Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
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Quinzième abbé de Saint-Maurice: Florentius (Florien). Il obtient des privilèges de Clotaire et de Dagobert. Il est abbé durant 20 ans. A cette époque le roi Dagobert introduit, à l'exemple de ce qui se fait à Saint-Maurice, la louange perpétuelle dans le monastère de Saint-Denis à Paris.
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Seizième abbé de Saint-Maurice : Siagrius (Soacre). Il dirige l'abbaye durant 14 ans. En 654, à la demande du roi des Francs Clovis II, Siagrius reçoit du pape Eugène I la confirmation de la fondation du monastère de Saint-Maurice et de ses privilèges.
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À la demande du roi des Francs Clovis II, le pape Eugène I approuve et confirme la fondation du monastère de Saint-Maurice et ses privilèges
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Dix-septième abbé de Saint-Maurice : Rocolenus (Roclin). Pas de témoignage à son propos, si ce n'est qu'il est décoré du titre de saint dans le Rôle des abbés d'Agaune. Il vit au temps de Thierry III, fils de Clovis II. Il meurt le 2 décembre 680.
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Une femme nommée Mauritia, veuve d'un certain Quintius, confie son fils Laurentius à la garde des moines de l'abbaye de Saint-Maurice au temps de l'abbé Rocolenus. Lorsque son fils meurt de la fièvre, la mère pleure et se lamente. Alors saint Maurice lui apparaît et lui dit d'arrêter de pleurer car son fils vit et chante dans les cieux : elle peut même l'entendre lorsque chante le choeur. Et effectivement, au milieu des chants, Mauritia reconnaît la voix de son fils.
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Dix-huitième abbé de Saint-Maurice : Raggo (Ragon).
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Dix-neuvième abbé de Saint-Maurice : Aygulfus (Aïeul). Il est tout d'abord abbé de Fleury, puis abbé de Saint-Maurice et enfin abbé de Lérins. Il meurt en martyr sous le règne de Clovis II, fils de Dagobert vers l'an 664.
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Vingtième abbé de Saint-Maurice : Ermenbertus (Ermenbert).
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Vingt-et-unième abbé de Saint-Maurice : Agobertus (Agobert).
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Vingt-deuxième abbé de Saint-Maurice : Ludulfus (Louot). A cette époque vécut saint Amé, moine de Saint-Maurice qui se retira en ermite près de Notre-Dame du Scex, dans les rochers qui surplombent l'abbaye. Il devient ensuite évêque de Sion (??). Exilé par Thierry III, fils de Clovis II, il remplit la charge d'abbé de Remiremont et meurt au temps du roi Dagobert II.
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Vie de saint Amé, évêque de Sion, extraite du Legendarium Sanctorum Valleriae, fol. 197.
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Vie de saint Amé, prêtre et abbé du monastère de Remiremont, écrite, à ce qu'il paraît, par un contemporain. Le nom de l'auteur est inconnu, mais l'histoire est digne de foi.
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Note historique rattachée à la vie de Saint Amé et Remiremont: En 864, les Huns ravagent le monastère de Remiremont. Le 1er mai 910, les corps des saints Amé, Romaric et Adelphe sont transférés par Louis IV dans l'église de Remiremont. Le pape Léon IX les inscrit dans le catalogue des saints.
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Vingt-troisième abbé de Saint-Maurice : Ayronadus (Héroin).
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Vingt-quatrième abbé de Saint-Maurice : Protadius (Protade).
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Vingt-cinquième abbé de Saint-Maurice : le duc Norbertus (duc Norbert).
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Vingt-sixième abbé de Saint-Maurice : Laifinus (Lévin).
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Vingt-septième abbé de Saint-Maurice : Berthelaius (Berthelay).
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Vingt-huitième abbé de Saint-Maurice : Ayrastus (Eraste).
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Vingt-neuvième abbé de Saint-Maurice : Willicarius (Vilchaire). Evêque de Vienne, chassé par les attaques de Sarrasins contre Lyon et Vienne, il part à Rome. A son retour, il reste à Agaune où il est nommé abbé par ses frères en 740.
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Trentième abbé de Saint-Maurice : Benedictus (N.B.: sa mention est tracée car il ne se trouve pas dans les anciens documents d'Agaune). Il fut transféré par Charlemagne à l'île-Barbe et remplacé à Saint-Maurice par Altheus (Althée). A cette époque, le pape Etienne II ou III rencontre à l'abbaye de Saint-Maurice le roi des Francs Pépin le Bref.
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L'abbaye de Saint-Maurice est incendiée par les Lombards.
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Trente-et-unième (trentième) abbé de Saint-Maurice: Altheus (Althée). Il est nommé abbé et peu après évêque de Sion. A cette époque, Charlemagne, vainqueur des Lombards et en voyage vers Rome, visite l'abbaye de Saint-Maurice et y reste 15 jours. Il y reçoit le drapeau militaire de Saint-Maurice qu'il utilise dans la guerre contre les Maures en Espagne et qu'on peut voir dans la basilique de Magdeburg, construite par l'empereur Othon.
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Charlemagne fait restaurer l'abbaye de Saint-Maurice endommagée par les attaques des Lombards. Il fait décorer le "vase de Saint-Martin" et dote l'abbaye d'autres richesses. Il ordonne à Altheus, abbé de Saint-Maurice, d'aller avec lui à Rome où il obtient du pape Adrien I le privilège en faveur de l'Abbaye.
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Préambule à la bulle d'Adrien I décrivant la vision qu'eut l'abbé Altheus de Charlemagne glorifiant Dieu et chantant avec les martyrs thébains, aussi bien que le son des cloches et autres choses qui poussèrent ce roi à faire quelques donations à notre monastère.
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Copie de la bulle du pape Adrien I : A la demande de Charlemagne, le pape Adrien I accorde à l'abbaye un privilège qui rappelle la liberté de l'élection de l'abbé, la sujétion de ce monastère au seul Saint-Siège et confirme la possession d'un certain nombre de localités en France dans le comté de Sens, le Ponthieux et près de Semur en Auxois.
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L'abbé Altheus meurt le 15 mars 799.
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Trente-et-unième abbé de Saint-Maurice: Adalongus (Allong). Il est également nommé évêque de Sion.
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Sur la demande de Charlemagne, le pape Léon III se rend à Mantoue pour authentifier le sang du Christ qui y a été trouvé. Désirant célébrer Noël avec Charlemagne, Léon III part pour la Gaule. Charles, le fils de l'Empereur, vient à sa rencontre à l'abbaye de Saint-Maurice.
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A l'époque de l'abbé Adalongus, le Rhône rejette certains corps des saints martyrs. Saint Théodule convoque l'évêque d'Aoste Grat, et l'évêque de Genève Joannes (Noms donnés en marge: l'évêque Protais, l'évêque Domitien de Genève et l'évêque Grat). Le corps de saint Innocent est retrouvé et transféré dans l'église un 4 septembre.
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La communauté des moines de Saint-Maurice ayant sombré dans la dégénérescence, le roi Louis le Pieux demande au pape Eugène II de réformer l'abbaye en chassant les moines et en introduisant des chanoines. Copie du début de la "Constitutio apostolica pro canonicis instituendis" d'Eugène II. (L'ensemble de cette notice est biffé.)
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Catalogue des abbés de Saint-Maurice depuis la fondation de l'abbaye par Sigismond, tiré d'un ancien cartulaire (32 abbés).
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Trente-deuxième abbé de Saint-Maurice : Heyminus (Hémin). Il est aussi évêque de Sion. Il dirige l'abbaye de 828 à 847.
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Sous prétexte de protection, la dignité abbatiale de Saint-Maurice est aux mains des princes et de leurs amis.
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Arnulphus, fils de Carloman (corrigé en "fils de Louis le Pieux"), entouré par les difficultés en Gaule, se retire à l'abbaye de Saint-Maurice. Il y détient la dignité abbatiale durant 28 ans, de 854 à 887.
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Comme Arnulf a dilapidé les biens de l'abbaye de Saint-Maurice par son goût du luxe et a montré le mauvais exemple aux moines, Louis le Pieux, son père, estime que le seul remède à apporter à cette situation est de chasser les moines pour les remplacer par des chanoines. Le pape Eugène II approuve ce projet en 824.
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L'abbaye de Saint-Maurice est tenue en commende. Hucbertus (Hubert), qui s'est emparé de l'abbaye, mène une vie dissolue et dilapide ses biens. Le pape Benoît III, apprenant la situation et condamnant l'attitude d'Hucbertus, se plaint à Charles le Chauve et lui demande de confier l'abbaye à l'évêque de Sion Heiminus. Hucbertus mène une guerre contre Lothaire II qui avait répudié sa soeur, Theutberge. Il est tué dans un combat en 864.
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A la mort d'Hucbertus, Conradus (Conrad) devient abbé de Saint-Maurice. Il dirige l'abbaye avec plus de modération qu'Hucbertus ne l'avait fait. Conradus meurt en 881. (En marge est cité Walafrid Strabon, abbé de Reichenau, qui écrivit un poème ou un chant intitulé "De Martyribus Agaunensibus")
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Rodolphe I (Rudolphus), fils de Conrad, se fait proclamer roi de Bourgogne dans la basilique de l'abbaye de Saint-Maurice. Dès 888, il est abbé de Saint-Maurice.
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Rodolphe II (Rodulfus), roi de Bourgogne, est abbé de Saint-Maurice de 911 à 937.
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Conrad (Chuonradus) dit le Pacifique, roi de Bourgogne, est abbé de Saint-Maurice de 937 à 993.
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Rodolphe III (Radulfus), abbé de Saint-Maurice, confère à son frère Burchardus (Bourcard I), archevêque de Lyon, le titre et la fonction d'abbé.
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Prévôts chargés de la direction spirituelle de l'abbaye de Saint-Maurice sous les princes abbés (Certains prévôts deviendront abbés à leur tour) : sous Rodolphe I, un certain Erifredus (cf. la charte de donation en faveur de l'impératrice Engelberge) et Herluynus ; sous Conrad le Pacifique, Meynerius et Burchardus (Bourcard I); le chanoine Amizo qui sera ensuite évêque de Sion puis archevêque de Tarentaise ; Anselme, évêque d'Aoste ; Burchardus (Bourcard II), neveu du premier Burchardus, qui après la mort de son oncle s'empare du diocèse de Lyon et de l'abbaye de Saint-Maurice ; Aimo (Aimon I), fils d'Humbert, évêque de Sion et abbé de Saint-Maurice.
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Les comtes de Savoie, à l'imitation des rois de Bourgogne, détiennent l'abbaye de Saint-Maurice. Le premier d'entre eux semble avoir été Humbert II, fils d'Amédée II. Il confie l'administration de l'abbaye à Aymon de Briançon, vicomte de Tarentaise.
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Evénements marquants de la vie de l'abbé de Saint-Maurice Hucbertus : il est fait duc par Lothaire II, époux de Theutberge, la soeur d'Hucbertus. Il donne des reliques des saints d'Agaune (une partie des reliques de saint Maurice et la tête de saint Innocent) à des moines revenant de Rome (cf. La vie de Charles le Chauve). Lorsque Lothaire II répudie Theutberge pour épouser Valdrade, la soeur de l'archevêque Gonthier de Cologne, Hucbertus tente de le faire excommunier par le pape Nicolas I et engage la guerre. Il obtient de Louis, le fils de Charles le Chauve, l'abbaye de Saint-Martin de Tours et d'autres honneurs. Il est tué à Orbe en 864.
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Deux moines envoyés par le roi des Francs, ayant déjà obtenu de la part du pape Nicolas I les corps des saints Urbain et Tiburce, obtiennent de l'abbé d'Agaune la tête de saint Innocent pour la placer en Bourgogne dans l'église que saint Germain a fait construire en l'honneur des saints Thébains.
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Thietuynus est prévôt de l'abbaye de Saint-Maurice sous Rodolphe I autour de l'année 906.
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Après la déposition de Charles III le Gros, Rodolphe I, fils de Conrad, prend les insignes du roi près de Saint-Maurice en 888. Il donne à son royaume le nom de Bourgogne transjurane. Son pouvoir est contesté par l'empereur Arnulf, descendant de Charlemagne, contre qui il fait la guerre.
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A l'automne de l'an 900, la plaine où les martyrs thébains avaient établi leur camp (située entre Agaune et Octodure) est recouverte par un éboulement parti de la montagne du Jorat. La même année, Les Sarrasins incendient l'abbaye de Saint-Maurice.
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En 906, Herluinus est abbé (prévôt) de Saint-Maurice.
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