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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici
| Fonds | Sous fonds | Série | Sous série | Dossier | ||||||||||
 |  | CH AASM | | | - CHA | | | - 53 | | | - 1 | |||
| | + 0 Etiquette de la liasse "Titre touchant la cure de Beaufort" | ||||||||||||
| | + 1 | ||||||||||||
| | + 002~01 Bulle du pape Léon X, confirmant l'union de l'église de Beaufort en Tarentaise à l'abbaye de Saint-Maurice, déjà décrétée par Jules II, qui mourut avant d'avoir pu expédier cet acte. Saint-Maurice jouira de tous les biens et rentes de cette église et son abbé pourra y nommer un de ses religieux ou un prêtre séculier de son choix. | ||||||||||||
| | + 002~02 Bulle de Léon X, confirmant l'union de l'église de Beaufort en Tarentaise à l'abbaye de Saint-Maurice, déjà décrétée par Jules II, qui mourut avant d'avoir pu expédier cet acte. Saint-Maurice jouira de tous les biens et rentes de cette église et son abbé pourra y nommer un de ses religieux ou un prêtre séculier de son choix. | ||||||||||||
| | + 002~03 Bulle de Léon X, confirmant l'union de l'église de Beaufort en Tarentaise à l'abbaye de Saint-Maurice, déjà décrétée par Jules II, qui mourut avant d'avoir pu expédier cet acte. Saint-Maurice jouira de tous les biens et rentes de cette église et son abbé pourra y nommer un de ses religieux ou un prêtre séculier de son choix. | ||||||||||||
| | + 002~04 Dominicus Rivera, secrétaire et archiviste du Sacré Collège, atteste que le pape Léon X donna le 20.03.1513 une bulle d'union de la paroisse Saint-Maxime de Beaufort-en-Tarentaise à l'abbaye de Saint-Maurice ; il a perçu la taxe requise pour ces recherches. | ||||||||||||
| | + 002~05 Après avoir fait des recherches dans toutes les archives romaines, Giuseppe Radiesanta annonce au chanoine Charles qu'il a trouvé la bulle de Léon X (du 20.03.1513) désirée, mais l'archiviste demande 40 écus, car plus la bulle est ancienne, plus il faut payer. Radiesanta lui en a déjà payé 14 pour les recherches. | ||||||||||||
| | + 003~01 A la demande de Johannes Legerii, prêtre et chanoine de Saint-Maurice, procureur pour son abbé et ses frères, Anthonius Creppini prend connaissance de la teneur de plusieurs actes, dont l'octroi de la cure de Saint-Maxime de Beaufort à l'abbaye de Saint-Maurice par le pape Léon X et la renonciation du précédent curé, Johannes de Foresia, protonotaire apostolique, et rédige l'instrument public nécessaire à cette prise de possession, avec le détail des devoirs du prochain curé et des objets attachés à la cure. | ||||||||||||
| | + 003~02 A la demande de Johannes Legerii, prêtre et chanoine de Saint-Maurice, procureur pour son abbé et ses frères, Anthonius Creppini prend connaissance de la teneur de plusieurs actes, dont l'octroi de la cure de Saint-Maxime de Beaufort à l'abbaye de Saint-Maurice par le pape Léon X et la renonciation du précédent curé, Johannes de Foresia, protonotaire apostolique, et rédige l'instrument public nécessaire à cette prise de possession, avec le détail des devoirs du prochain curé et des objets attachés à la cure. | ||||||||||||
| | + 004~01 Prise de possession au nom de l'abbaye de Saint-Maurice de la cure de Saint-Maxime de Beaufort | ||||||||||||
| | + 004~02 Prise de possession au nom de l'abbaye de Saint-Maurice de la cure de Saint-Maxime de Beaufort | ||||||||||||
| | + 5 Le chapitre de Saint-Maurice amodie la cure de Saint-Maxime de Beaufort au chapelain Claude Vileti, après le décès du curé de cette paroisse, Johannes Gacheti, sur les mêmes conditions financières que précédemment, sinon l'on déduira le coût des réparations des bâtiments de la cure, au jugement de deux preudhommes de la paroisse, lorsque cela sera nécessaire | ||||||||||||
| | + 6 Le chapitre de Saint-Maurice aberge à Anthonius Crepini, chatelain du mandement de Beaufort, une grange dite Pelluel, proche de Saint-Maxime de Beaufort, avec les prés adjacents, et une pièce de pré au lieu dit Molleta ; ces biens appartiennent à l'église Saint-Maxime | ||||||||||||
| | + 7 Le chapitre procède à l'amodiation de la cure de Beaufort, à deux chapelains de ce lieu, pour desservir et entretenir l'église pendant trois ans, et définit les termes de versement des revenus de cette cure. | ||||||||||||
| | + 8 Les paroissiens de Saint-Maxime de Beaufort procèdent à l'élection du vicaire de leur église paroissiale, comme tous les trois ans, en avance pour éviter toute vacance. Ils proposent donc aux abbé et chanoines de Saint-Maurice, qui ont droit de nommer à cette cure, le prêtre Jean Myaz, actuel vicaire arrivant au terme de son amodiation, pour les trois années à venir ; ledit Myaz est attesté digne et capable d'assumer cette charge. | ||||||||||||
| | + 9 L'abbé et chapitre de Saint-Maurice donnent procuration au chanoine Franciscus Allamani d'amoier à un vicaire qu'il choisira la cure de Saint-Maxime de Beaufort avec ses rentes, pour l'espace de trois ans, et pour la ferme de 300 florins de Savoie | ||||||||||||
| | + 010~01 L'abbé et couvent de Saint-Maurice définissent les devoirs de la cure de l'église Saint-Maxime de Beaufort, attribuée au chanoine Johannes Bruet, ainsi que les revenus qui doivent être versés à l'abbaye. | ||||||||||||
| | + 010~02 L'abbé et couvent de Saint-Maurice définissent les devoirs de la cure de l'église Saint-Maxime de Beaufort, attribuée au chanoine Johannes Bruet, ainsi que les revenus qui doivent être versés à l'abbaye. | ||||||||||||
| | + 010~03 L'abbé et couvent de Saint-Maurice définissent les devoirs de la cure de l'église Saint-Maxime de Beaufort, attribuée au chanoine Johannes Bruet, ainsi que les revenus qui doivent être versés à l'abbaye. | ||||||||||||
| | + 011~01 Les paroissiens de Beaufort ayant protesté, lors de l'amodiation de l'église de Saint-Maxime à Jehan Bruet, que la coutume veut qu'ils présentent eux-mêmes le clerc de leur choix, l'abbaye de Saint-Maurice réaffirme ses droits exclusifs de nomination à cette église, qui lui a été unie par une bulle pontificale. Toutefois, il est accordé que les paroissiens pourront élire un vicaire de leur choix, sans diminution des revenus du bénéfice, à charge pour les paroissiens d'entretenir les biens de l'église et de payer le vicaire, qu'ils remplaceront s'il vient à manquer à son devoir. | ||||||||||||
| | + 011~02 Les paroissiens de Beaufort ayant protesté, lors de l'amodiation de l'église de Saint-Maxime à Jehan Bruet, que la coutume veut qu'ils présentent eux-mêmes le clerc de leur choix, l'abbaye de Saint-Maurice réaffirme ses droits exclusifs de nomination à cette église, qui lui a été unie par une bulle pontificale. Toutefois, il est accordé que les paroissiens pourront élire un vicaire de leur choix, sans diminution des revenus du bénéfice, à charge pour les paroissiens d'entretenir les biens de l'église et de payer le vicaire, qu'ils remplaceront s'il vient à manquer à son devoir. | ||||||||||||
| | + 012~01 L'abbaye de Saint-Maurice demande que Joannes Bruetus, prêtre et curé de Saint-Maxime de Beaufort, comparaisse en justice devant l'abbé Jean Miles. | ||||||||||||
| | + 012~02 L'abbaye de Saint-Maurice demande que Joannes Bruetus, prêtre et curé de Saint-Maxime de Beaufort, comparaisse en justice devant l'abbé Jean Miles. | ||||||||||||
| | + 012~03 Notes sur les contreparties devant être obtenues contre l'abandon de la rente sur Saint-Maxime de Beaufort aux dominicains de Montmélian, avec lesquels il faut négocier : une somme d'argent annuelle sera versée en contrepartie ; un prêcheur dominicain sera envoyé chaque année à Saint-Maurice pour prêcher au long du Carême et de l'Avent ; si le pape ou un prince temporel commetent quelque exaction sur cette cure, les dominicains devront néanmoins respecter leurs engagements envers Saint-Maurice ; même si les dominicains obtiennent d'être exempts de décimes, Saint-Maurice ne réclamera rien de plus ; les dominicains feront apporter la somme convenue à Saint-Maurice, ou défraieront les chanoines s'ils doivent s'occuper du transport | ||||||||||||
| | + 13 Comme Jehan Nicoz, prêtre désigné en 1570 curé de Saint-Maxime de Beaufort, est décédé de la peste l'année suivante (alors qu'il n'avait encore payé que la moitié des 300 florins dus à l'abbaye), l'abbaye de Saint-Maurice a envoyé sur place son procureur général Martin Duplâtre pour assumer temporairement les fonctions de curé et trouver un successeur à Nicoz. Celui-ci rencontra à Conflans Aymé Vivert, notaire de Beaufort, qui l'avertit du danger de contagio. Martin Duplâtre en fit donc le procureur de l'abbaye pour désigner le nouveau vicaire, qui devra ensuite se présenter à Saint-Maurice pour y être accepté ou refusé. Les devoirs du vicaire sont ensuite résumés. Il devra aussi verser le restant de la rente, aux termes définis. | ||||||||||||
| | + 14 Jehan Baptiste Cespin et Amed Oudeard, prêtres élus vicaires de Saint-Maxime de Beaufort par les syndics au nom des paroissiens, s'engagent à verser la rente due chaque année Saint-Maurice par les curés de cette paroisse | ||||||||||||
| | + 015~01 Quittance de B. Combet à Grosset, chanoine de Saint-Maurice, pour le versement de la somme de 70 florins et cinq gros, correspondant à la seconde décime de la cure de Saint-Maxime de Beaufort | ||||||||||||
| | + 015~02 Quittance de François Hostoi, curé de Prime (Prigny ??) et percepteur des décimes de Tarentaise, à François de La Croys, pour le versement de la somme de 98 florins pour la décime de la cure de Saint-Maxime de Beaufort | ||||||||||||
| | + 015~03 Omipez met les vicaires de Saint-Maxime de Beaufort en demeure de payer leur dû pour les décimes | ||||||||||||
| | + 16 Joannes Godefredus Ginod, évêque d'Aoste écrit au "secrétain" Duplâtre, chanoine de Saint-Maurice pour lui annoncer qu'en raison du don de reliques à la maison de Savoie, l'infante Catherine Michelle d'Autriche accorde à l'abbaye l'exemption des décimes dues sur la cure de Beaufort, tant que ces décimes seront levées par le duc de Savoie [et non par le pape] ; l'archevêque de Tarentaise en sera informé. Les reliques ont été accueillies avec une grande dévotion à Aoste. | ||||||||||||
| | + 17 Pierre Molliet et Amed Granier, syndics de Saint-Maxime de Beaufort, se plaignent au greffe de la châtellenie de Beaufort que les chanoines de l'abbaye de Saint-Maurice ne remplissaient pas leurs devoirs de fournir calice, ornement pour l'église, et prédicateur en Carême ; ils demandent donc que la jouissance de la rente annuelle de 300 florins qu'ils tiennent sur cette cure leur soit enlevée. | ||||||||||||
| | + 18 Henry de Macognyn, chanoine et chantre de Saint-Maurice, amodie an nom de l'abbaye, pour trois ans, à François de La Croix et Mauris Duret, toutes les rentes et émolumens de la cure de Saint-Maxime, contre 150 florins, à condition qu'ils supportent toutes les charges du bénéfice (sauf la décime papale), maintiendront les bâtiments, chemins et biens de la cure. Ils sont habilités à retirer la cense de 20 florins due par l'archevêque de Tarentaise, en donner quittance et en rendre compte à l'abbaye | ||||||||||||
| | + 19 Mauris Castellany, chanoine et aumônier de Saint-Maurice, vint à Beaufort proposer aux paroissiens de Saint-Maxime de la part de l'abbaye de faire, selon les termes de l'accord de 1556, une élection de vicaire. Les paroissiens donnèrent leur accord, sous réserve de tous leurs droits. Les prêtres en charge de la cure, François de La Croix et Mauris Duret, furent reconduits dans leurs fonctions pour trois ans et sous obligation d'une rente annuelle de 200 florins. | ||||||||||||
| | + 020~01 François de La Croix, vicaire de la cure de Saint-Maxime de Beaufort, a fait constater les réfections nécessaires à la grange du pré de la cure, estimées à 22 florins par le charpentier Louys Cornu. L'abbaye refusa de rembourser cette dépense dès cette année, et remit ce remboursement à l'année suivante, après visite. | ||||||||||||
| | + 020~02 Quittance des notaires Anthoine Oudeard et Pierre Molliet, de Saint-Maxime, envers les abbé et chanoines de Saint-Maurice, pour le paiement de leur travail de reconnaissance des biens de la cure de Saint-Maxime de Beaufort | ||||||||||||
| | + 020~03 Quittance des notaires Anthoine Oudeard et Pierre Molliet, de Saint-Maxime, envers Pierre Du Nant de Grilly, abbé de Saint-Maurice, pour le paiement de leur travail de reconnaissance des biens de la cure de Saint-Maxime de Beaufort (selon une commission qui leur fut confiée sous l'abbatiat de Martin Duplâtre) | ||||||||||||
| | + 021~01 L'archevêque de Tarentaise confirme l'accord passé le 25 août 1556 entre l'abbaye de Saint-Maurice et les paroissiens de Saint-Maxime de Beaufort, par lequel les paroissiens pouvaient nommer un vicaire. | ||||||||||||
| | + 021~02 Mauris Cathellani, aumônier de Saint-Maurice, et Jehan Bagnodi, chanoine de Saint-Maurice, ont demandé aux paroissiens de Saint-Maxime de Beaufort de présenter un ou deux vicaires, car Henri de Macognyn, chantre de Saint-Maurice, qu'ils avaient élu, ne pouvait accepter ; il leur a aussi été proposé de renoncer à leur droit d'élection (sous trois mois de délai) | ||||||||||||
| | + 022~01 L'abbé de Saint-Maurice, Pierre Du Nant de Grilly, avec les chanoines Henry de Macognin et Maurix Cathelani, nomment Noel Grosset et François de La Croix vicaires de la cure Saint-Maxime de Beaufort, contre une rente de 300 florins par an pendant quatre ans. | ||||||||||||
| | + 022~02 L'abbé de Saint-Maurice, Pierre Du Nant de Grilly, avec les chanoines Henry de Macognin et Maurix Cathelani, nomment Noel Grosset et François de La Croix vicaires de la cure Saint-Maxime de Beaufort, contre une rente de 300 florins par an pendant quatre ans. | ||||||||||||
| | + 23 Les paroissiens de Saint-Maxime de Beaufort ont élu François de La Croix et Noel Grosset vicaires de leur église, comme précédemment, et cetté élection a été ratifiée au nom de Saint-Maurice par les chanoines Claude Laurat et Jehan François Bagniod ; ils verseont 300 florins de rente chaque année, pendant quatre ans, supporteront les charges accoutumées et rétabliront le chemin aboutissant au pré de la cure pour 100 florins, que l'abbaye leur déduit de la rente pour la première année | ||||||||||||
| | + 024~01 L'abbaye amodie la cure de Saint-Maxime, paroisse de Beaufort, à Anthonius Molliet, chanoine de Sallanches, avec tous ses biens et rentes, à charge pour Anthonius Molliet de ne pas déplaire aux paroissiens et à l'archevêque, d'entretenir les biens de l'église et d'en verser la ferme annuelle à l'abbaye. Il devra aussi recevoir tous les trois ans les abbé et chanoines de Saint-Maurice visitant la cure de Saint-Maxime, et récupérer chaque année pour l'abbaye une somme dûe par l'archevêque de Tarentaise pour le prieuré de Saint-Michel. | ||||||||||||
| | + 024~02 En raison de la dégradation des bâtiments appartenant à la cure de Saint-Maxime de Beaufort, son vicaire, Antoine Molliet, chanoine de Saint-Jacques de Sallanches, demande à l'abbaye de Saint-Maurice d'être autorisé à conserver le revenu de sa cure pour l'utiliser à des réparations. | ||||||||||||
| | + 025~01 Les abbé et chapitre de Saint-Maurice renoncent à tous leurs droits sur la cure de Saint-Maxime de Beaufort | ||||||||||||
| | + 025~02 Les abbé et chapitre de Saint-Maurice renoncent à tous leurs droits sur la cure de Saint-Maxime de Beaufort | ||||||||||||
| | + 26 Les abbé et chapitre de Saint-Maurice établissent Noel Mermet vicaire de Saint-Maxime de Beaufort sa vie durant, pour la somme de 1500 florins de Savoye à payer en une fois au mois d'octobre suivant (sans déroger à l'accord de 1556). Quand il le désirera, Mermet, reçu chanoine régulier, pourra se retirer à l'abbaye de Saint-Maurice et y vivre en religieux, versant la rente annuelle portant sur ce bénéfice, qui restera à son nom. | ||||||||||||
| | + 027~01 Copie concernant Beaufort | ||||||||||||
| | + 027~02 Copie concernant Beaufort | ||||||||||||
| | + 28 La diminution de rente (de 300 à 200 florins) sur la cure Saint-Maxime de Beaufort proposée par l'abbaye de Saint-Maurice pour que l'entretient des biens de cette église soient désormais à la charge des paroissiens est ratifiée par ceux-ci, représentés par leurs syndics, conseillers et procureurs et par Gaspard Berody, fondé de procurations de l'abbé et chapitre de Saint-Maurice. | ||||||||||||
| | + 29 Lors d'une visite à Saint-Maxime, paroisse de Beaufort, Joseph Rodulphe Vial, bénédictin, docteur ès droits, official et vicaire général de l'archevêque de Tarentaise, constate et condamne des empiètements et déversements d'immondices sur le pré de l'église par des propriétaires voisins. |