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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici

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Pendant et après la guerre qui fit passer en 1475 leur vallée sous la domination de l'évêque et des dizains, Les Bagnards se portèrent à diverses violences contre l'abbé Guillaume Bernardi d'Allinges et ses officiers, ce qui leur attirèrent diverses menaces et mandats de la part du pape et de l'évêque de Sion. Ces excès naissaient du mécontentement que leur causaient les prétendues vexations exercées par les officiers de l'abbé dans l'administration de la justice et la levée des amendes ce qui obligea enfin en 1481 ledit abbé Bernardi et son Chapitre de leur accorder certains privilèges appelés ensuite les franchises de Bagnes. En voici les articles : 1° Le seigneur abbé et ses successeurs établiront pour métral, curial et autres officiers dans ladite vallée des hommes capables qui fassent serment entre les mains de l'abbé en tant que seigneur de la vallée; de telle sorte cependant que, au cas où ces officiers ou l'un d'entre eux ne se trouvassent pas suffisants pour remplir leur devoir et administrer la justice ou que par quelque autre raison évidente, ils ne fussent pas agréables aux sujets, en tels cas, l'abbé devra les destituer et en établir d'autres convenables autant de fois qu'il sera nécessaire; 2° Les clames dudit métral de Bagnes valant chacune 3 sous mauriçois selon la coutume, elles sont réduites par grâce spéciale à 6 deniers mauriçois pour chacune, et le métral n'exigera pas davantage à l'avenir, ainsi qu'il est de coutume d'exiger dans les autres métralies de l'Entremont ; 3° Les peines à imposer, suite aux injonctions de payer une dette à l'acteur dans un temps prescrit, ne devront pas être exigées quand même les débiteurs n'auraient pas satisfait, car, dans les autres lieux voisins dans l'Entremont, on ne l'exige pas ; 4° L'abbé, lors de l'établissement des officiers de la métralie, élira, du consentement et conseil des prud'hommes de ladite vallée, quatre ou six prudents et capables conseillers de l'endroit qui feront serment entre les mains dudit seigneur abbé de bien conseiller ledit métral dans les ordonnances à faire, afin d'enlever tout soupçon, de conserver les bons usages de la patrie et de rendre à chacun bonne justice ; 5° Lors de l'établissement des officiers, les mêmes officiers devront jurer comme dessus entre les mains dudit abbé d'exercer fidèlement leurs offices et d'observer envers lesdits sujets les choses prédites avec les bons usages ; 6° Les officiers dans ladite vallée devront être renouvellés ou confirmés chaque année par l'abbé, à la requête des hommes de ladite vallée ; 7° Aucune personne de ladite vallée ne sera arrêtée ou emprisonnée pour dettes. Bien plus, le métral rendra compte des biens aux créanciers selon le style accoutumé ; 8° Lesdits hommes soit leurs procureurs protestent que les choses susdites ne leur portent préjudice touchant à la fidélité prêtée par eux au révérendissime seigneur évêque et aux seigneurs Patriotes.
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Pendant et après la guerre qui fit passer en 1475 leur vallée sous la domination de l'évêque et des dizains, Les Bagnards se portèrent à diverses violences contre l'abbé Guillaume Bernardi d'Allinges et ses officiers, ce qui leur attirèrent diverses menaces et mandats de la part du pape et de l'évêque de Sion. Ces excès naissaient du mécontentement que leur causaient les prétendues vexations exercées par les officiers de l'abbé dans l'administration de la justice et la levée des amendes ce qui obligea enfin en 1481 ledit abbé Bernardi et son Chapitre de leur accorder certains privilèges appelés ensuite les franchises de Bagnes. En voici les articles : 1° Le seigneur abbé et ses successeurs établiront pour métral, curial et autres officiers dans ladite vallée des hommes capables qui fassent serment entre les mains de l'abbé en tant que seigneur de la vallée; de telle sorte cependant que, au cas où ces officiers ou l'un d'entre eux ne se trouvassent pas suffisants pour remplir leur devoir et administrer la justice ou que par quelque autre raison évidente, ils ne fussent pas agréables aux sujets, en tels cas, l'abbé devra les destituer et en établir d'autres convenables autant de fois qu'il sera nécessaire; 2° Les clames dudit métral de Bagnes valant chacune 3 sous mauriçois selon la coutume, elles sont réduites par grâce spéciale à 6 deniers mauriçois pour chacune, et le métral n'exigera pas davantage à l'avenir, ainsi qu'il est de coutume d'exiger dans les autres métralies de l'Entremont ; 3° Les peines à imposer, suite aux injonctions de payer une dette à l'acteur dans un temps prescrit, ne devront pas être exigées quand même les débiteurs n'auraient pas satisfait, car, dans les autres lieux voisins dans l'Entremont, on ne l'exige pas ; 4° L'abbé, lors de l'établissement des officiers de la métralie, élira, du consentement et conseil des prud'hommes de ladite vallée, quatre ou six prudents et capables conseillers de l'endroit qui feront serment entre les mains dudit seigneur abbé de bien conseiller ledit métral dans les ordonnances à faire, afin d'enlever tout soupçon, de conserver les bons usages de la patrie et de rendre à chacun bonne justice ; 5° Lors de l'établissement des officiers, les mêmes officiers devront jurer comme dessus entre les mains dudit abbé d'exercer fidèlement leurs offices et d'observer envers lesdits sujets les choses prédites avec les bons usages ; 6° Les officiers dans ladite vallée devront être renouvellés ou confirmés chaque année par l'abbé, à la requête des hommes de ladite vallée ; 7° Aucune personne de ladite vallée ne sera arrêtée ou emprisonnée pour dettes. Bien plus, le métral rendra compte des biens aux créanciers selon le style accoutumé ; 8° Lesdits hommes soit leurs procureurs protestent que les choses susdites ne leur portent préjudice touchant à la fidélité prêtée par eux au révérendissime seigneur évêque et aux seigneurs Patriotes. Avec leurs diverses confirmations jusqu'en 1542.
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Les hommes, soit la communauté de la vallée de Bagnes, ayant fait présenter à l'évêque Nicolas Schiner et aux seigneurs députés des sept dizains assemblés, une liste de leurs usages, coutumes et privilèges en les priant humblement de les confirmer, approuver et ratifier, voici ce que lesdits seigneurs évêques et députés leur ont accordé, sans préjudice cependant des droits de l'évêché et de la patrie : 1° Ils confirment, accordent et ratifient tous les bons usages, coutumes, privilèges, franchises et libertés écrites et non écrites cy-devant accoutumées et observées dans ladite vallée ; 2° Ils corroborent et confirment la transaction autrefois passée entre l'évêque Walter Supersaxo et les Patriotes, d'une part, et l'abbé de Saint-Maurice et les procureurs de la communauté de Bagnes, de l'autre (cf un extrait sous la cote CH AASM CHA 011 001 011) ; 3° Ils défendent qu'aucun prisonnier ne soit conduit par la justice hors de la châtellenie de Bagnes, mais veulent que la justice se fasse dans ladite vallée, à moins que le droit ne l'exigeât autrement ; 4° Ils ordonnent que tous les hommages, lods, ventes et commises de toutes personnes nobles et autres (exceptées celles du haut seigneur et prince et de l'Eglise ou de toutes les choses dépendant des arrière-fiefs du haut seigneur et prince et de l'Eglise) soient cassées et invalidées à teneur de l'arrêt (on n'a pas cet arrêt, mais voir infra, N° 11) porté sur cela du temps de l'évêque Walter Supersaxo, conjointement avec les Patriotes, confirmés par les présentes, sauf les rentes et usages annuels dus auxdites personnes nobles et autres qui leur sont réservés sans autre émolument prétendu à cause des commises, lods et ventes ; 5° Ils révoquent et annullent tous les autres articles et chapitres contenus dans ladite liste. Cet arrêt de Leurs Excellence fut fait le 14 avril 1497 et confirmé la même année, le 1er juillet.
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Les hommes, soit la communauté de la vallée de Bagnes, ayant fait présenter à l'évêque Nicolas Schiner et aux seigneurs députés des sept dizains assemblés, une liste de leurs usages, coutumes et privilèges en les priant humblement de les confirmer, approuver et ratifier, voici ce que lesdits seigneurs évêques et députés leur ont accordé, sans préjudice cependant des droits de l'évêché et de la patrie : 1° Ils confirment, accordent et ratifient tous les bons usages, coutumes, privilèges, franchises et libertés écrites et non écrites cy-devant accoutumées et observées dans ladite vallée ; 2° Ils corroborent et confirment la transaction autrefois passée entre l'évêque Walter Supersaxo et les Patriotes, d'une part, et l'abbé de Saint-Maurice et les procureurs de la communauté de Bagnes, de l'autre (cf un extrait sous la cote CH AASM CHA 011 001 011) ; 3° Ils défendent qu'aucun prisonnier ne soit conduit par la justice hors de la châtellenie de Bagnes, mais veulent que la justice se fasse dans ladite vallée, à moins que le droit ne l'exigeât autrement ; 4° Ils ordonnent que tous les hommages, lods, ventes et commises de toutes personnes nobles et autres (exceptées celles du haut seigneur et prince et de l'Eglise ou de toutes les choses dépendant des arrière-fiefs du haut seigneur et prince et de l'Eglise) soient cassées et invalidées à teneur de l'arrêt (on n'a pas cet arrêt, mais voir infra, N° 11) porté sur cela du temps de l'évêque Walter Supersaxo, conjointement avec les Patriotes, confirmés par les présentes, sauf les rentes et usages annuels dus auxdites personnes nobles et autres qui leur sont réservés sans autre émolument prétendu à cause des commises, lods et ventes ; 5° Ils révoquent et annullent tous les autres articles et chapitres contenus dans ladite liste. Cet arrêt de Leurs Excellence fut fait le 14 avril 1497 et confirmé la même année, le 1er juillet.
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Requête présentée en cette année par les hommes de la vallée de Bagnes à l'abbé Barthélemy Sostion, par laquelle ils le supplient de leur accorder (outre ceux contenus dans la concession de l'année 1481, cf CH AASM CHA 011 001 011) divers autres articles de franchises concernant surtout les choses à observer à l'égard des criminels, de leurs procédures, des confiscations de leurs biens, d'autres bans, etc. On ne voit pas que ces articles n'aient jamais été acceptés ni n'aient eu lieu.
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Les Bagnards demandent de nouveaux articles de franchises concernant les criminels et la procédure
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Après avoir été élu évêque à Sion, l'évêque Philippe de Platea s'est présenté dans les communautés des dizains du Haut-Valais et y a reçu partout l'obéissance et le serment de fidélité prêté à lui comme à leur évêque, prince et seigneur spirituel et temporel suivant le vieux rite. Il alla recevoir les mêmes honneurs et hommages dans la vallée de Bagnes, à laquelle il confirma de son côté ses usages et ses libertés, sans cependant les détailler.
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Patente de l'évêque Adrien de Riedmatten reçoit le serment de fidélité des hommes de la vallée de Bagnes, qui ont cependant réservé les droits de l'abbé de Saint-Maurice, pour lesquels l'abbé Barthélemy Sostion a aussi protesté.
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Les seigneurs députés des dizains (il n'est pas parlé de l'évêque) à la demande des hommes de Bagnes et de Vollèges décident : 1° Qu'ils n'entendent nullement déroger ni avoir dérogé aux anciens droits de l'Abbaye de Saint-Maurice quand aux biens de l'Eglise ; 2° Mais, quant aux autres biens des nobles, ils veulent qu'on s'en tienne au dernier arrêt porté le 29 janvier 1529 à Sion au Pré de la Foire (Pratifori), qu'ils confirment, réservés les droits des églises et de LL. EE. ; 3° Ils réservent expressément que, s'il se trouve que les abbés de Saint-Maurice ou autres personnes ecclésiastiques aient acquis par le passé ou acquièrent à l'avenir, de quelle manière que ce soit, des actions et des biens d'autres personnes et de nobles, tels biens seront assujettis, ne jouiront point du privilège ecclésiastique et seront, comme les autres biens des laïcs, exempts des lods et ventes.
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Il s'éleva un différent entre l'abbé Barthélemy Sostion et les Bagnards à l'occasion de la détention et la torture d'un criminel. Lesdits Bagnards, croyant que la conduite des officiers de l'abbé portait atteinte à leurs franchises, lui en demandèrent plusieurs fois la confirmation et celui-ci, éludant toujours cette affaire, la chose fut portée à la fin devant l'Assemblée générale de l'évêque et des seigneurs députés des 7 dizains, laquelle prononça à l'amiable que les articles des franchises accordées à la vallée en 1487 par l'abbé Guillaume Bernardi d'Allinges et souvent confirmés ensuite par les évêques et l'Etat devaient subsister et être reçus tant par l'abbé présent que par les procureurs de Bagnes aussi présents, ce qui fut fait. Ces articles sont rapportés dans cette sentence à peu près de la même manière qu'ils sont couchés ci-dessus (cf. CH AASM CHA 011 001 001~01, sauf qu'il est spécifié ici : 1° Le châtelain que l'abbé établira à Bagnes sera du Haut-Valais et agréable à l'évêque et aux seigneurs Patriotes et qu'il fera entre les mains de l'abbé serment de fidélité à l'évêque et auxdits seigneurs Patriotes ; 2° Que l'abbé établira pour curial un homme né patriote depuis Saint-Maurice en haut (soit du Valais avant 1536) ; 3° Que les six conseillers du châtelain choisis par l'abbé dans la communauté, du consentement et du conseil de la communauté ou l'un d'eux, pourront être déposés et remplacés par l'abbé s'ils ne se trouvent pas capables et qu'ils manquent à leurs devoirs ; 4° Enfin que le châtelain, en cas de besoin, pourra consulter d'autres personnes que lesdits conseillers, où il voudra.
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Supplique des hommes de la vallée de Bagnes à l'Assemblée générale de l'évêque et des seigneurs députés des Sept Dizains pour qu'ils confirment les franchises de la vallée (dont ils font la liste)
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Patente de l'abbé Martin Duplâtre confirmée par le Chapitre et accordée à la communauté de Bagnes où, après en avoir rappelé une précédente de 1550 par laquelle l'abbé Jean Miles accordait au conseil de Bagnes la présentation de trois hommes capables pour chacun des trois offices de lieutenant, curial et sautier, ledit abbé Duplâtre confirme ladite concession en ce sens, assavoir qu'à chaque changement de lieutenant et de sautier, les syndics et conseillers devront élire et présenter à l'abbé six hommes capables pour exercer lesdits offices, entre lesquels l'abbé choisira celui qui lui sera le plus agréable, lesquels offices devront être changés ou confirmés chaque année au terme accoutumé. Et s'il arrive que l'un des mêmes lieutenant, curial et sautier commette quelque faute au cours de l'année, il pourra incontinent être changé. On devra alors faire une autre présentation et élection de la manière susdite, à la requête soit de l'abbé, soit de la communauté. La prédite concession de l'abbé Duplâtre fut approuvée et ratifiée par le Chapitre le 5 mai 1575. Elle fut ensuite aussi confirmée et corroborée par l'évêque et l'Etat le 15 décembre 1575, où LL. EE. semblent supposer et dire que ledit abbé a accordé le droit de présentation d'un nombre de sujets, tant pour l'office de curial que pour les 2 autres de lieutenant et de sautier.
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Patente de l'abbé Martin Duplâtre confirmée par le Chapitre et accordée à la communauté de Bagnes où, après en avoir rappelé une précédente de 1550 par laquelle l'abbé Jean Miles accordait au conseil de Bagnes la présentation de trois hommes capables pour chacun des trois offices de lieutenant, curial et sautier, ledit abbé Duplâtre confirme ladite concession en ce sens, assavoir qu'à chaque changement de lieutenant et de sautier, les syndics et conseillers devront élire et présenter à l'abbé six hommes capables pour exercer lesdits offices, entre lesquels l'abbé choisira celui qui lui sera le plus agréable, lesquels offices devront être changés ou confirmés chaque année au terme accoutumé. Et s'il arrive que l'un des mêmes lieutenant, curial et sautier commette quelque faute au cours de l'année, il pourra incontinent être changé. On devra alors faire une autre présentation et élection de la manière susdite, à la requête soit de l'abbé, soit de la communauté. La prédite concession de l'abbé Duplâtre fut approuvée et ratifiée par le Chapitre le 5 mai 1575.
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Patente de l'abbé Martin Duplâtre confirmée par le Chapitre et accordée à la communauté de Bagnes où, après en avoir rappelé une précédente de 1550 par laquelle l'abbé Jean Miles accordait au conseil de Bagnes la présentation de trois hommes capables pour chacun des trois offices de lieutenant, curial et sautier, ledit abbé Duplâtre confirme ladite concession en ce sens, assavoir qu'à chaque changement de lieutenant et de sautier, les syndics et conseillers devront élire et présenter à l'abbé six hommes capables pour exercer lesdits offices, entre lesquels l'abbé choisira celui qui lui sera le plus agréable, lesquels offices devront être changés ou confirmés chaque année au terme accoutumé. Et s'il arrive que l'un des mêmes lieutenant, curial et sautier commette quelque faute au cours de l'année, il pourra incontinent être changé. On devra alors faire une autre présentation et élection de la manière susdite, à la requête soit de l'abbé, soit de la communauté. La prédite concession de l'abbé Duplâtre fut approuvée et ratifiée par le Chapitre le 5 mai 1575.
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Sentence souveraine portée par l'évêque et les députés des dizains entre l'abbé Martin Duplâtre, le Chapitre, le sacristain Jean François de Plastro, l'aumônier Pierre Catellani, l'hospitalier Michel Pithonis, recteur de la chapelle Saint-Antoine en l'église paroissiale de Saint-Maurice pour leurs bénéfices, d'une part, et les syndics de Bagnes et de Vollèges, de l'autre, par laquelle il est décidé : 1° Que des lettres testimoniales doivent être accordées à l'abbé comme quoi, de l'aveu desdits syndics, l'Abbaye peut exiger les lods, les commissions et les échutes pour les droits de ses anciens fiefs dont elle est en possession depuis les temps anciens ; 2° Que, quant aux autres fiefs des susdits membres de l'Abbaye, comme l'Eglise n'est pas comprise dans les sentences produites par lesdits syndics, les susdits fiefs comme étant de l'Eglise doivent être maintenus selon l'ancien possessoire et l'on peut en tirer les lods, les échutes et les commises à teneur des reconnaissances ; 3° Mais, quant aux fiefs qui procèdent des nobles qui se sont absentés du pays et n'ont pas voulu prêter obéissance à LL. EE., les hommes de Bagnes et de Vollèges doivent être délivrés des lods, des échutes et des commises à teneur de cette sentence, à moins que ces fiefs ait été reconnus être mouvant en arrière-fief de l'évêque ou de LL. EE, auquel cas on en devra aussi payer les lods, les échutes et les commises (par exemple le fief des nobles de Lostam alias de Liddes).
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A) Les seigneurs députés des dizains (il n'est pas parlé de l'évêque) à la demande des hommes de Bagnes et de Vollèges décident : 1° Qu'ils n'entendent nullement déroger ni avoir dérogé aux anciens droits de l'Abbaye de Saint-Maurice quand aux biens de l'Eglise ; 2° Mais, quant aux autres biens des nobles, ils veulent qu'on s'en tienne au dernier arrêt porté le 29 janvier 1529 à Sion au Pré de la Foire (Pratifori), qu'ils confirment, réservés les droits des églises et de LL. EE. ; 3° Ils réservent expressément que, s'il se trouve que les abbés de Saint-Maurice ou autres personnes ecclésiastiques aient acquis par le passé ou acquièrent à l'avenir, de quelle manière que ce soit, des actions et des biens d'autres personnes et de nobles, tels biens seront assujettis, ne jouiront point du privilège ecclésiastique et seront, comme les autres biens des laïcs, exempts des lods et ventes. B) L'évêque Hildebrand de Riedmatten et LL. EE. accordent aux communes de Bagnes et Vollèges la confirmation de divers privilèges émanés ci-devant en leur faveur de la part de leurs prédécesseurs : 1° Un instrument d'exemption du dernier jour de décembre 1477 obtenue de l'évêque Walter Supersaxo et des Dizains, par laquelle les sujets habitant en aval de la Morge ont été exemptés de toutes servitudes et charges de domaine et taillabilité, de main-morte, hommage, taille et autres astrictions envers les vassaux nobles, tant ceux qui avaient prêté obéissance que ceux qui ont été dans la suite reçus en grâce, en leur payant les censes, rentes, services, usages et tailles ordinaires seulement ; 2° Un autre instrument de l'année 1497 accordé par l'évêque Nicolas Schiner et LL. EE, cf. ci-dessus CH AASM CHA 011 001 002 ; 3° La copie d'une certaine sentence portée le 19 décembre 1553 par l'évêque Jean Jordan et LL. EE, par laquelle il a été déclaré, entre autres, que dorénavant les tenanciers des biens féodaux nobles de l'arrière-fief de la mense épiscopale ou des seigneurs Patriotes les reconnaîtraient selon la nature des anciennes reconnaissances sous les lods et plaid seulement, sans cependant aucune commise à l'avenir, mais que les autres biens des nobles ne devraient être reconnus à l'avenir que sous la nature de plein fief. En outre, les fiefs reconnus déjà une fois comme mouvant du fief de l'évêché ou de LL. EE. ne devraient plus ensuite être reconnus en faveur desdits nobles. Lesdits évêque et les seigneurs députés ont confirmé lesdits instruments en original ou en copie que s'il n'y avait pas dérogé par des arrêts et ordonnances postérieures. Ils réservent de plus les droits de la mense épiscopale, de l'Eglise et des communautés des 7 dizains. Ils déclarent enfin qu'ils n'entendent confirmer auxdits hommes de Bagnes et Vollèges que les usages et coutumes qui se trouvent approuvées dans des écrits authentiques et scellés.
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L'abbé Georges Quartéry confirme et ratifie les patentes auparavant obtenues par les hommes de la vallée de Bagnes touchant leurs franchises et libertés, savoir celle de l'abbé Guillaume Bernardi (1481, cf. supra CH AASM CHA 011 001 001~01), celle de l'évêque Nicolas Schiner et de LL. EE. (1497, cf. CH AASM CHA 011 001 002~01), celles des évêques Philippe de Platea et Adrien I de Riedmatten (1523 et 1529, v. supra CH AASM CHA 011 001 004 et CH AASM CHA 011 001 005), celle de 1542 (v. supra CH AASM CHA 011 001 007), celles de l'évêque Jean Jordan et de LL. EE. (1548), de l'abbé Barthélemy Sostion (1542), de l'abbé Jean Miles (1550) (on n'a pas ces trois dernières), et enfin de l'abbé Martin Duplâtre de 1572 ou plutôt 1575, (v. supra CH AASM CHA 011 001 008~01). La présente copie légale de cette patente ne contient pas la protestation de l'abbé qui se trouve sur l'acte scellé original, mais maintient une précédente clause à la charge des Bagnards.
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Actes de présentations au nombre de passé quarante depuis 1608 jusqu'en 1667 faites aux abbés par les syndics de Bagnes et conseil pour les offices de lieutenant, curial et sautier de Bagnes, dans lesquelles on remarque : 1° Que jusqu'en 1625 c'était l'usage de ne présenter que 3 sujets pour la charge de lieutenant et que depuis cette époque on en a toujours présenté six; 2° Que pour la charge de curial, l'usage a été de présenter trois notaires ordinairement, mais non toujours tous de Bagnes; 3° Qu'on a toujours présenté six sujets pour l'emploi de sautier.
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Andreas Bessiz, etc.), de curial (le notaire Martinus Farquet, etc.) et de sautier (Christophorus Trolliet, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Andreas Bessiz, etc.), de curial (le notaire Martinus Farqueti, etc.) et de sautier (Christophorus Trollieti, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Andreas Bessiz, etc.), de curial (le notaire Martinus Farqueti, etc.) et de sautier (Christophorus Trollieti Perrerii, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Andreas Bessiz, etc.), de curial (le notaire Martinus Farqueti, etc.), de sautier (Christophorus Trollieti, etc.) et de jurés de Lourtier (Anthonius Michaud, etc.) et du Châble (Samuel, fils de Moyse Sarrazin Farquet). Avec notes autographes de l'abbé Pierre du Nant de Grilly marquant la réintégration de la plupart de ces officiers le 21 novembre 1613, sauf celle de Christophe Troillet, déposé à cause de son arrogance et remplacé le 13 janvier 1614 par Petrus Collombin.
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Liste des jurés de la vallée de Bagnes, soit pour les quartiers de Villette (Andreas Bessiz, etc.), de Cotterg (Teodolus Bessiz, etc.), de Verbier (Petrus Cortey, etc.), de Sarreyer (Mauritius Bessiz, etc.), de Lourtier (Anthonius Michaux, etc. ), de Versegères (Johannes Filley, etc.), de Bruson (Petrus Filliez, etc.) et du Châble (Martinus Farqueti, notaire et curial du Val de Bagnes et de Vollèges, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Andreas Bessiz, etc.), de curial (le notaire Moses Sarazinus, capitaine d'Entremont, etc.) et de sautier (Petrus, fils de Petrus Collombyn, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Andreas Bessiz, etc.), de curial (le notaire Moses Sarazin, etc.) et de sautier (Petrus Collombyn junior, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Andreas Bessiz, etc.), de curial (le notaire Moses Sarazin, etc.) et de sautier (Petrus Collombyn junior, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Samuel Sarazinus, notaire, etc.), de curial (le notaire Balthasar Farqueti, etc.) et de sautier (Johannes Baux, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Samuel Sarazinus, notaire, etc.), de curial (le notaire Balthasar Farqueti, etc.) et de sautier (Johannes Baux, etc.)
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Choix de 5 jurés pour compléter quelques sièges manquant à la Cour de justice de Bagnes
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Samuel Sarazinus, notaire, etc.), de curial (Balthasar Farqueti, etc.) et de sautier (Johannes Baux, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Samuel Sarazinus, notaire, etc.), de curial ( ? le notaire Balthasar Farqueti, etc.) et de sautier (Johannes Baux, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Samuel Sarazin, notaire, etc.), de curial (le notaire Baltasarus Farqueti, etc.) et de sautier (Johannes Baux, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (capitaneus Grossi, etc.), de curial (le notaire Baltazarus Farqueti, etc.) et de sautier (Johannes Michellod, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Baltazar Falquetti, notaire, etc.), de curial (le notaire Isaac Medici, etc.) et de sautier (Johannes Michellod, etc.)
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Election de nouveaux syndics à Bagnes pour l'an 1634 : pour le quart de Versegères (Henri May), pour celui de Cotterg (Jean Bessiz), pour celui de Bruson (Mauris Casoub) et pour celui de Villette (maître François Nicolier)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Anthonius Grossy, capitaneus, etc.), de curial (le notaire Nicolaus Sarasin, etc.) et de sautier (Johannes Beaux, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Anthonius Grossy, etc.), de curial (le notaire Nicolaus Sarasin, etc.) et de sautier (Johannes Baux, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Anthonius Grossy, etc.), de curial (le notaire Nicolaus Sarasin, etc.) et de sautier (Johannes Baux, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Anthonius Grossy, capitaneus etc.), de curial (le notaire Nicolaus Sarasinus, etc.) et de sautier (Jean Booz, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection aux postes de lieutenant de Bagnes (Anthonius Grossy, etc.), de curial (le notaire Nicolaus Sarasinus, etc.) et de sautier (Johannes Booz, etc.)
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Présentation à l'abbé et élection au poste de sautier en remplacement de Johannes Baux (Franciscus Nicollier, etc.)
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