de l'abbé Giraud [Giroldus] et couvent de Saint-Maurice d'Agaune plusieurs corps des saints martirs de la légion thébéene, les avoit fait porter partie à Senlis pour y être placés dans la chapelle qu'il vouloit faire bâtir proche de son palais royal, et partie dans d'autres églises de son royaume, contiennent le traitté fait entre ledit évêque et ledit abbé, avec l'approbation dudit roi, touchant leurs droits réciproques vis-à-vis des chanoines d'Agaune que le même roi vouloit établir dans ladite chapelle ; lesquels consistoient en ce que :

1° lesdits chanoines observeront le rite de l'église de Paris ;

2° que les revenus de dite chapelle ne devront souffrir aucune diminution de la part ni des abbés d'Agaune ni de toute autre personne ;

3° que les chanoines de dite chappelle pourront recevoir, avec la permission du roi, des sujets pour confrères sans requérir aucun consentement des abbés ;

4° que les abbés ne pourront, sans le consentement du roi, retirer ou changer aucun desdits chanoines, à moins que ses scandales ne permissent plus de l'y laisser ;

5° qu'en cas de vacance du prieuré, les chanoines de dite église, soit chapelle, auront droit d'élire un autre prieur pris, ou d'entre eux, ou du monastère d'Agaune, ou de quelqu'un de ses membres sans attendre le consentement de l'abbé, et après que l'élu aura été confirmé par l'abbé, il sera présenté au roi pour recevoir de lui l'administration du temporel et lui faire serment de fidélité et de conserver les reliques, ornements et autres choses appartenantes à dite chapelle, sans diminution et comme biens propres dudit roi ;

6° que les évêques de Senlis pourront prêcher, confirmer, ordonner dans l'église desdits chanoines quand il leur plaira, en donnant écrit au prieur comme quoi cela se fait sans préjudice des privilèges et libertés qu'ils pourroient avoir communs avec l'abbaye d'Agaune ;

7° que ladite chapelle aura droit de sépulture sans préjudice de la paroissiale et d'autrui, excepté pour les usuriers manifestes, mais que les excomuniés et interdits par le diocésain n'y pourront être reçus ni soufferts pour les offices divins ;

8° que le prieur sera tenu aller assister au Chapitre général de Saint-Maurice d'Agaune de deux en deux ans, et s'il a quelque empêchement légitime, faire porter son excuse par un bon procureur ;

9° que lesdits prieurs et chanoines seront obligés d'assister aux processions publiques nommées dans l'acte ;

10° que l'évêque diocésain, du consentement du roi seul, pourra une fois l'an faire visite dans ladite chapelle et au cas qu'il trouve quelque chose à corriger dans la personne des chanoines, il en chargera le prieur qui, n'y mettant ordre dans la quinzaine, ledit évêque sera en droit d'y mettre ordre lui-même. Mais si le prieur lui-même se trouve coupable, l'évêque en avisera l'abbé qui, dans deux mois, sera obligé de le corriger et s'il ne le fait, l'évêque le corrigera lui-même, de façon cependant que ledit évêque ne pourra exiger aucune procuration à raison de visite ou de quelque autre cause que ce soit.

Original scellé avec une simple copie.

Voir aussi:
Charléty, p. 192 et
Supplementum, p. 184

2 documents cotés:
CHA 59/1/2~01
CHA 59/1/2~02

59/1/2
Prieuré de Senlis
Copie
Mars 1264

Acte de la fondation du prieuré de Senlis par saint Louis, dans lequel ce saint roi, après avoir rappellé la concession de plusieurs corps saints faite par l'abbé Giraud [Giroldus] et couvent de Saint-Maurice d'Agaune, et leur réception solennelle dans l'église de Senlis, et ensuite dans la petite chapelle de son palais dédiée à saint Denis, et enfin dans une plus grande chapelle qu'il venoit de faire bâtir à côté et dédiée à la Sainte Vierge et à saint Maurice et ses compagnons, il ordonne qu'il y aura toujours 13 chanoines réguliers de l'ordre de saint Augustin et portant l'habit des chanoines de Saint-Maurice <page 868> d'Agaune dont l'un sera canoniquement institué en qualité de prieur avec la charge, que l'un desdits chanoines dira chaque jour une messe de Beata Virgine pour lui pendant sa vie, et de requiem quand l'usage de l'église le permettra après sa mort ; et en outre, chaque semaine, une autre messe conventuelle pour les défunts, exceptées les octaves de la Nativité, de Pâques et de Pentecôte. Plus, il ordonne qu'ils fassent son anniversaire solennel et ceux du roi Louis, son père, de la reine Blanche, sa mère et de la reine Marguerite, sa femme, aux jours de leurs obits, donnants une aumône en pain ou argent jusqu'à la valeur de 40 sous pour le sien et de 20 sous pour chacun des autres. Plus, il veut que lesdits chanoines suivent le rite de ses chapelains de Paris, qu'on ne puisse rien détourner sans la permission du roi des revenus de dite chapelle et prieuré, qu'on ne puisse point non plus faire changer de lieu aux dits chanoines, et que le prieur élu fera serment au roi, etc.

Il ordonne encore aux mêmes chanoines de donner à dîner tous les jours de l'Avent et de Carême à 13 pauvres et à 5 aux autres jours de l'année et que le Jeudi Saint, on lave les pieds à 13 pauvres et qu'on donne à chacun 3 deniers, voulant en outre que les aumônes augmentent à mesures que les revenus augmenteront, sans que pour cela le nombre des 13 chanoines diminue. Quand à la vieille chapelle de saint Denis size proche son appartement, il veut qu'après le décès du chapellain actuel, ses revenus soient unis au prieuré, à la charge de recevoir un chanoine de plus, en sorte qu'ils soient 14, et de dire chaque dimanche une messe dans la même chapelle. Après tout cela s'ensuit dans l'acte le dénombrement des rentes et terres considérables que ledit saint roi donne pour l'entretient de ladite chapelle royale et prieuré.

On n'a qu'une simple copie ancienne de cette fondation, outre qu'elle est couchée Liber de Senlis, fol. 24. L'original est apparemment resté dans ledit prieuré.

[D'une autre main :]
N. B. L'original est aux archives de la Préfecture de l'Oise : cf. Aubert, Trésor de l'Abbaye, p. 228

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 24

1 document coté :
CHA 59/1/2

59/1/3
Prieuré de Senlis
Copie légale
1264, 4. nonas Maii

Bulle du pape Clément 4 [Clément IV] qui confirme la prédite fondation et surtout les articles des lettres patentes de l'évêque de Senlis, cottées ci-dessus n°1, qui sont insérées tout au long dans ladite bulle addressée au prieur et aux chanoines dudit prieuré et donnée à Pérouse.

On en a une copie ancienne signée de deux notaires.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 28v

1 document coté :
CHA 59/1/3

59/1/4
Prieuré de Senlis
Original
1278

GUY DE GOUNESSYA, ÉLU PRIEUR. Jaques, prieur de Saint-Maurice de Senlis, étant mort, ses confrères survivants, signés au bas de l'acte au nombre de huit, élisent par voye de compromis celui d'entre eux qui étoit leur sous-prieur, nommé Guy de Gounessya, pour lui succéder en qualité de prieur, le samedi avant Pentecôte.

1 document coté :
CHA 59/1/4

59/1/5 A
Prieuré de Senlis
Original
1305

EUSTACHE DE HALLIS, PRIEUR, PRÉSENTÉ À L'ABBÉ DE SAINT-MAURICE. Après le décès du prieur de Gounessya, les chanoines, au nombre de neuf, ayant élu pour prieur Eustache de Hallis, ils le présentent à l'abbé de Saint-Maurice affin qu'il confirme son élection, et cela par acte original du jeudi après la fête de Saint Grégoire, pape.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 38v

59/1/5 B
Original
1313

Ledit Eustache, prieur, et Chapitre de Senlis confessent que la dispense obtenue de l'abbé Jaques [Jacques d'Ayent] et Chapitre de Saint-Maurice pour ledit prieur de ne visiter que 2 fois le monastère de Saint-Maurice pendant les 8 années suivantes, ne doit point empêcher que lui et ses successeurs ne soient obligés à dite visite, ou à s'en excuser dans la suite de deux en deux ans. Plus en reconnoissance de dite grâce, ils promettent d'exiger à Abbeville, pendant lesdites 8 années, la rente pour camails, d'acheter l'écarlate à Senlis, de l'envoyer à Saint-Maurice, le tout à leurs frais.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 40v

2 documents cotés:
CHA 59/1/5~A
CHA 59/1/5~B

<page 869>

59/1/6
Prieuré de Senlis
Original
1321

ÉTIENNE DE SENLIS, PRIEUR. Ledit prieur Eustache, ayant passé à meilleure vie, les chanoines, au nombre de huit, (quelques-uns étoient absents) élurent en sa place, par voye de compromis, Étienne de Senlis, le 15 décembre 1321.

1 document coté :
CHA 59/1/6

59/1/7 A
Prieuré de Senlis
1327

JEAN DE NOVAVILLA, PRIEUR. Deux actes originaux, dattés de différents jours mais du même mois de février 1327, par lesquels il conste que 8 chanoines de Senlis, ayant élu pour leur prieur Jean de Novavilla en place dudit Étienne de Senlis, ont fait publier en présence du clergé et du peuple cette élection avec les solennités accoutumées.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 32

59/1/7 B
Original
14 février 1327

Les mêmes chanoines députent trois procureurs et entre autres Raymond, chanoine de l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune, pour présenter leur dit nouveau prieur à l'abbé de Saint-Maurice et le prier de lui accorder sa confirmation.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 33

3 documents cotés:
CHA 59/1/7~A1
CHA 59/1/7~A2
CHA 59/1/7~B

59/1/8 A
Prieuré de Senlis
Original
1339, 5. Junii

ODON OU OUDARD DE LAGNIACO, PRIEUR. Double acte d'élection d'un prieur après la mort dudit de Novavilla faite au 3e scrutain par 8 chanoines présents, outre un 9e détenu au lit, en la personne d'Odon ou Oudard de Lagniaco, l'un stipulé par main de notaire seulement, l'autre souscrit par tous lesdits chanoines et addressé à l'abbé de Saint-Maurice avec prière de confirmer cette élection.

59/1/8 B
Original et copie

On y joint l'acte original avec copie de la procuration donnée le 19 juin même année par lesdits prieur et chanoines à l'un d'entre eux pour aller demander à l'abbé d'Agaune la confirmation dudit prieur élu.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 41v

4 documents cotés:
CHA 59/1/8~A1
CHA 59/1/8~A2
CHA 59/1/8~B1
CHA 59/1/8~B2

59/1/9 A
Prieuré de Senlis
Original
1342

REMI DE PLATEA, ALIAS CAFOSSES [RÉMY DE PLATEA, ALIAS CAFASSE], PRIEUR. Ledit Odon étant mort, les chanoines, après avoir tenté pendant tout le mois d'aoust et au comencement de septembre les trois voyes de l'inspiration, du compromis et du scrutin sans pouvoir venir à bout d'élire un nouveau prieur, compromirent enfin en la persone seule de l'évêque de Langres, présent à Senlis, lui donnants plein pouvoir d'en choisir un d'entre eux pour prieur. Le 7 septembre, il nomma et élut Remi de Platea, alias Cafosses, qui fut aussitôt reconnu par le Chapitre.

2 actes originaux, dont l'un - addressé à l'Abbé - est plus abrégé.

59/1/9 B
Original et copie

Le 23 septembre même année, les mêmes chanoines députèrent l'un d'entre eux pour aller présenter ladite élection à l'abbé de Saint-Maurice, et lui en demender la confirmation.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 35

4 documents cotés:
CHA 59/1/9~A1
CHA 59/1/9~A2
CHA 59/1/9~B1
CHA 59/1/9~B2

59/1/10
Prieuré de Senlis
Originaux et copies
1372 et 1373

ADAM DE MURAT. Adam de Murat ayant été élu prieur de Saint-Maurice de Senlis avec permission du roi (ainsi que ses prédécesseurs) depuis la mort dudit de Platea [Rémy de Platea, alias Cafasse], ledit roi et son fils Charles, dauphin, écrivirent en novembre (1372 comme on croit) - chacun en particulier - une lettre à l'abbé de Saint-Maurice pour le prier de dispenser ledit nouvel élu d'aller à Saint-Maurice en personne pour recevoir sa confirmation. En conséquence de quoi ledit prieur fut confirmé à Senlis par l'abbé de Saint-Vincent, délégué par ledit abbé de Saint-Maurice, et fit serment de faire vis-à-vis dudit dernier Abbé tout ce que ses prédécesseurs avoient fait, et à quoi il pourroit être obligé de droit, le 12 janvier 1373.

On cotte ici l'original de ce serment avec ceux des lettres desdits roi et dauphin, et leurs copies légales.

On joint sous le même N° 10 une lettre du même prieur à l'Abbé, du 26 février, dans laquelle il le remercie de ses bontés à son égard et lui offre ses services.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 36 et 37

7 documents cotés:
CHA 59/1/10~01
CHA 59/1/10~02
CHA 59/1/10~03
CHA 59/1/10~04
CHA 59/1/10~05
CHA 59/1/10~06
CHA 59/1/10~07

<page 870>

59/1/11
Prieuré de Senlis
Originaux et copie
1393

ADAM DE CAFOSSES, PRIEUR. Adam de Cafosses, élu prieur immédiatement après le précédent et recommendé de même à l'Abbé par les lettres du roi de France et du prince de Bourbon prête, entre les mains du délégué du même Abbé, un serment tout semblable.

Originaux desdites lettres cottées ici avec la copie du serment.

Voir aussi:
Liber Burgundiæ, fol. 108 et 109
Liber de Senlis, fol. 37v

4 documents cotés:
CHA 59/1/11~01
CHA 59/1/11~02
CHA 59/1/11~03
CHA 59/1/11~04

59/1/12
Prieuré de Senlis
Original
1400

PIERRE STRABONIS, PRIEUR. Acte original par lequel Jean Garreti, abbé de Saint-Maurice, vus les actes de l'élection de Pierre Strabonis en qualité de prieur de Saint-Maurice de Senlis et de son acceptation, confirme ladite élection à la requête du roi de France, dudit élu présent à cet acte et de ses électeurs, le 7 février 1401 suivant le stile de la cour romaine et 1400 selon l'usage de Senlis.

1 document coté :
CHA 59/1/12

59/1/13
Prieuré de Senlis
Originaux
140?

PIERRE LE BORGNE, PRIEUR. Lettre de Charles (6e) [Charles VI], roi de France, à l'Abbé par laquelle il le prie et requiert de confirmer Pierre le Borgne en qualité de prieur de Saint-Maurice de Senlis. Cette lettre étant sans datte de l'année, on ne sait pas positivement en quel an cette élection s'est faite : il conste cependant par le N° suivant que c'est entre celle du susdit Strabonis et celle de Pierre Forestier qui suit.

On cotte ici sous ce même N° 13, une lettre originale d'un prieur de Senlis à l'Abbé, par laquelle il s'excuse de ne pouvoir, vu les guerres, mauvais tems, etc. visiter de 4 en 4 l'abbaye de Saint-Maurice comme il confesse y être obligé. Il parle aussi de la rente d'Abbeville et donne espérance de la pouvoir percevoir en lui envoyant les anciens titres qui la concernent ou des vidimus autentiques. Comme le nom de l'abbé manque dans l'addresse de cette lettre, ainsi que celui du prieur dans la signature et quelle n'a dailleurs d'autre dattes que celles du 28 avril, on ne peut savoir au juste par quel prieur elle a été écrite. On juge pourtant par le caractère qu'elle n'est guère plus récente que l'an 1400.

Voir aussi Liber Burgundiæ, fol. 110

2 documents cotés:
CHA 59/1/13~01
CHA 59/1/13~02

59/1/14
Prieuré de Senlis
Original
1412

PIERRE FORESTIER, PRIEUR. Les chanoines du prieuré de Senlis, au nombre de six, prient l'Abbé de confirmer l'élection de leur nouveau prieur Pierre Forestier, qu'ils ont élu le 1er aoust par voye de compromis pour succéder à feu Pierre le Borgne.

Original du 5 septembre cotté ici avec l'original et la copie légale de la lettre que le prédit roi de France écrivit le 24 septembre à l'Abbé pour lui recommender ledit Forestier.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 44 v et 45

3 documents cotés:
CHA 59/1/14~01
CHA 59/1/14~02
CHA 59/1/14~03

59/1/15
Prieuré de Senlis
Originaux et copies
1418, 18 et 27 janvier

PIERRE SOVINY, PRIEUR. Après la mort dudit Forestier arrivée le 25 octobre, Pierre Soviny, élu prieur en sa place, choisit et nomme des procureurs pour solliciter auprès de l'abbé de Saint-Maurice la confirmation de son élection et l'excuser de ce qu'il ne va pas le trouver en personne, sur les circonstances des guerres, difficultés des chemins, etc.

On y ajoute une lettre du même roi Charles [Charles VI] addressée à l'Abbé le 27 janvier pour le prier et requérir de confirmer ladite élection, etc.

Voir aussi Liber de Senlis, fol.47

1427

En cette année, l'abbé de Saint-Maurice fit visiter de sa part le prieuré de Senlis par le prieur de Semur.

Supra prieuré de Sémur, n°22 [58/1/22].

4 documents cotés:
CHA 59/1/15~01
CHA 59/1/15~02
CHA 59/1/15~03
CHA 59/1/15~04

59/1/16
Prieuré de Senlis
Originaux et copie
1435

REGNAULD LE SERGENT, PRIEUR. Les religieux de Senlis, ayant élu le 18 août 1435 Reignauld le Sergent par voye du Saint Esprit pour succéder au dit Souvyn, députent des procureurs à l'abbé de Saint-Maurice pour le prier de confirmer son élection, etc. Et les ballif et procureur du roi à Senlis, l'ayant aussi recomendé par une lettre au même Abbé, celui-ci accorde ladite confirmation le 31 septembre dite année.

Les originaux desdites procuration et lettre cottées ici n°16 avec une vieille copie de la confirmation de l'abbé Pierre Fornery [Pierre Fournier], qui se voit d'ailleur Liber Burgundiæ, fol. 142v

Et avec encore deux actes originaux de la prédite élection, dont l'un addressé au dit Abbé, outre une lettre particulière des susdits chanoines où ils s'excusent sur les malheurs des guerres, de ce qu'ils ne lui envoyent pas les présens accoutumés.

6 documents cotés:
CHA 59/1/16~01
CHA 59/1/16~02
CHA 59/1/16~03
CHA 59/1/16~04
CHA 59/1/16~05
CHA 59/1/16~06

<page 871>

59/1/17
Prieuré de Senlis
Original et copie légale
1452, 17 octobre

JEAN DE BELUACO, PRIEUR. Acte de l'élection de Jean de Beluaco en place du prédit le Sergent mort le 25 aoust, addressé à l'abbé de Saint-Maurice à la fin duquel les six chanoines électeurs prient ledit Abbé de vouloir confirmer ledit Jean, élu par compromis pour leur prieur.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 48v

2 documents cotés:
CHA 59/1/17~01
CHA 59/1/17~02

59/1/18
Prieuré de Senlis
Original et copie légale
1459

PIERRE CHARDEL, PRIEUR. Après la mort du susdit dernier prieur arrivée le 15 juin, les chanoines survivants élurent Pierre Chardel par voye du scrutin, comme il conste par acte original du 31 juillet 1459 à la fin duquel ils prient l'Abbé de confirmer ladite élection qu'ils lui addressent. Et ledit Pierre Chardel allant lui-même la recevoir en personne à Saint-Maurice, le ballif de Senlis et le procureur et l'avocat du roi au dit balliage l'accompagnèrent d'une lettre de recomendation de part le roi le 22 aoust 1459.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 51v

3 documents cotés:
CHA 59/1/18~01
CHA 59/1/18~02
CHA 59/1/18~03

59/1/19
Prieuré de Senlis
Original
1462

Les mêmes officiers du roi à Senlis écrivirent, le 22 may de cette année à l'Abbé, pour le détourner au nom du roi, de suivre à la monition qu'il avoit fait intimer au dit prieur Chardel, sur ce qu'il ne l'avoit pas visité l'Abbé après son retour de Rome, comme il l'avoit promi à ses vicaires généraux lorsqu'ils avoient confirmé son élection, et le prier en même tems de se contenter des présents accoutumés de tous tems qu'il lui portoit, savoir d'une aulne ou 3/4 d'écarlate pour un camail, d'un bonnet pour lui, et un écu ou deux pour le couvent, outre le salaire du notaire qui a dressé l'acte de sa confirmation.

Original scellé et signé.

Voir aussi Liber Burgundiæ, fol. 110v

1 document coté :
CHA 59/1/19

1480

En cette année, le prieuré fut visité au nom de l'Abbé par le chanoine Danielis [Raymond Danielis].

Voir aussi Liber Senlis, fol. 119.

59/1/20
Prieuré de Senlis
Original
1485

Le prédit prieur et ses religieux députent le 7 may de cette année, Jean Chardel, l'un d'entre eux, pour aller faire l'obéissance à leur nom à l'abbé de Saint-Maurice et l'informer du gouvernement de leur maison et conduite des religieux, etc.

On y joint une lettre particulière du prieur à ce sujet addressée au dit Abbé.

Jean Tavernier a succédé au dit Pierre Chardel, comme il conste par les actes du n° suivant 21 [59/1/21].

3 documents cotés:
CHA 59/1/20~01
CHA 59/1/20~02
CHA 59/1/20~03

59/1/21
Prieuré de Senlis
Originaux
1493

SIMON DE LA LANDE, PRIEUR. Acte original de l'élection de Simon de Landa, faite par voye du scrutin le 4 may incontinent après l'ensevelissement du dernier prieur Jean Tavernier, mort la veille, par 7 chanoines, outre deux absents, dont l'un arrivé le même jour confirma aussitôt l'élection par un acte original séparé et signé sur les 5 heures du soir.

Voir aussi Liber Burgundiæ, fol. 113

Le 10e du même mois de may, un autre religieux, qui avoit aussi été absent le jour de l'élection, l'approuve et la confirme par son suffrage.

Acte original.

Voir aussi Liber de Senlis, fol. 52v

Le même jour 10e de may, lesdits chanoines, après avoir rappellé l'élection faite dernièrement de Simon de Landa pour prieur en place de feu Jean Tavernier, le roi et la reine, se trouvants en personnes dans ledit prieuré, ils prient par acte public l'abbé de Saint-Maurice de confirmer ladite élection.

Acte original avec une lettre contenant la même chose en substance.

Le 12 dudit mois, le roi écrivit aussi une lettre signée de sa main au dit Abbé pour lui demender la confirmation du même prieur.

Original et copie légale.

Voir aussi Liber Burgundiæ, fol. 112

Ledit Simon de la Lande, s'étant rendu à Saint-Maurice pour recevoir la confirmation de son élection, l'abbé Guillaume Bernardi [Guillaume Bernardi d'Allinges] la lui accorda le 24 juin dite année par une patente faite en forme d'une véritable collasion et sous le serment accoutumé.

On n'en a qu'une vielle copie, mais signée par un notaire.

Voir aussi Liber Burgundiæ, fol. 115

Environ 1495

Le même prieur s'excuse, par une lettre auprès de l'Abbé, de ce qu'il ne peut aller personellement lui rendre obéissance, lui envoyant en sa place un de ses religieux.

Lettre originale du 6 septembre sans datte d'année.

Voyés tous ces actes concernants ce prieur sous le n°21 [59/1/21].

Voir aussi Liber Burgundiæ, fol 116v

9 documents cotés:
CHA 59/1/21~01
CHA 59/1/21~02
CHA 59/1/21~03
CHA 59/1/21~04
CHA 59/1/21~05
CHA 59/1/21~06
CHA 59/1/21~07
CHA 59/1/21~08
CHA 59/1/21~09