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CH > AASM > CHA > 072 > 003

          
            
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Déclaration faite le 12 mars 1754 à M. l'abbé Jean Joseph Claret par Jean Georges Maret, alors curé de Leytron et ci devant curé d'Outre-Rhône. Il déclare : 1° que de la somme de 2'000 florins, léguée M. le feu ancien prieur Jean Louis Favre, il en a placé 1'500 pour l'acquisition du pré dit du Rafort, d'une petite pièce de pré en la Rouvinaz et d'un marais en la Blettaz, le tout provenant de Madame Madeleine Farquet, femme du banneret du Fay, et les 500 florins restant ont servi à l'acquisition et la réparation d'une vigne sise au terroir de Dorénaz ; 2° qu'il a employé les 200 florins provenant de Madeleine Rouiller, avec une petite obligation de 10 écus appartenant à la cure, à l'acquisition d'une vigne sise au vignoble de Dorénaz, jouxtant la vigne de ladite cure ; 3° d'avoir reçu du prédit ancien prieur Jean Louis Favre 50 écus de petit poids, par lui légués pour le luminaire de l'église, et d'en avoir employé 10 écus à l'acquisition d'une vigne sise aux Lentillières, jouxtant les vignes de la cure, et les autres 40 restant, avec 23 écus qu'il confesse avoir pris de l'argent de ladite cure, à l'acquisition d'une vigne sise en Dorénaz, jouxte celle de ladite cure, et d'un marais sur Dorénaz susdit ; 4° enfin, qu'il confesse avoir reçu de M. le chanoine Stefan Roten, chantre de la cathédrale de Sion, 37 écus petit poids pour la fondation de 3 messes à dire aux Quatre Temps de mars, et qu'il les a employé à l'acquisition d'une vigne aux Lentillières, jouxte la vigne de Pierre Maurice Blanchu d'orient.
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On ajoute ici une instruction préparée par feu M. l'abbé Jean Joseph Claret pour la visite de l'église d'Outre Rhône en 1755 où, entre autres choses, il marque que l'Abbaye a payé pour le choeur de dite église 150 écus petit poids, et souhaite qu'on s'informe si le legs de 50 écus donné par le prédit ancien Jean Louis Favre] pour le luminaire de dite église, doit être censé être fait pour le luminaire que doit fournir le curé, ou pour celui que doivent fournir les paroissiens ou les confrairies. Si on décide en faveur de ceux-ci, il prétend qu'ils doivent restituer les 23 écus qu'on y a joint de l'argent de la dot de la cure.