Bibliographie | Guichenon, Savoie, Pr. p. 636. - Kopp, Urkunden, II, p. 121, n° 51. - Cibrario, Storia, II, p. 187, envisage comme peu honorable cette demande de Louis de Savoie, et comme vaine la concession de Rodolphe. Cette opinion est combattue par Böhmer, Regesta Imperii, p. 881, et par Kopp, Geschichte, II, p. 378. - Le titre de comte ne pouvait être, à cette époque, qu'un terme de courtoisie pour Louis de Savoie. De plus, l'authenticité de ce diplôme serait douteuse s'il portait pour Rodolphe la qualification d'Imperator, comme la donne Guichenon, puisque Rodolphe n'a jamais été couronné empereur, et n'a point pris ce titre dans ses actes. En tous cas, il est remarquable que Louis de Savoie n'ait point mentionné ce diplôme, mais seulement l'ancienneté et les droits de sa race, dans les contestations qu'il eut en 1298 avec l'évêque de Genève, au sujet de la monnaie qu'il faisait frapper à Nyon et que Martin de Saint-Germain refusait de recevoir à Genève. |