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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici

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Il s'éleva en cette année un grand différend au sujet des digues du Rhône rière Vernayaz et Miéville, où ledit fleuve fait limite à la jurisdiction de Salvan. Girard Albi, vice-châtelain, et ceux de Saint-Maurice ayant fait faire du côté opposé du Rhône une digue offensive pour jeter le Rhône par un bras contre les possessions de ceux de Vernayaz et le faire tomber sur le bas de la porte de la Balmaz et fortifier ainsi ce lieu, ceux de Vernayaz firent une contre-digue pour contenir le Rhône dans son ancien cours en droiture et tâcher de préserver leurs possessions sises entre le Rhône et le grand chemin tendant à Martigny. Ledit vice-châtelain, accompagné de divers ouvriers de Saint-Maurices, se disant autorisé à cela de part le duc de Savoie, se transporta sur les lieux pour faire détruire au bas du Trient ladite contre-digue de ceux de Salvan et faire entrer le Rhône de ce côté-là. l'abbé et le sacristain, seigneurs d'Ottanel et de Miéville, s'étant aperçus de cela, s'y transportèrent aussi pour, avec ceux de Salvan, empêcher ce désordre. Il y eut à ce sujet une grande dispute. Enfin, l'abbé et le sacristain, comme seigneurs de jurisdiction dans ledit lieu, défendirent audit vice-châtelain et à ceux de Saint-Maurice de toucher à ladite contre-digue et à ce terrain, sous peine de 10 livres contre chaque contrevenant, et protestèrent pour tous les dommages qui en arriveraient tant aux possessions des particuliers qu'aux droits de fief et de jurisdiction en changeant le cours du Rhône. Sur quoi, ledit vice-châtelain ordonna de son côté à ses gens de Saint-Maurice de travailler incessamment à la destruction de ladite contre-digue etc. C'est de quoi l'abbé fit faire un verbal par Jacques Madée, notaire, présent avec témoins, afin de pouvoir demander ensuite justice contre les infracteurs de sa jurisdiction et de ses droits.
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Plan sommaire de région de Vernayaz à l'occasion d'un conflit sur le détournement du cours du Rhône
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Suite à un litige entre habitants de Martigny et ceux de Salvan, Aymon, évêque de Sion, appelle Jean de La Tour, seigneur de Châtillon en Valais, et Humbert de Villette, seigneur de Chevron, à lancer une enquête sur cette affaire et fixe des délais. On ne voit pas en quoi les différends consistent.
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Litige et accord entre habitants de Salvan et de Finhaut qui prétendent que leurs pâturages s'étendent rière Emosson jusqu'à la Ravine Blanche et à l'arrête du Perron, et ceux de Vallorcine qui prétendent que leur domaine et territoire s'étend à Emosson jusqu'à l'eau de Barberine. Avec la médiation de Hugues d'Avisio, chanoine de Tarentaise, et Jean de Collombey, chanoine de Saint-Maurice, on fixe la nouvelle frontière entre un rocher qui est sur l'Echerchyn par le pied dudit rocher, avec une croix ou borne qu'on y doit planter, et un autre grand rocher qui suit vers l'eau de Barbarine.
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Il s'était élevé les années précédentes entre ceux de Salvan et Finhaut, et les Vallorcins une difficulté qui avait occasioné plusieurs injures, torts et violences parmi eux. Les premiers prétendaient que leurs pâturages s'étendaient rière Emosson jusqu'à la Ravine Blanche et au Chantel du Perron; les seconds prétendaient au contraire que le domaine et territoire de Vallorcine s'étendait à Emosson jusqu'à l'eau de Barberine. Enfin, comme on ne trouvait plus les vieilles bornes, on en vint amiablement à un nouveau limitage selon lequel on établit pour confins entre les pâturages et jurisdiction de part et d'autre, savoir un rocher qui est sur l'Echerchyn par le pied dudit rocher, avec une croix ou borne qu'on y doit planter, et un autre grand rocher qui suit vers l'eau de Barbarine, en sorte que ce qui est dessus ces limites appartient à l'abbé et à Salvan et le dessous, tendant toujours par la frête dudit rocher, est de Vallorsine.
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Mermet, seigneur de Thoire à Evian, quitte Barthélemy de Bartholomeis, abbé de Saint-Maurice, et ceux de Salvan de tous les torts, captures, gages, meurtres que lui et les siens en ont reçus l'année passée vers la Saint-Laurent, et l'abbé quitte pareillement ledit Mermet et les siens et ordonne que ceux qui sont restés encore ses prisonniers à Chillon, soient mis en liberté. Avec annonce du sceau par l'official de Genève.
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Hugues, dauphin, seigneur de Faucigny, d'une part, Ulrich, abbé de Sixt, et les habitants de Sixt , d'autre part, s'engagent à défendre les biens de l'abbaye de Saint-Maurice et les droits des gens de Salvan, en particulier, de maintenir la liberté que ceux-ci ont de faire paître leur bétail dans les montagnes d'Emosson, de Barberine, de Fenestral et d'Emaney.
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On voit aussi par deux lettres de 1650 que l'abbé Pierre Maurice Odet avait dessein de renouveler la croix de Saint-Maurice gravée sur le pont de l'Islaz, mais le doyen de Salanche, comme seigneur au nom de son Chapitre à cause du prieuré de Chamonix de Vallorcine, n'y voulut pas entendre sans l'intervention des gens du duc, ce qui fit probablement échouer ce projet
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Malgré tous les titres que l'on vient de coter, les Vallorcins et même les officiers du roi de Sardaigne formaient toujours de temps en temps des prétentions sur la plus grande partie de la montagne d'Emosson, savoir depuis la Barberine. Enfin, l'Etat de Valais s'étant entendu avec le roi de Sardaigne pour faire la délimitation des deux Etats du côté de Martigny et de Salvan, les députés de part et d'autre (savoir M. l'intendant Tavient et MM. de Kalbermatten et de Courten, avec M. le procureur Claret de la part de l'Abbaye, et MM. les ingénieurs Pillian et Rovera) s'assemblèrent, levèrent les plans de part et d'autre, les confrontèrent, les signèrent et se communiquèrent respectivenemt leurs titres.
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Plan des montagnes d'Emosson et Barberine , appelée Chesery en Savoie, possédées par l'abbaye de Saint-Maurice, les hommes de Finhaut et de Salvan.
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Plan des montagnes de L'Emousson et Barbarine possedées par l'Abbaye de Saint-Maurice et ses hommes de Salvant et Fignaux (Finhaut), établi par les ingénieurs Giuseppe Maria Gilliano et Isaac Gamaliel de Roverend le 28 août 1733. Le document est contresigné par les députés De Tanieri, De Kalbermatten et Courten des sept dizains du Haut Valais, et par le procureur Claret de l'abbaye de Saint-Maurice. Echelle 1.5 cm : 100 toises (Eschelles de 900 toises de six pieds de France). L'échelle est aussi indiquée 1 cm : 50 trabur (Eschelle de 600 Trabur de Piemont).
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