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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici
| Fonds | Sous fonds | Série | Sous série | Dossier | ||||||||||
 |  | CH EDIT | | | - CHA | | | - 8 | | | - 1 | |||
| | + 0 Etiquette | ||||||||||||
| | + 001~01 Juste avant son départ pour aller à Jérusalem, Amédée III, comte de Savoie a reçu des chanoines de Saint-Maurice une table d'or valant 66 marcs d'or et leur a engagé à cet effet ses reçus du Chablais et de l'Entremont. Après sa mort, son fils Ubert ou Humbert voulant racheter lesdits gages, s'engage à payer à l'abbaye 100 marcs d'argent et 2 marcs d'or dans l'espace de 4 ans. Et comme cela paraît être peu de chose en comparaison de ladite table d'or, il donne de plus à l'Abbaye sa recette de Bagnes et d'Etiez (Octiet), représentant un revenu de dix livres annuelles, pour sa décharge et celle de l'âme de son père. | ||||||||||||
| | + 001~02 | ||||||||||||
| | + 002~01 Témoignage solennel donné par Amédée, évêque de Lausanne, comme tuteur du comte Humbert III de Savoie, touchant tout ce qui est contenu dans l'acte précédent (cf. CH CHA AASM CHA 008 001 001~01) avec même quelques circonstances de plus, par exemple que ladite table d'or était ornée de pierres précieuses, et que le comte Amédée III, en allant combattre les Infidèles avec Louis VII, roi de France, son neveu, avait engagé à l'abbaye 50 livres annuelles sur ses recettes. | ||||||||||||
| | + 002~02 | ||||||||||||
| | + 003~01 Humbert III le Saint, comte de Savoie, en engageant à l'abbaye de Saint-Maurice tous les droits qu'il avait rière Bagnes et Etiez pour la somme de 1000 sous, se soumet aux conditions suivantes, entre les mains de Pierre, archevêque de Tarentaise, et d'Aymon de Faucigny : 1° quand le comte voudra rendre les 1000 sous, il les rendra sans qu'on y comprenne ce que l'Abbaye a déjà reçu en gage auparavant ; 2° Lorsque il voudra faire ce rachat, on distinguera ce qu'il devra avoir à la suite pour ses droits de régale et de comté, à teneur de la lettre qui en existe ; 3° Le comte gardera la recette d'Ollon et de Vouvry ainsi que le droit de chasse jusqu'à ce que l'abbaye lui fera voir son bon droit ; 4° Le comte fera restituer tout ce que les siens ont enlevé rière lesdits lieux ; 5° Il rendra aussi la recette qu'il a pris à Guillaume de La Tour à cause du fief de l'église et tout ce qui reste des gages autrefois reçus par l'Abbaye ; 6° Celle-ci possédera dorénavant les communs de Saint-Maurice ; 7° Pour savoir si le comte a droit d'exercer la justice dans les maisons des hommes des chanoines situées hors de la rue du bourg de Saint-Maurice, on s'en rapportera au témoignage des bourgeois de Saint-Maurice. | ||||||||||||
| | + 003~02 | ||||||||||||
| | + 004~01 Suite à une difficulté entre Thomas, comte de Maurienne, et Gunterus, abbé de Saint-Maurice, à propos des droits de chacun dans la vallée de Bagnes, Nantelme, évêque de Genève, et Nantelme, évêque de Sion, se transportent à Saint-Maurice où ils entendent les dépositions de témoins jurés qui attestent que dès le temps de l'abbé Hugues et du vivant du comte Amédée III, et au moins du temps de l'abbé Rodolphe, l'église de Saint-Maurice possédait pacifiquement, dès le pont de Sembrancher jusqu'à la fin de la vallée de Bagnes, les bans et justices ainsi que les pâturages. Interrogés sur le droit du comte dans la même vallée, ils déclarent qu'outre les 10 livres à titre de procuration que le comte y avait avant que le comte Humbert les eût cédées pour la table d'or, il y aurait encore, après avoir racheté son engagement, une rente de 12 muids de grains et 27 sous pour la cavalcade et la manoeuvre pour le château de Chillon. Le dernier témoin ajoute que le comte levait le droit des clames qui se faisaient devant lui lorsqu'il est présent. | ||||||||||||
| | + 004~02 Suite à une difficulté entre Thomas, comte de Maurienne, et Gunterus, abbé de Saint-Maurice, à propos des droits dans la vallée de Bagnes, Nantelme, évêque de Genève, et Nantelme, évêque de Sion, se transportent à Saint-Maurice où ils entendent les dépositions des témoins jurés qui attestent que dès le temps de l'abbé Hugues et du vivant du comte Amédée III, et au moins du temps de l'abbé Rodolphe, l'église de Saint-Maurice possédait pacifiquement, dès le pont de Sembracher jusqu'à la fin de la vallée de Bagnes, les bans et les justices, ainsi que les pâturages. Interrogés sur le droit du comte dans la même vallée, ils déclarent qu'outre les 10 livres à titre de procuration que le comte y avait avant que le comte Humbert les eût cédées pour la table d'or, il y aurait encore, après avoir racheté son engagement, une rente de 12 muids de grains et 27 sous pour la cavalcade et la manoeuvre pour le château de Chillon. Le dernier témoin ajoute que le comte levait les clames qui se faisaient devant lui, lorsqu'il est présent. | ||||||||||||
| | + 004~03 | ||||||||||||
| | + 004~04 | ||||||||||||
| | + 004~05 | ||||||||||||
| | + 005~01 | ||||||||||||
| | + 005~02 Vidimus du traité fait entre Thomas, comte de Savoie, et Aimon, abbé de Saint-Maurice : 1° Lorsque le comte est entre le Grand-Saint-Bernard et Bret, il est seigneur de la vallée de Bagnes ; 2° Dès lors que le comte est hors desdits confins, l'abbé est seigneur de la vallée ; 3° L'abbé a, le comte présent ou non, la collecte de mai et d'automne pour la table d'or emportée par le comte Amédée et les excusés (exusati), savoir Humbert Grossus, Uldric de Chabloz, Vibert Luidrian, la maison du donzel Nicolas, Viger Clericus et la maison de Boson Viviant et leurs abergements ; 4° Le comte a, absent ou présent, les cavalcades, les manoeuvres pour le château de Chillon et 27 sous pour le charnage et 12 muids de blé ; 5° Ni l'abbé ni le comte, présent ou absent, ne peuvent exiger un secours pour un cas arrivant des hommes de Bagnes, sinon d'un commun consentement, et ce qui se recevra sera partagé en commun. | ||||||||||||
| | + 005~03 | ||||||||||||
| | + 005~04 | ||||||||||||
| | + 006~01 | ||||||||||||
| | + 006~02 Les hommes de Bagnes ont payé 20 livres de secours au comte de la Savoie pour l'achat du château de Saxon et exigent que les hommes d'Antoine de la Tour rière Montagnier y contribuent en proportion. Mais Guillaume, juge du Chablais, du Valais et d'Entremont condamne ceux de Bagnes. (Vidimus de l'abbé Jacques d'Ayent du 10 février 1294). | ||||||||||||
| | + 7 Amédée V le Grand, comte de Savoie, ordonne à ses juges dans le pays de s'informer de quelle manière le château de Verbier a été gardé pendant les guerres passées entre la Savoie et le Valais et de faire observer la même coutume à l'avenir. Il demande à ses officiers d'avoir soin de conserver l'abbaye de Saint-Maurice dans ses anciennes coutumes. | ||||||||||||
| | + 8 Ceux de Bagnes ne devant " lo fourro " soit le foin et la paille au comte que lorsqu'il passe la nuit au-delà du pont de Sembrancher et l'ayant cependant fourni cette fois en-deçà, le comte Amédée V le Grand leur donne acte que cela ne doit leur porter aucun préjudice pour l'avenir. | ||||||||||||
| | + 9 | ||||||||||||
| | + 10 | ||||||||||||
| | + 011~01 Plaintes formulées par l'abbé et les hommes de Bagnes et Vollèges contre le châtelain de Sembrancher et le procureur du comte de Savoie et réponse du comte Amédée VI le Comte Vert: 1° Que le châtelain s'approprie les biens de presque tous ceux qui meurent, détient leurs héritiers à Sembrancher et les vexe diversement. Le comte interdit au châtelain de telles violences ; 2° Que le châtelain tente de se saisir des biens des bâtards morts malgré les prétentions contraires de l'abbaye. Le comte ordonne au procureur de s'informer là-dessus et d'en faire son rapport ; 3° Que le châtelain force ceux de Bagnes et Vollèges de lui payer 10 sous et autres sommes pour les bans imposés longtemps auparavant par les officiers de l'abbé. Le comte lui ordonne de relâcher ces bans ; 4° Que le châtelain exige 14 livres d'un ancien subside prétendu dû lorsque le comte passa et se trouvait entre Bret et la perche de Montjoux. Le comte veut avoir une information exacte à ce sujet ; 5° Qu'on retient trop longtemps à Sembrancher le livre de cour après le départ du comte quand il se trouve entre Bret et la perche de MontJoux. Le comte demande qu'on le rende incessamment après son départ aux officiers de l'abbé. | ||||||||||||
| | + 011~02 | ||||||||||||
| | + 011~03 | ||||||||||||
| | + 12 | ||||||||||||
| | + 13 | ||||||||||||
| | + 14 Trois parchemins concernant un litige entre les officiers du comte de Savoie et l'abbaye de Saint-Maurice à propos d'un subside à lever à Bagnes pour le passage du roi des Romains dans le Bas-Valais. | ||||||||||||
| | + 15 Quittance donnée par Amédée VIII, duc de Savoie, de la somme de 100 florins livrés par l'abbé de Saint-Maurice pour le subside imposé aux Bagnards à l'occasion du passage du roi des Romains, dans laquelle le duc déclare de nouveau que l'abbé a mère et mixte empire dans la vallée de Bagnes et l'omnimode juridiction, et que c'est de grâce spéciale s'il lui a accordé le subside. | ||||||||||||
| | + 016~01 | ||||||||||||
| | + 016~02 | ||||||||||||
| | + 17 | ||||||||||||
| | + 18 | ||||||||||||
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