Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici

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Etiquette
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Acte de fondation de l'hôpital du château de Bracon : Jean, comte de Bourgogne a légué par son testament entre autres choses, 1) 500 livres estévenantes destinées à acheter la place et à construire les bâtiments et la chapelle d'un hôpital à Bracon ; 2) 100 livres pour les ornements de ladite chapelle ; 3) 1'500 livres pour former la rente dudit hôpital (voulant que la rente de la première année servit à procurer des lits et autres meubles nécessaires audit hôpital) ; 4) 1'000 livres destinées à acheter une rente pour faire une aumone de 6 deniers à chaque pauvre advenant à chaque Saint Michel - ladite rente doit être entre les mains du chanoine de Saint-Maurice qui devra demeurer dans ledit hôpital et être distribuée avec le conseil du prieur de Saint-Michel de Salins par des frères mineurs appellés pour cela - . Mahaut, soit Mathilde, veuve dudit comte, en exécution du susdit testament, après avoir acquis l'emplacement et construit les bâtiments dudit hôpital et de sa chapelle et fourni l'un et l'autre des choses nécessaires, lui assigne pour rente la cense annuelle de 322 livres 12 deniers, monnaie estévenant, pesant en partie sur la Grande Saunerie, en partie sur d'autres rentes, biens et terres énoncées dans cet acte. Le tout a été fait du consentement et participation de sa fille Jeanne, reine de France, comme héritière de sondit mari et déjà propriétaire d'une partie de ces biens. Suivant le même acte, Jean de Capella, trésorier de Mahaut pour la Franche-Comté, contribua à cette bonne oeuvre en donnant une rente annuelle de 30 livres, dont 12 livres seraient pour l'entretien de l'un des trois chapelains, lesquels seraient tous les trois perpétuellement à la nomination ou collation de ladite comtesse ou de sadite fille et leurs successeurs, comtes de Bourgogne et seigneurs de Salins, ainsi que le recteur laïc et la maîtresse femme dudit hôpital dont ladite comtesse détaille les obligations et la manière du gouvernement dans le reste dudit acte
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Copie de l'acte de fondation de l'hôpital du château de Bracon par Jean comte de Bourgogne et Mahaut d'Artois
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Mahaut d'Artois comtesse de Bourgogne, en exécution du testament de son époux le comte de Bourgogne, elle assigne 1'000 livres de rente annuelle sur la saunerie de Salins pour une donnée, soit aumône, à faire à chaque fête de Saint-Michel. Le tout du consentement de sa dite fille Jeanne, reine de France
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Mahaut d'Artois, comtesse de Bourgogne et dame de Salins, à la teneur du testament de son défunt époux, Othon IV de Bourgogne, fonde dans l'hôpital de Bracon deux chapellenies qui devront être conférées par elle ou ses successeurs à perpétuité, à des personnes ecclésiastiques qui soient prêtres ou qui le deviennent dans l'année, sous peine de nullité de leur collation. Lesquels chapellains seront obligés de dire la messe chaque jour dans l'hôpital et d'y administrer les sacrements aux malades et elle établit comme premier chapelain régulier Jean de Fondremant, prêtre, chanoine de l'église Saint-Maurice de Salins
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Mahaut d'Artois, comtesse de Bourgogne et dame de Salins, à la teneur du testament de son défunt époux, Othon IV de Bourgogne, fonde dans l'hôpital de Bracon deux chapellenies qui devront être conférées par elle ou ses successeurs à perpétuité, à des personnes ecclésiastiques qui soient prêtres ou qui le deviennent dans l'année, sous peine de nullité de leur collation. Lesquels chapellains seront obligés de dire la messe chaque jour dans l'hôpital et d'y administrer les sacrements aux malades et elle établit comme premier chapelain régulier Jean de Fondremant, prêtre, chanoine de l'église Saint-Maurice de Salins
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Mahault, comtesse de Bourgogne, à teneur du même testament, fonde dans ledit hôpital de Bracon deux chapellenies qui devront être conférées par elle ou ses successeurs à perpétuité comtes ou comtesses de Bourgogne et seigneurs ou dames de Salins à des personnes ecclésiastiques qui soient prêtres ou qui le deviennent dans l'année, sous peine de nullité de leur collation. Lesquels chapelains seront obligés de dire la messe chaque jour dans l'hôpital et d'y administrer les sacrements aux malades à tour de rôle par semaine, en sorte que, quand ce sera la semaine de l'un pour dire la messe, l'autre sera tenu d'administrer les sacrements. Réservant la dite comtesse que l'une de ces chapellenies devra être conférée quand l'abbé de Saint-Maurice le souhaitera à l'un de ses chanoines qui, outre son habitation dans l'hôpital de même que l'autre chappelain séculier, y aura sa table avec le recteur et 100 sous chaque année pour son vestiaire; pendant que l'autre n'aura que son habitation et 12 livres de rente annuelle. Elle établit pour premier chapelain régulier Jean de Fonteromano et règle que, lorsque l'abbé de Saint-Maurice ne voudra pas y nommer l'un de ses chanoines, on établira un prêtre séculier avec 10 livres de rente annuelle,
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Lettre de Marguerite duchesse de Bourgogne à l'abbé de Saint-Maurice, Barthélemy de Bartholomeis, où elle prie l' Abbé de retirer de l'hôpital de Bracon frère Jean de Cromary, son moine, car de vie et conversation dissolue, et de lui en substituer un autre
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lettre de Philippe, roi de France, duc de Bourgogne, à l'abbé de Saint-Maurice, Barthélemy de Bartholomeis, où il demande à l' Abbé de retirer de l'hôpital de Bracon frère Jean de Cromary, son moine, car de vie et conversation dissolue, et de lui en substituer un autre
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Lettre d'Hugues de Charnol, abbé de Golia,où il recommande à l'Abbé de Saint-Maurice, Barthélemy de Bartholomeis, Jean de Cromary qu'il n'a jamais rien entendu contre sa conduite, qu'il est même prêt de déposer en sa faveur, en étant requis, et qu'il a même procuré de grands avantages au dit hôpital, en sorte qu'on y en peut pas établir un plus digne
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Lettre du recteur de l'hôpital de Bracon, Jean Lengrete, à l'abbé de Saint-Maurice, Barthélemy de Bartholomeis, qui se déclare aussi contre Jean de Cromany et demande un autre chanoine à l'Abbé pour lui succéder
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Note des revenus de la chapellanie régulière de l'hôpital de Bracon
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Vidimus de de deux actes en trait avec l'hôpital de Bracon.
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L'abbé de Saint-Maurice, Barthélemy Sostion, confère la charge de chapelain de l'hôpital de Bracon à Amédée de Collumberio, chanoine de Saint-Maurice, à la place de Claude de Valle, chanoine de l'Abbaye coupable d'homicide
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Lettre de Guillaume Colin, Maître de l'hôpital de Bracon, à l'abbé de Saint-Maurice, Jean Miles, où il prétend que le spolium d'un chapelain régulier mort en 1551, doit rester à l'hôpital
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Lettre de Guillaume Colin, Maître de l'hôpital de Bracon, à l'abbé de Saint-Maurice, Jean Miles, à propos de plusieurs questions financières
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Lettre d'Estienne Marceret, chargé de l'expédition du sel à Salins, prie l'Abbé de Saint-Maurice, Jean Miles, de s'intéresser auprès du prévot de Saint-Bernard en faveur de son frère religieux en Gollie, pour lui faire obtenir la collation du petit bénéfice de cet oratoire, exhortant d'ailleurs l'Abbé d'envoyer un de ses religieux pour la chapellanie régulière de l'hôpital vacante
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M. Colin, maître de Bracon, prie de son côté l'abbé de Saint-Maurice d'instituer dans la chapellanie de l'hôpital de Bracon, en place de Jean Frechier, un pauvre chapellain nommé Bernard Poncet qu'il lui a envoyé et dont l'entrée en ce bénéfice fera plaisir à tous les officiers de la saunerie, etc. Il lui marque aussi un mot de l'oratoire nommé Notre Dame de Montjoux, de la collation du prévôt de Saint-Bernard, conseillant audit Abbé de la prendre pour lui affin d'en pouvoir faire plaisir à quelque homme de bien.
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Jean Miles, abbé de Saint-Maurice, à la demande de Guillaume Colin, confère à Bernard Poncet la prébende de la chapelle de Bracon vacante par la mort du religieux Jean Frechier

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