DOMINATION ROMAINE

 


 

REG 4
01.01.-0120
31.12.-0120
Après la victoire de Q. Fabius, les Allobroges furent soumis aux Romains, Allobroges in deditionem accepti, et formèrent le premier noyau de la Province transalpine. Cette province, qui comprenait tous les peuples gaulois dans la dépendance de Rome au delà des Alpes, est appelée par César Provincia ou Provincia ulterior, ou Gallia ulterior.- Elle prit plus tard le nom de Narbonensis lorsque Narbonne (où le consul Marcius avait fondé une colonie romaine) fut devenue le chef-lieu de la province.
Non indiqué
Tite-Live, Epitome LXI. - César, De bello gallico, I, c. 7 et 10. - Pline, Hist. nat. III, c. 4. - Pomponius, Lib. sing. Enchiridii (frag. 2, § 32. Dig. de Or. Juris). - Cellarius, Geogr. antiq. Gall. dans Notitia orbis antiqui, Leipzig 1731, t. I, p. 176. - Ukert, II, part. 2, p. 234 et s. - Ménard, Descript. de la prov. Narbon. dans Mém. acad. des Inscr. t. XXVII p. 129.

REG 5
01.01.-0113
31.12.-0107
Lors de l'invasion des Cimbres et des Teutons, quelques tribus des Helvètes ou Helvétiens s'étant jointes à eux pour se jeter sur les Gaules, le consul Lucius Cassius en vient aux mains avec les Tigurins et leur chef Divicon. Il est vaincu par ceux-ci l'an 107 av. J.-C, dans un combat qui a lieu vers la frontière des Allobroges, in finibus Allobrogum. Le consul et son lieutenant Pison ayant été tués, leurs soldats sont forcés de passer sous le joug.
Non indiqué
Tite-Live, Epitome LXV. - J. César, De bello gallico, I, c. 7 et 12.- Strabon, IV, c. 3 et VIII, c. 2. - Velleius Paterculus, II, c. 8 et 12.- Florus, III, c. 3. - Orose, V, c. 15. - Jul. Obseq. De prodigiis, c. 35.- Eutrope, V, c. 1. - Plutarque, Vie de Marius, c. 11. - Voy. sur les expéditions des Helvétiens et la défaite des Romains, L. de Bochat, Mém. I, p. 263, et II, p. 586. - J. de Muller, Hist. de la Conf. suisse, trad. Monnard, I, p. 17. - Am. Thierry, Hist des Gaulois, II, p. 201. - Deiks, Antiquarische Alpenwanderung, dans les Jahrbücher des Vereins von Alterthumsfreunden im Bheinlande, XI, p. 11. - Rég. Forel : M. D. R. t. XIX, Introd. XVII.- Wurstemberger, Geschichte der alten Landschaft Bern, Bern 1862, 1.1, p. 36-56.

REG 6
01.01.-0077
31.12.-0075
Les Allobroges et les Volces (Languedoc) intentent à Rome un procès criminel contre Marcus Fonteius, ancien préteur des Gaules, qu'ils accusent de les avoir surchargés d'impôts. Cicéron, qui plaide pour lui, représente ces peuples comme nourrissant une haine invétérée contre les Romains, insitas inimicitias istae gentes habent et gerunt cum populi romani nomine; ils ont toutefois en grande estime la famille de Q. Fabius leur vainqueur, dont ils sont les clients. Cicéron dépeint les Allobroges qui sont à Rome, comme errant dans le forum en costume étrange et effrayant le public par leur langage barbare : Sagati et braccati vagantur, laeti atque erecti passim toto foro, cum minis et barbaro atque immani terrore verborum.
Non indiqué
Cicéron, Pro Fonteio, c. 11, 13 et 14.

REG 7
01.01.-0063
31.12.-0063
A l'époque de la conjuration de Catilina, des députés allobroges se trouvaient à Rome : ils y avaient été envoyés pour se plaindre des impôts qui écrasaient leurs concitoyens et de l'état d'oppression où les tenaient les gouverneurs romains. Les complices de Catilina profitant de ce mécontentement et du goût inné des Allobroges pour la guerre, naturâ gens bellicosa, obtiennent des députés l'engagement d'envoyer en Italie un corps de cavalerie; Céthégus, l'un des conjurés, leur remet une lettre adressée au Sénat et au peuple des Allobroges, Allobrogum senatui et populo, pour les inviter à tenir les promesses faites par leurs députés; toutefois, ceux-ci, s'étant repentis, dévoilent la conjuration à leur patron Q. Fabius Sanga, mais continuent, d'après les conseils de Cicéron, leurs relations avec les conjurés. A leur départ de Rome, ils sont arrêtés ainsi que ces derniers, puis récompensés pour leur délation.
Non indiqué
Salluste, De bello Catil. c. 40 à 45. - Cicéron, Oratio in Catil. III, c. 4 et 5. - Plutarque, Vie de Cicéron, c. 18. - Appien, De bellis civil. II, c. 4. - Florus, IV, c. 1.

REG 8
01.01.-0062
31.12.-0062
L'entreprise de Catilina fut néanmoins pour les Allobroges une occasion et un motif de se révolter contre les Romains dont ils supportaient mal le joug, civitas male pacata. Commandés par Catougnat, ils livrent quelques combats partiels aux généraux romains et s'emparent même de Ventia (Vence, Var); mais ils sont ensuite vaincus à Salone (Salon, Bouches-du-Rhône) et définitivement soumis par C. Pomptinius, chef de la province romaine. C. Pomptinius ortum repente bellum Allobrogicum atque scelerata conjuratione excitatum praeliis frégit, eosque domuit qui lacessierant.
Non indiqué
Tite-Live, Epitome CIII. - Cicéron, Oratio in Catil. III, 9. Oratio de provinc. consular. c. 13. - Dion Cassius, XXXVII, c. 47-50. - Am. Thierry, Hist. des Gaulois, II, p. 274.- Les auteurs latins signalent fréquemment le caractère indomptable des Allobroges et leur haine de la domination romaine: Gens infestissuma nomini romano (Salluste, Catil. 52).- Novisque rébus infidelis Allobrox (Horace, Epod. XVI, vers. 6).

REG 9
01.01.-0062
31.12.-0062
Jules-César vient à Genève et s'oppose au passage du Rhône par les Helvétiens. Dans ses commentaires (De bello gallico, I, c. 6-8), il rend compte comme suit de la position de Genève et des événements accomplis aux environs de cette ville. Ch. VI. " Il y avait en tout deux chemins par lesquels les Helvètes (ou Helvétiens) pouvaient sortir de chez eux : l'un à travers le pays des Séquanes, étroit et difficile, tracé entre le mont Jura et le Rhône, et par lequel un seul chariot pouvait à peine passer : une montagne très élevée le dominait, de façon que très peu de monde pouvait le fermer; l'autre, à travers notre Province, était beaucoup plus facile et plus commode, parce que le Rhône coule entre les territoires des Helvètes et des Allobroges, qui venaient de déposer les armes, Helvetiorum inter fines et Allobrogum, qui nuper pacati erant, Rhodanus fluit, et parce qu'en certains endroits on peut traverser ce fleuve à gué. Genève est le dernier oppide des Allobroges, et elle touche au pays des Helvètes, extremum oppidum Allobrogum est proximumque Helvetiorum finibus Geneva. Un pont réunit cet oppide et la rive des Helvètes, ex eo oppido, pons ad Helvetios pertinet. Ils supposaient qu'ils persuaderaient les Allobroges, parce que ceux-ci ne paraissaient pas encore animés de bons sentiments envers le peuple romain, ou qu'ils les contraindraient par la force, de leur livrer passage à travers leur pays. Toutes choses étant prêtes pour le départ, ils fixèrent le jour auquel ils se réuniraient tous sur le rivage du Rhône; ce jour était le 5 des Calendes d'avril (28 mars), L. Pison et A. Gabinius étant consuls. " Ch. VII " Aussitôt que César apprit qu'ils faisaient leurs efforts pour cheminer à travers notre Province, il se hâta de quitter Rome ; marchant à grandes journées, il se rendit dans la Gaule ultérieure et arriva à Genève. Il ordonna de lever dans toute la Province le plus grand nombre de troupes possible (il y avait en tout une légion dans la Gaule ultérieure) ; il fait couper le pont qui tenait à Genève. Dès que les Helvètes sont assurés de son arrivée, ils lui envoient une ambassade composée de personnages les plus nobles de la cité, et à la tête de laquelle étaient Nameius et Verudoctius, avec mission de lui dire qu'ils avaient le projet de traverser la province sans y causer aucun préjudice, parce qu'ils n'avaient aucune autre route à prendre, et de le prier de leur accorder la permission de suivre cette voie. César, qui se rappelait la mort du consul L. Cassius et le désastre de son armée , que les Helvètes avaient fait passer sous le joug, n'était nullement d'avis de leur accorder ce qu'ils demandaient, et il ne pensait pas que des hommes animés d'un esprit hostile pussent, une fois la permission de traverser la Province obtenue, s'abstenir de commettre des violences et des dégâts. Cependant, pour gagner du temps et pour permettre d'arriver aux levées qu'il avait ordonnées, il répondit aux envoyés qu'il prendrait le temps de la réflexion et que, s'ils persistaient dans leurs desseins, ils eussent à revenir le jour des Ides d'avril (13 avril). " Ch. VIII. " Pendant ce temps-là, avec la légion qu'il avait avec lui et avec les recrues qui étaient arrivées de la Province, il fit construire, à partir du lac Léman, qui se déverse dans le Rhône, jusqu'au mont Jura, qui sépare le territoire des Séquanes de celui des Helvètes, un retranchement, murum, de 19,000 pas de longueur, de 16 pieds de hauteur et muni d'un fossé. Ce travail achevé, il dispose des garnisons et fortifie des redoutes, afin de pouvoir plus facilement les empêcher de passer s'ils tentaient de le faire malgré lui. Lorsque arriva le jour convenu avec les envoyés, ceux-ci se présentèrent de nouveau devant lui ; il leur déclara qu'il lui était interdit par la coutume et l'exemple du peuple Romain, de donner le passage à personne à travers la Province, et il ajouta que s'ils tentaient de passer de vive force, il les en empêcherait. Les Helvètes, voyant leur espoir déçu, relièrent entre eux des bateaux et construisirent un grand nombre de radeaux ; d'autres, cherchant les points où les eaux du Rhône étaient les plus basses pour les passer à gué, s'efforçaient quelquefois pendant le jour, plus souvent pendant la nuit, de rompre l'obstacle établi devant eux. Repoussés par la force du retranchement et par les sorties et les traits des soldats romains, ils renoncèrent à cette entreprise. " - (Trad. de M. F. de Saulcy.)
Non indiqué
Comp. : Suétone, Vie de César, c. 54. - Tacite, Ann. XI, c. 23.- Tite-Live, Epitome CIII. - Plutarque, Vie de César, c. 18.- Orose, VI, c. 7.- Florus, III, c. 10.- Eutrope, VI.- Dion Cassius, XXXVIII, c. 31.- Voy. sur le séjour de César à Genève et plus spécialement sur la construction d'un retranchement: J.-R. Butini, Dissertation, etc. dans Spon, t. II, p. 289. - Baulacre, aeuvres hist. et litt. t. I, p. 179.- Napoléon, Précis des guerres de César, écrit par Marchand, etc. Paris 1836, in-8°. - E.-H. Gaullieur, Bull, de l'Institut genevois, t. I, p. 239.- G.-H. Dufour, ibid. p. 499. - De Saulcy, Revue arch. sept. et oct. 1860, et Les campagnes de J. César dans les Gaules. Paris 1862, Didier, in-8°p. 227. - Henri Fazy, Lettre sur un art. de M. de Saulcy : Revue arch. 1860, déc. - L.Fallue, Analyse rais. des camp. de J. César, Paris 1862, in-8°. - Wurstemberger, Geschichte der alten Landschaft Bern, 1862, t. I, p. 65. - Jules César étant le premier auteur qui mentionne Genève, voyez, quant au nom de cette ville : H. Valésius, Notitia Galliarum, Paris 1675, fol. p. 229. - J.-A. Galiffe, Matériaux, etc. t.I, p. 3. - Am. Thierry, Hist. des Gaul. t. II, p. 33. - E. Mallet, M. D. G t. I, part. 2, p. 139. - Blavignac, ibid. VI, p. 353. - Glück, Keltische Namen bei Caesar, Munchen 1857, in-8°, p. 104.

REG 10
01.01.-0058
31.12.-0058
Les Allobroges sont chargés par César de fournir du blé aux Helvétiens, lorsque ceux-ci, après leur défaite à Bibracte, sont contraints de rentrer dans leurs foyers; Allobrogibus imperavitut iis frumenti copiant facerent.
Non indiqué
J. César, De bello gallico, I, c. 28. .

REG 11
01.01.-0058
31.12.-0058
Après le retour des Helvétiens dans leur ancien territoire, ils occupent de nouveau la frontière septentrionale des Allobroges. Ceux-ci confinent à l'est aux Nantuates (vieux Chablais), peuplade indépendante des Romains. Du côté de l'ouest, au delà du Rhône et en dehors de la Province, ils ont pour voisins les Séquaniens (Bresse et Bugey) et les Ségusiens ou Ségusiaves (Lyonnais). Enfin, au sud, leur territoire s'étend jusqu'à celui des Voconces (Dauphiné) soumis comme eux à la domination romaine.
Non indiqué
J. César, De bello gallico, I, c. 6, 10 et 28.- N° suivant. - Pline, Hist. nat. III, c. 5.

REG 12
01.01.-0057
31.12.-0057
Servius Galba est envoyé par César, pour assurer le passage des Alpes, chez les Nantuates, les Véragres et les Sédunes, in Nantuates, Veragros, Sedunosque misit, qui ab finibus Allobrogum et lacu Lemanno et flumine Rhodano ad summas Alpes pertinent. Il veut établir son quartier d'hiver à Octodorum (Martigny en Valais), mais attaqué par les Véragres et les Sédunes, il les repousse, brûle Martigny et ramène sa légion chez les Allobroges, en passant par le pays des Nantuates, in Provinciam reverti contendit... legionem in Nantuates, inde in Allobrogas, perduxit, ibique hiemavit.
Non indiqué
J. César, De bello gallico, III, c. 1-6.

REG 13
01.01.-0052
31.12.-0052
Pendant la lutte que soutient César contre les Gaulois confédérés, les Allobroges demeurent sourds aux " messages clandestins " que leur adresse Vercingétorix pour les détacher des Romains. C'est en vain que celui-ci, espérant que leur ancienne animosité contre Rome subsistait encore, offre à leurs chefs de l'argent, et à leur nation la suprématie de toute la Province, s'ils veulent faire cause commune avec le reste des Gaulois. Loin de se laisser entraîner, les Allobroges placent au contraire, le long du Rhône, des postes nombreux pour protéger la frontière romaine.
Non indiqué
J. César, De bello gallico, VII, c. 64 et 65.

REG 14
01.01.-0059
31.12.-0039
Deux frères Allobroges, Roscillus et AEgus, fils d'Abducillus, ancien chef de cette nation, sont cités par César comme des hommes d'un rare mérite qui lui ont rendu de grands services dans toutes les guerres de la Gaule. César raconte qu'il les en avait récompensés en leur donnant des terres, en leur confiant des charges importantes et en les faisant admettre dans leur sénat avant l'âge prescrit; mais ces bienfaits leur ayant inspiré de l'arrogance, ils avaient commis envers leurs concitoyens des injustices, dont il s'était borné à les réprimander en secret. Irrités toutefois de ces remontrances et craignant que le châtiment ne fût que différé, ces deux frères l'ont abandonné et se sont rendus, avec leurs complices, au camp de Pompée, pour lequel l'arrivée de ces transfuges avait d'autant plus d'importance, qu'ils étaient les premiers, du côté de César, à donner l'exemple de la défection.
Non indiqué
J. César, De bello civili, III, c. 59-61.

REG 15
01.01.-0059
31.12.-0039
Dans les guerres civiles entre César et Pompée, les Allobroges paraissent avoir pris parti pour ce dernier, César les combat, et se fait décerner le triomphe. C. Jul. Caesar de Galleis et Allobrogibus et Arecomicis triumphavit.
Non indiqué
Inscript, de Nîmes dans [D. Vaissette] Hist. du Languedoc, t.I, Pr. p. 6.- Am. Thierry, Hist. des Gaulois, t. III, 261.

REG 16
01.01.-0042
31.12.-0042
Après la mort de César, les partisans du Sénat, adversaires d'Octave et d'Antoine, tenaient les Gaules sous leur dépendance. Les Allobroges sont spécialement signalés comme favorables à la cause républicaine ; et l'on voit D. Brutus et Plancus prendre leur territoire, dont l'Isère continuait à former la limite méridionale, comme base des opérations militaires contre les troupes d'Antoine.
Non indiqué
Cicéron, Epist. ad famil. X, 11 et 15; XI, 11.

REG 17
01.01.-0027
31.12.-0022
Auguste, lors du partage qu'il effectue entre le Sénat et lui des provinces soumises à Rome, se réserve la Narbonaise, ainsi que les trois autres provinces gauloises au delà des Alpes (tres Galliae), savoir : l'Aquitaine, la Lyonnaise ou Celtique, et la Belgique. - Cinq ans plus tard, la Narbonaise rentre sous la direction du Sénat et du peuple de Rome; elle est dès lors gouvernée par un Proconsul, ayant sous ses ordres un lieutenant, legatus, et un questeur chargé de l'administration financière.
Non indiqué
Dion Cassius, LIII, c. 12, et LIV, c. 4. - Am. Thierry, Hist. des Gaulois, III, p. 276 et 294. - Bekker et Marquardt, Handbuch der römischen Alterthümer, III, p. 88.

REG 18
01.01.-0054
31.12.-0044
Une colonie de cavalerie est établie à Nyon, chez les Helvétiens. On attribue cette fondation, ou à Jules-César, après qu'il eut contraint ce peuple à rentrer dans ses limites, ou à l'empereur Auguste. - Pline, qui écrivait l'an 77 ap. J.-C. est le premier auteur qui parle de cette ville; il la cite comme une des deux colonies situées dans la Gaule Belgique, Coloniae : Equestris et Rauriaca. - Elle est mentionnée dans Ptolémée ; dans l'itinéraire d'Antonin sous celui de Equestribus ou Equestrium ; dans la Table de Peutinger, sous celui de Colonia equestris; enfin dans la Notice des cités des Gaules, sous celui de Civitas Equestrium Noiodunus. Les inscriptions l'appellent Colonia equestris, Julia equestris, Civitas equestrium.
Non indiqué
Pline, IV, c. 31. - Ptolémée, II, c. 9, 21. - Voy. H. Valesius, Notitia Galliarum, p. 149 et 229. - L. de Bochat, Mém. I, p. 69 et 76. - Haller, Helvetien unter den Römern, II, p. 101. - Forbiger, Handbuch der alten Geogr. Leipzig 1847, III, p. 230.- De Wyss, dans Arch.fûr Schw. Geschichte, VII, p. 62.- Mommsen, Mittheilungen der antiq. Gesellschaft in Zurich, X, p. 18. - Vulliemin, Der Canton Waadt, Zurich et Berne 1847, t. I, p. 47. - Pour les inscriptions, voy. ci-après [34].

REG 19
01.01.-0010
31.12.-0010
Notions sur les Allobroges données par Strabon: - " De l'Isère jusques à Vienne, capitale des Allobroges, située sur le Rhône, il y a 320 stades (45 kilom.). A quelque distance au-dessus de Vienne, se trouve Lyon, au confluent de la Saône et du Rhône. Il y a entre les deux villes une distance d'environ 200 stades (37 kilom.) en traversant à pied le pays des Allobroges, et un peu plus forte en remontant le fleuve. Jadis les Allobroges ont entrepris, au nombre de plusieurs myriades, des expéditions guerrières, mais maintenant ils cultivent les plaines et les vallées qui se trouvent dans les Alpes. La plupart d'entre eux vivent dans des villages, tandis que les plus distingués occupent Vienne, qui, jadis une bourgade, bien qu'elle portât le titre de capitale de la nation, est par leurs soins devenue une ville. Elle est bâtie sur le Rhône, qui descend des Alpes avec des eaux abondantes et impétueuses ; puis, traversant le lac Léman, il y laisse discerner son cours sur l'espace de plusieurs stades; courant ensuite entre les territoires des Allobroges et des Ségusiens, il se réunit à la Saône, près de Lyon. "
Non indiqué
Strabon, Geogr. IV, c. I, § 11.

REG 20
01.01.0068
31.12.0080
Dans les guerres civiles qui suivent la mort de Néron, les Allobroges se déclarent en faveur de Galba, et lui rendent de grands honneurs dans Vienne, leur capitale. Après la mort de Galba, Vienne est ravagée par les troupes de Vitellius. Enfin, après la mort de Vitellius, toute la Narbonaise se range sous Vespasien.
Non indiqué
Tacite, Hist. I, c. 67 et suiv. et II, c. 20 à 70. - Suetone, Vie de Vitellius, n° 9. - H. Valesius, Notitia Galliarum, p. 469.- Am. Thierry, Hist. des Gaulois, III, p. 397 et suiv.

REG 21
01.01.0074
31.12.0074
Délimitation entre les Viennois et les Ceutrons. - Cneius Pinarius Cornélius Clémens, propréteur de la Germanie supérieure, procède, en qualité de légat de l'empereur Vespasien, à la fixation des limites entre le territoire des Viennois (Gaule narbonaise) et celui des Ceutrons (appartenant à la province dite Alpes graiae et penninae, qui faisait alors partie de l'Italie). Une inscription découverte, en 1853, à Larioz, sur le versant occidental de la Forclaz du Prarion, non loin des bains de Saint-Gervais, en Faucigny, consacre cette délimitation et fait connaître l'orthographe du nom des Ceutrons (Tarentaise), appelés Centrons par la plupart des auteurs anciens. EX AVCTORITAT[E] IMP • CAES • VESPASIAN AVG • PONTIFICIS MAX TRIB • POTEST • V • COS • V DESIG • VI CN • PINARIVS • CORNEL CLEMENS • LEG • EIVS [P]ROPR EXERCITVS GERMANICI SVPERIORIS • INTER VIENNENSES ET CEVTRONAS TERMINAVIT
Non indiqué
Journal de Genève du 31 déc. 1853, incorr. - Orelli, Inscr. lat. collectio, continuée par Henzen, Zurich 1856, t. III, no 5256, incorr. - L. Renier, Revue archéologique., 1859, p. 358, estampage. - Payen, Notice jointe à la Carte de la vallée de Montjoie et des envir. de Saint-Gervais. - Indicateur d'hist. et d'antiq. suisses, Zurich 1860, p. 106. - Sur le nom Ceutrones, qui se retrouve dans deux inscriptions découvertes, l'une à Aixme, et l'autre à Bourg-Saint-Maurice, voy. Renier, loc. cit. et Aug. Bernard, dans Bull, de l'association florimontane, III, p. 74. - Sur la voie romaine qui passait dans cette localité, voy. M. D. S. t. II, p. 17.

REG 22
01.01.0077
31.12.0077
Pline l'ancien, dans son exposé sommaire de géographie, décrit toutes les provinces de l'Empire, et, en parlant de la Narbonaise, il dit qu'en raison de sa culture, de la civilisation et de l'opulence de ses habitants, elle est à la tête des provinces, si même elle n'est pas plutôt Italie que province, Italia verius quam provincia. Au nombre des peuples qui l'habitent, il cite les Allobroges, et chez ceux-ci une colonie romaine, Vienna Allobrogum. Il ne mentionne pas Genève, mais parle ainsi du cours du Rhône : Multo Galliarum fertilissimus Rhodanus amnis, ex Alpibus se rapiens per Lemanum lacum.
Non indiqué
Pline, Hist. nat. III, c. 5.

REG 23
01.01.0212
31.12.0217
L'empereur Antonin Caracalla accorde à tous les habitants de l'empire, de condition libre, le droit de cité romaine.
Non indiqué
Ulpien, lib. 22 ad Edictum (fr. 17 Dig. De statu hominum, I, 5). - Dion Cassius, LXXVII, 9. - S. Augustin, De civitate Dei, Y, 17. - Ez. Spanheim, Orbis romanus, seu ad constitutionem Anton, imper., etc. - Haubold, Opuscula academica, II, p. 639. - Zimmern, Geschichte des römischen Privatrechts, I, 123. - Voigt, Das Jus naturale, etc. II, p. 786.- Sur l'édit de Caracalla dans ses rapports avec la Narbonaise, voy. Montfalcon, Monographie de la table de Claude, Lyon, in-folio. - Benech, Mélanges de droit et d'histoire, Paris 1857, in-8°, p. 498.

REG 24
01.01.0212
31.12.0217
Genève figure dans l'Itinéraire dit d'Antonin, comme une des stations de la route conduisant de Milan à Strasbourg.
Non indiqué
Simler, Edit. Aethici et itin. Anton. Basil. 1575, in-8°.- D. Bouquet, I, p. 104. - De Fortia d'Urban, Recueil des itin. anc. Paris 1845 in-4°, p. 103. - G. Parthey et M. Pinder, Itin. Antonini Aug. Berlin 1848, in-8°, p. 165. - Quant aux essais de détermination des localités, voy. D'Anville, Géog. anc. Paris 1769. - Albanis Beaumont, Descript. des Alpes grecques et cottiennes, Paris, an. IX, in-4°, t. I, p. 107. - Grillet, Dict. histor. Chambéry 1807, t. III, p. 447. - C. Mannert, Geogr. der Griechen und Römer, Leipzig 1829, in-8°. - Reichard, Orbis terrarum antiquus, Nuremberg 1824, in-fol. - L. Cibrario, Lettre sur la route romaine qui conduisait de Piémont en Maurienne, etc. dans Mém. soc. roy. acad. de Savoie, 1830, t. IV, p. 191. - Walckenaer, Géogr. anc. des Gaules, Paris 1862, in-12. - de Vignet, Notice sur les voies romaines, etc. dans Mém. soc. roy. acad. de Savoie, 1843, t. XI, p. 355. - Bibl. univ. de Genève, avril 1848, t. VII, p. 539. - Archiv fur Schweizerische Geschichte, 1851, t. VIII, Intr. p. XXIV. - Mommsen, Mittheilungen der antiq. Gesellsehaft in Zurich, 1854, t. X, p. 63 (Milliarii) et carte. - Ducis, Voies romaines, dans Revue savois. Annecy 1861, 62 et 63. - On sait que le mille romain était de mille pas de cinq pieds, et qu'il équivaut à 1 kil. 481 met. 48 centim.

REG 25
01.01.0222
31.12.0233
Genève est mentionnée dans la Table de Peutinger
Non indiqué
D. Bouquet, I, p. 112.- Conrad Mannert, d'après Scheyb, Tabula itineraria Peutingeriana, Lipsiae 1824, fol.- De Fortia d'Urban, Recueil des itin. anc. Paris 1845, in-4°, p. 228. - L. Renier, Itin. rom. de la Gaule, Paris 1850, in-12. - Cette carte paraît avoir été dressée pour l'usage des armées romaines, car elle contient pour tout l'empire l'indication des chemins que suivaient ces armées, ainsi que de leurs principales stations, avec la marque de la distance entre chacune de celles-ci; mais le tout est dessiné sans aucune exactitude géométrique ou topographique. La seule copie authentique que l'on possède de cette carte, est un grand rouleau en parchemin qui a environ vingt pieds de longueur sur un de largeur. Les caractères sont en écriture lombarde, que l'on estime dater du treizième siècle. Elle fut tirée de la poussière d'une bibliothèque au commencement du seizième, et fut appelée Tabula Peutingeriana du nom de son premier possesseur, Conrad Peutinger. Elle est aujourd'hui conservée dans la bibliothèque imp. de Vienne. L'édition regardée comme la plus exacte est celle de Scheyb, revue par Conrad Mannert ; néanmoins M. Alfred Maury y a signalé quelques erreurs; voy. Revue arch. oct. 1862. - Vu la rareté des éditions de cette carte, nous en donnons ici la section qui concerne les Gaules.

REG 26
01.01.0323
31.12.0363
Ammien Marcellin, décrivant les Gaules, les distingue en douze provinces, dont l'ancienne Narbonaise forme deux : la Narbonensis, chef-lieu Narbonne, et la Viennensis, chef-lieu Vienne ; il est le premier auteur qui parle du pays appelé Sapaudia.
Non indiqué
Ammien Marcellin, XV, c. 11. - La formation de la province Viennoise avait eu lieu probablement à l'époque de Constantin. Voy. Walkenaer, Géogr. des Gaules, Paris 1862, t. II, p. 328.

REG 27
01.01.0381
31.12.0381
Concile d'Aquilée. Diogenès, évêque(de Genève?), y assiste. Concilium aquilejense tempore Damasi Papae I celebratum. Episcopi qui huic concilio interfuerunt ... Diogenes episcopus Genuensis, etc. - Les actes de ce Concile constatent un démembrement de la Viennoise, constituant une nouvelle province sous le nom de Narbonensis secunda, chef-lieu Aix (en Provence).
Non indiqué
Labbe, Concilia, II, p. 979. - Mansi, Concilia, III, p. 602. - La signature ci-dessus a été attribuée généralement à Diogenus qui figure en tête de la plus ancienne liste manuscrite des évêques de Genève, connue sous le nom de Liste de la Bible de Saint-Pierre, M. D. G. t. V, p. 358. Cependant quelques auteurs combattent cette attribution, estimant que l'episcopus genuensis du concile d'Aquilée doit s'entendre de l'évêque de Gênes. - Voy. Baulacre, oeuvres hist. et litt. I, 316. - Gelpke, Kirchengeschichte der Schweiz, Bern 1856, I, p. 19.

REG 28
01.01.0395
31.12.0405
Division politique et administrative des Gaules d'après la Notitia dignitatum imperii romani tam civilium quam militarium. - Cette Notice, que l'on croit avoir été dressée sous l'empereur Honorius, après le partage de l'empire, fait connaître les noms de toutes les dignités tant civiles que militaires, ainsi que les divisions administratives pour l'empire d'Orient et pour celui d'Occident. Chacun d'eux était partagé entre deux Préfectures qui étaient, pour l'Occident, l'Italie et les Gaules.- Le Préfet du prétoire des Gaules, dont la résidence était Trêves, avait sous son administration trois diocèses : l'Espagne, la Bretagne et les Gaules. Chacun de ces diocèses était gouverné par un Vice-Préfet, Vicarius, et divisé en provinces. - Les provinces des Gaules étaient au nombre de dix-sept, savoir : Viennensis, Lugdunensis prima, Germania prima, Germania secunda, Belgica prima, Belgica secunda, Alpes maritimae, Alpes penninae et graiae, Maxima sequanorum,, Aquitania prima, Aquitania secunda, Novempopuli, Narbonensis prima, Narbonensis secunda, Lugdunensis secunda, Lugdunensis tertia, Lugdunensis senonia. - Enfin les six premières de ces provinces étaient gouvernées par des Proconsuls, Consulares, et les onze dernières par des Présidents, Praesides.
Non indiqué
Phil. Labbe, Notitia dign. Parisiis 1651, in-12.- Duchesne, Hist. Francor. script. I, p. 1-4.-Ed. Böcking, Notitia dign., Bonn 1839-53, m-8°, t. II, p. 13 et 71.

REG 29
01.01.0395
31.12.0405
Division en civitates de chacune des provinces des Gaules. - Cette division est mentionnée dans un document dont il existe plusieurs manuscrits datant d'époques différentes, savoir :

A. Notitia provinciarum et Civitatum antiquae Galliae, Honorii Augusti, ut videtur, temporibus condita. D'après cette Notice, que l'on suppose être du temps d'Honorius, Genève était la première, après la métropole, mentionnée parmi les civitates de la province Viennoise. Provincia Viennensis numéro XIII. Metropolis civitas Viennensium (Vienne). Civitas Genavensium (Genève). Civitas Gratianopolitana (Grenoble). Civitas Albensium, al. Alpensium (Aps, près Viviers). Civitas Deensium (Die). Civitas Valentinorum (Valence). Civitas Tricastinorum (Saint-Paul-Trois-Châteaux). Civitas Vasensium (Vaison). Civitas Aurosicorum (Orange). Civitas Cabellicorum (Cavaillon). Civitas Avennicorum (Avignon). Civitas Arelatensium (Arles). Civitas Massiliensium (Marseille). Quant à la province Maxima Sequanorum, on y distinguait quatre civitates : Metropolis civitas Vesonciensium (Besançon), civitas Equestrium Noiodunus (Nyon), civitas Elvitiorum Aventicus (Avenches), civitas Basilensium (Bâle); puis on y trouvait trois castra: Vindonissense, Ebredunense, Rauracense, et un portus Abucini (Port-sur-Saône).
Publiée en premier lieu par Sirmond, Concil. Gall. 1629, t.I, Préface.- Duchesne, I, p. 4. - D. Bouquet, I, p. 122. - Voy. Böcking, II, p. 471.- La division de l'empire romain en provinciae et civitates a généralement servi de base à la circonscription ecclésiastique au moyen âge, les chefs-lieux des civitates étant devenus sièges d'évêchés, et l'évêque du chef-lieu de chaque provincia ayant obtenu pins tard la suprématie sur les autres prélats de la province. Voy. Guérard, Division territ, de la Gaule, Paris 1832, p. 42, 80 et passim.

B.Capitulatio de nominibus regionum Galliae, ex duobus pervetustis codicibus manuscriptis qui asservantur in bibliotheca viri illustris Francisci Thuani, Iacobi Augusti filii. Ces manuscrits publiés par Duchesne, donnent, pour la province Viennoise, les mêmes civitates que la Notice ci-dessus (A) en ajoutant civitas Carpentoratensium (Carpentras). En outre, Genève y est désignée sous le nom de civitas Genevensium idem et Palustria.
Duchesne, I, p. 6-7. - D. Bouquet, II, p. 1-3. - Le mot palustris signifie marécageux, mais on ignore si c'est en raison de la situation de Genève, ou du caractère de la région dont elle était le chef-lieu, que l'épithète de palustria a été donnée à cette civitas.

C. Notitia provinciarum vel civitatum regionis Galliae, ex codicibus clarissimi Philiberti de Sault, senatoris Burdegalensis.
Ces manuscrits publiés par Duchesne, I, p. 12-14, ne diffèrent des précédents que par l'addition ou la suppression d'une ou deux civitates, autres que Genève. - D. Bouquet, II, p. 8-9.

D. Un dernier manuscrit de cette notice, celui dit de Petau, mentionne Gondebaud et est d'une date évidemment postérieure aux précédents. Voy. ci-après : [47].

REG 30
01.01.0420
31.12.0440
L'auteur de la vie de saint Romain (fondateur, avec son frère Lupicin, du couvent de Saint-Claude, Jura) mentionne un voyage que ce religieux aurait fait à Genève, les guérisons de lépreux qu'il y aurait opérées, et les honneurs dont il y aurait été entouré à son arrivée et à son départ. Cumque digressus Genavam, etc.
Non indiqué
Bollandistes, Acta sanctorum, XXVIII Févr. t. III, p. 741, §§ 15 et 16.

REG 31
01.01.0420
31.12.0440
Saint Eucher, évêque de Lyon, mentionne Isaac, évêque de Genève, comme étant mort depuis peu de temps, et comme ayant raconté à des personnes dignes de foi l'histoire des martyrs de la légion thébéenne, histoire qu'il aurait apprise de l'évêque Théodore. Ab idoneis auctoribus rei ipsius veritatem quaesivi... qui affirmabant ab episcopo Genavensi sancto Isaac, hunc quem retuli passionis ordinem cognovisse, qui, credo, rursum haec retro a beatissimo episcopo Theodoro (Octodurensi sive Sedunensi) viro temporis anterioris acceperat.
Non indiqué
D. Ruinart, Acta primorum martyrum, Amst. 1713, fol. p. 274. - Voy. Chifflet, Eclairciss. sur la vie de S. Paulin, Dijon 1662. - Briguet, Vallesia christiana, Seduni 1744, in-8°, p. 48. - Baulacre, oeuv. hist. et litt. t. I, p. 320, et t. II, p. 47. - Gelpke, Kirchengesch. der Schweiz, I, p. 31 et 52. -Cet évêque ne figure pas sur la liste de la Bible de saint Pierre, M. D. G. t. V, p. 358.

REG 32
08.11.0441
08.11.0441
Salonius, évêque (de Genève?), assiste au premier concile d'Orange.
Concilium arausicanum sub die VI. Idus novembris, Cyro consule, anno CCCCXLI, Valentin. III Aug. XVII°, Leonis I Papae secundo...Salonius episcopus subscripsi....
Sirmond, t. I, p. 75.- Labbe, Concilia, III, p. 1452. - Mansi, t. VI, p. 442. - Les Bénédictins de Saint-Maur Hist. litt. de France, t. II, p. 434, l'appellent Sanctus Salone, ep. Genuae in Gallia; ils estiment qu'il était évêque de Genève et fils de Saint-Eucher, évêque de Lyon. - La liste dite de la Bible de Saint-Pierre ne renferme pas le nom de Salonius, mais au n° 3 celui de Salvanius, M. D. G. t. V, p. 358. - Voy. Baulacre, oeuv. hist. et litt. t.I, p. 321.

REG 33
01.01.0431
31.12.0451
Salonius, évêque (de Genève?), écrit, avec deux autres évêques, Veranus et Ceretius, au pape Léon I, pour approuver la lettre que le pontife se propose d'adresser à l'évêque de Constantinople. Ils lui demandent, toutefois, d'y faire quelques changements. Sancta manu vestra emendatam.... Salonius, venerator vester, apostolatum vestrum in Domino saluto.
Non indiqué
Labbe, Concilia, III, p. 1434,