TIROIR 33 PAQUET CINQUIEME

La Comba [La Combe]

33/5/1
La Comba [La Combe]
Original et Copie
1504

ABBERGEMENT. L'abbé Jean d'Allinge [Allinges] abberge à Louis Rappet de Saint-Maurice et à Françoise fille de Pierre Rossat et à leurs propres descendants naturels et légitimes seulement les deux pentes de la vigne de la Combe, à peu près en entier, avec un peu de verger au bas, pour le tier fruit et 20 florins d'introge, à condition que lesdits abbergataires, le tout conformément à un plus ancien abbergement de 1498, seroient en droit de prendre à l'Abbaye une journée de charretées du fumier, et que d'un autre côté, ils ne pourroient jouir de cette vigne qu'après le décès de ceux qui la tenoient alors.

N.B. On joint à cet acte une notte de l'abbé Quaretery où il rappelle de plus anciens abbergemens, savoir des années 1412 et 1452 où il n'est point parlé de fumie,r mais dont jusqu'ici je n'ai pu trouver les auriginaux.


1623

Prononciation par laquelle il est décidé que les abbergataires de la vigne de la Comba sont obligés de couper, si l'abbé le veut, tous les arbres qui y étoient, sauf ceux sous le Sex contre le chemin.

Voir aussi Liber Bernæ, fol. 19

3 documents cotés :
CHA 33/5/1~01
CHA 33/5/1~02
CHA 33/5/1~03

 

33/5/2
La Comba [La Combe]
Original et copie
1674 et 1675

PROCES. Il y eut en ces années un procès entre l'Abbaye et Jaques Rapet et consorts ; ceux-ci refusants le tiers du vin dû à l'Abbaye, sur le prétendu refus que faisoit l'Abbaye de leur livrer le fumier promi. L'affaire fut portée devant le gouverneur d'Aigle et ensuite à Berne ; et elle fut si mal menée de la part du prieur Dorrey qu'au bout du compte, l'Abbaye fut obligée de reconnoître qu'elle devoit le fumier, et de rembourser 464 florins à Mr Rapet et consorts pour les frais. On peut voir les paperasses qui concernent ce procès sous le N° 2 [33/5/2] avec une sentence de la chambre des appellations en allement contre l'Abbaye.

13 documents cotés :
CHA 33/5/2~01
CHA 33/5/2~02
CHA 33/5/2~03
CHA 33/5/2~04
CHA 33/5/2~05
CHA 33/5/2~06
CHA 33/5/2~07
CHA 33/5/2~08
CHA 33/5/2~09
CHA 33/5/2~10
CHA 33/5/2~11
CHA 33/5/2~12
CHA 33/5/2~13

 

33/5/3
La Comba [La Combe]
Original
1707

ECHANGE. FIEF. DIME. Acte par lequel l'Abbaye affranchit de la cense de 6 sextiers, 12 pots de vin blanc et quelques deniers deux vignes, l'une de 6 fossoriers au Lardet et l'autre d'environ 1 pose sur Crie en faveur du baron Jean B. Rappet, ne se réservant ladite Abbaye que le droit de fief, le dîme de 3 sous mauriçois de cense sur chacune de ces vignes ; et en contre échange, ledit Rappet remet à l'Abbaye la vigne de la Comba qu'il tenoit en abbergement à tier fruit, et astraint sa possession de beau regard [Beauregard] sous fief de l'Abbaye, et 3 sous mauriçois de cense.

N.B On voit au bas de cet acte que l'Abbaye a payé 164 florins de laud à LL. EE. pour cet échange.

1 document coté :
CHA 33/5/3

 

<page 582>

1714

Legat. Claudine Jacoudi, femme de Joseph Grevez de Morsinaz habitant à Saint-Maurice, a légué à l'Abbaye 2 fossoriers de vigne à l'Estellex de Saint-Maurice au lieudit La Comba qu'elle avoit acheté en 1702 de Claude Biollay de Daviaz, et cela pour une messe annuelle à Notre-Dame du Sex, ainsi que l'atteste l'abbé Camanis [Nicolas François Camanis] au dos de l'acte dedit acquis de 1702.

Voir aussi Nottes sur les chappelles de Saint-Maurice.

33/5/4
La Comba [La Combe]
Original
1721

REMISE. Les héritiers d'Etienne Guillot, maître maçon habitant à Saint-Maurice, remettent et abandonnent à l'Abbaye 2 fossoriers de vigne sises en la Comba de Convallou près de l'Arsillier, qu'il avoit acheté en 1686 de Claude Biollay de Massonger [Massongex], astrainte au fief de l'Abbaye, et sous le tiers fruit avant ce déguerpissement.

1 document coté :
CHA 33/5/4

 

33/5/5
La Comba [La Combe]
Original
1724

ACQUIS. Joseph Barlattey habitant à Saint-Maurice, agissant au nom de ses filles Marie et Pernette, remet et abandonne à l'Abbaye 2 fossoriers et demi de vigne situées en la Comba jouxte la vigne de l'Abbaye d'orient et de couchant, celle des enfans de Joseph Motiex de vent, et celle de Mrs Preux de bise, et cela en payement de la somme de 20 écus petits poids due en vertu d'une obligation crée en 1721 et de 11 écus blancs dus d'allieur pour des amodiations de certaines vignes en Chabloz.

1 document coté :
CHA 33/5/5