Contenu | Contrat de fiançailles entre Adémar de Poitiers, comte de Valentinois, et Marguerite de Genève, soeur du comte Amédée. - Les médiateurs pour le mariage ont été entre autres : G. archevêque de Vienne; Humbert, Dauphin de Viennois, comte d'Albon et de la Tour (du Pin); Arthaud de Rossillon, seigneur d'Annonay ; etc. Le comte Amédée, (agissant du consentement de ses frères, Jean évêque de Valence et de Die, et Guy de Genève, trésorier de saint Frambaud à Senlis,) constitue à sa soeur une dot de huit mille livres viennoises, payables : deux mille livres au moment où l'épouse sera conduite chez le comte de Valentinois et ensuite mille livres chaque année jusqu'à entier payement. La validité des fiançailles dépend de cette clause, que Marie, fille du dauphin Humbert et de sa femme Anne, sera donnée en mariage à Aimaret, fils d'Adémar de Poitiers, à la même époque où le dit Adémar épousera Marguerite de Genève. Les enfants issus du mariage d'Adémar et de Marguerite auront droit, entre eux tous, sur les biens de leur père à 1,500 livres de revenus annuels, qui seront tenus en hommage-lige du dit Aimaret, fils du premier lit d'Adémar. Témoins, outre les médiateurs : la Dauphine Anne ; Ysundon, doyen de Vuillonnex ; Jean de la Motte, expert en droit ; Guillaume de Châteauneuf; etc. |