Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici

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Après la mort de l'abbé Pierre de Sigismond, arrivée le 25 septembre 1286, les chanoines de l'abbaye, assemblés capitulairement le 26, choisirent le 18 octobre pour le jour de l'élection d'un nouvel abbé. Auquel jour, étant de nouveau assemblés, ils élurent trois d'entre eux, savoir le sacristain, l'aumônier et le chantre, et firent un compromis entre leurs personnes, promettant tous de reconnaître pour abbé celui qu'ils choisiraient et éliraient pour cette dignité, avant qu'une bougie de cire allumée fut consumée, leur permettant de choisir la personne qu'ils voudraient, qu'elle fût du corps du chapitre ou qu'elle fût étrangère. Le compromis fut accepté par lesdits trois chanoines qui, après s'être retirés à part pendant un moment et étant revenus en présence des autres, déclarèrent qu'ils avaient unanimement postulé par élection ou élu par postulation pour abbé frère Girard, prieur de Saint-Bernard de Troyes de l'Ordre Saint-Augustin, appartenant à la maison du Grand-Saint-Bernard. Laquelle élection ou postulation fut unanimement acceptée, avant que ladite chandelle fût consumée. Ensuite de quoi on retourna au choeur, on fit sonner les cloches et on chanta le Te Deum comme de coutume. Cet acte, adressé au pape Honorius IV qu'on supplie de confirmer cette élection et daté du 19 octobre 1286, est signé avec paraphe par 18 chanoines prêtres, 4 diacres, dont deux de Chastonay, et par un sous-diacre.
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Les chanoines, rassemblés le 21 octobre 1286, après avoir rappelé l'élection d'un nouvel abbé de leur monastère soumis immédiatement au Saint-Siège, députent en qualité de leurs procureurs les chanoines Amédée de Mutignié et Rodolphe de Chastonay pour aller présenter au nouvel élu le décret de son élection et ensuite aller prier le cardinal Jean Chollet, légat en France, de l'examiner et le confirmer.
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L'abbé Jaques d'Ayent étant mort, frère Pierre de Collumberio, sacristain, frère Rodolphe de Chastonay, recteur de la maison d'Aigle, Jean Boneti, chanoine et official de Sion, et Rodolphe de Fochiauz, chanoine et official d'Aoste, choisis tous les quatre par compromis de la part de tout le chapitre de l'abbaye pour élire un nouvel abbé, jetèrent les yeux sur frère Barthélemy, prieur de Notre-Dame de Suze, de l'ordre de Saint-Augustin, docteur en droit. Laquelle élection étant aussitôt publiée le mardi avant la fête de saint Thomas apôtre, fut aussitôt acceptée et confirmée par tous les religieux, savoir: 15 prêtres, entre lesquels était Jean, prieur et recteur de la maison de Vétroz, François, prieur de Semur, Thomas de Bersatoribus, prieur de Saint-Michel Tarentaise, Jean de Billens, curé d'Aigle, Jean de Collumberio, recteur de la maison de Choëx, par 3 diacres dont Reymond de Saint-Germain, recteur de la maison d'Ollon, par 5 sous-diacres, entre lesquels Pierre de Villarsel, recteur de la maison d'Oron, et enfin par un clerc, sans qu'aucun de ces religieux porte la qualité de prieur, non plus que dans l'élection précédente, et de plus, sans qu'on fasse mention dans celle-ci d'aucun agrément ou confirmation du Saint-Siège.
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Après le décès de l'abbé Barthélemy Bouvier, 14 chanoines s'étant assemblés capitulairement le 11 juillet 1463 élurent unanimement et par suffrages publics pour leur abbé Guillaume Bernardi, leur confrère présent, lequel, ayant accepté cette élection faite par la voie du Saint-Esprit, on la publia, on fit sonner les cloches, et le Te Deum fut chanté. Ce fut le plus ancien chanoine qui présida à cette élection, aucun n'y paraissant comme prieur, et après qu'elle fut faite, les autres chanoines accompagnèrent l'élu jusqu'à sa maison d'habitation.
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L'élection de Barthélemi Sostion pour succéder à l'abbé Jean Bernardi d'Allinges se fit le 29 décembre 1520 (n.s.) par le chapitre, composé alors de 14 chanoines, l'élu compris. C'était Wifrid de Castellario qui y présidait en qualité de plus ancien chanoine.
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L'élection de Barthélemi Sostion pour succéder à l'abbé Jean Bernardi d'Allinges se fit le 29 décembre 1520 (n.s.) par le chapitre, composé alors de 14 chanoines, l'élu compris. C'était Wifrid de Castellario qui y présidait en qualité de plus ancien chanoine.
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L'élection de Barthélemi Sostion pour succéder à l'abbé Jean Bernardi d'Allinges se fit le 29 décembre 1520 (n.s.) par le chapitre, composé alors de 14 chanoines, l'élu compris. C'était Wifrid de Castellario qui y présidait en qualité de plus ancien chanoine.
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Cahier renfermant la copie de divers actes passés lors de l'élection de l'abbé Barthélemy Sostion
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Suite à la mort de Jean Bernardi d'Allinges, les biens meubles en sa possession (y compris des animaux) sont échus au chapitre qui les cède à son tour au nouvel abbé, Barthélemy Sostion
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Jean Chevalier, communément appellé Miles, ayant été élu abbé et mis en possession de l'Abbaye le 11 may 1550 par le Chapitre composée seulement de 7 capitulants, fut conduit le même jour devant le trésor ouvert, où il jura sur le Saint-Sacrement et sur le bras de saint Maurice, de conserver les droits et privilèges de l'Abbaye, de payer aux religieux les prébendes accoutumées à la teneur des traités faits auparavant, de maintenir les droits acquis sur la cure de Beaufort, de traiter humainement les religieux sans les enfermer dans des prisons sales et communes en cas de fautes, et même de ne point les emprisonner à l'insu du Chapitre. Et de leur côté lesdits religieux lui promirent aussi obéissance.
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Les mêmes religieux, qui avaient élu Jean Miles pour abbé, ayant appris que leur élection avait été cassée à Rome par les sollicitations de Rodolphe Boveri, s'assemblèrent derechef en chapitre, le 29 août 1550, et élurent de nouveau pour leur abbé le même Jean Miles, qui se trouvait pour lors à Rome, et cela par la voie du Saint-Esprit.
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L'abbé Miles étant passé à meilleure vie le 19 février 1572, le 1er mars suivant, Martin Duplâtre, gentilhomme nourri dès sa jeunesse dans l'abbaye, fut élu capitulairement. L'acte de cette élection porte que les religieux capitulants assemblés, au nombre de neuf, furent inspirés par le Saint-Esprit de le choisir, que l'élection faite, ils avaient chanté le Te Deum, l'avaient fait asseoir au choeur dans la place de l'abbé, comme c'est la coutume, et publié cette élection devant le clergé et le peuple, à laquelle il avait enfin consenti dans le temps requis. C'est pourquoi ils prient instamment le pape de confirmer cette élection.
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Le chapitre de Saint-Maurice s'adresse à l'évêque de Sion, au ballif et au sénat de la République de Valais et leur mande presque la même chose que dans l'acte d'élection, avec cette clause, que le chapitre n'entendait avoir fait cette élection que sous leur consentement et approbation. De toute antiquité et par d'autentiques privilèges, le chapitre avait le droit d'élire un abbé appartenant à cette assemblée, ils l'avaient donc élu, en réservant par exprès le bon plaisir des autorités valaisannes, les priant de confirmer cette élection et d'y donner leur consentement
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Après la mort de l'abbé Pierre Dunant de Grilly, les chanoines de l'abbaye ont élu unanimement Georges Quartéry, chanoine de Sion et sacristain de ladite Abbaye, et ils ont promis de lui obéir sous les conditions suivantes : 1° de procurer et conserver les droits et libertés, de ladite Abbaye ; 2° d'observer les privilèges et prébendes des chanoines et chapitre ; 3° d'observer l'ordonnance de l'évêque et de l'Etat, touchant à la maison de Sala en faveur de la fabrique ; 4° de gouverner honnêtement les chanoines et leurs ecclésiastiques, sans les réduire dans des cachots en cas de fautes, ni de les emprisonner sans l'avis du Chapitre. Le même acte ajoute que ledit abbé élu ayant été présenté à l'évêque et aux seigneurs patriotes de la part du chapitre par Maurice Cattellani et Henri de Macognin, religieux de l'abbaye, il en avait été accepté et les privilèges dudit monastère confirmés, avec ordre auxdits trois seigneurs députés de le mettre en possession, ce qui fut exécuté.
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Acte de mise en possession de sa charge en faveur du nouvel abbé Pierre Maurice Odet par lequel on voit qu'il a été élu seul par les chanoines et habitués, qu'ayant été présenté ensuite à l'évêque et à l'Etat, son élection a été admise et approuvée, que trois députés desdits évêques et seigneurs patriotes l'ont mis en possession de l'abbaye, soit de l'église et des reliques. Après les protestes de droit faites par les chanoines sur le cimetière, ces derniers prêtent le serment d'obéir à leur supérieur et l'abbé de son côté promet de maintenir les droits de l'abbaye, de conserver les droits et usages des religieux et d'en procurer et promouvoir la réforme de tout son pouvoir.
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le Chapitre envoye une copie de l'élection de l'abbé Joseph Tobie Franc à Monseigneur le nonce (6 août 1669), avec une lettre où il le prie de la faire confirmer au plus tôt par le pape, en faisant l'éloge du nouvel élu, d'autant qu'elle était faite selon les canons, mais non selon les vues de l'évêque et de l'Etat du Vallais, qui prétendaient depuis quelque temps choisir l'abbé eux-mêmes à cause des jurisdictions que l'Abbaye possédait dans le pays (8 août 1669).
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Après le décès de l'abbé Franc (arrivé le 11 février 1686) le Chapitre composé de 12 chanoines, entre lesquels étaient Nicolas Zurthannen, curé de Saint-Maurice, et François Jost Chollet, curé de Salvan, assemblé dans la sacristie le 15 février élut par voie du scrutin Pierre François Odet, secrétaire du Chapitre, pour abbé, à la pluralité des suffrages. Il n'en eut que 6, les 6 autres se trouvèrent partagés. Mais ce défaut n'empêcha ledit Pierre François Odet d'accepter ladite élection ni tous les électeurs de la reconnaître pour légitimement élu, parce qu'ils avaient convenu ensemble auparavant, par manière de compromis entre autres articles, que celui qui aurait la pluralité des suffrages, quand même ils ne passeraient pas la moitié serait tenu et reconnu pour véritable abbé : ainsi qu'on le voit dans l'histoire de cette élection par feu Monsieur Pittet, l'un des électeurs.
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