Contenu | Quatre sermons : 1) Même si Dieu est invisible, il est partout et peut être adoré. Bien que les ordres de Dieu soient justes et facile, notre âme, après la chute, peine à s'y soumettre. Mais nous devrions voir l'image de Dieu dans notre prochain et ainsi l'aimer. Nous vivons en effet maintenant sous une loi d'amour. Notre amour doit être universel, sincère et efficace. Alors la récompense de Dieu sera infaillible et inévitable (p. 5-15). 2) La conduite du Christ sur terre est un message pour les hommes. Pour aider le paralytique, il a d'abord guéri son âme avant de guérir son corps. L'homme qui s'attache au péché devient semblable au démon. Mais la grâce de Dieu justifie nos âmes lors du jugement, par l'oeuvre du Christ. Le processus passe par notre conversion, mais le rachat de nos vie est encombré d'obstacles. La perspective des tourments éternels devrait alors nous mener au bien (p. 16-27). 3) Les chrétiens étant sous une loi d'amour, la douceur agit plus sur leurs esprits que les menaces. Le mystère de la prédestination est impénétrable, c'est pourquoi il vaut mieux choisir la voie du salut. On ne peut voir Dieu et on ne peut donc juger de ses intentions que par les moyens qu'il emploie : on voit donc que l'homme lui est précieux, à qui il a soumis toute la création et donné des anges. Il fait également des miracles pour nous convertir et, enfin, a même envoyé son fils en sacrifice. Mais notre salut exige aussi notre coopération. Nous devons craindre de ne pas être appelés (p. 28-38). 4) Par l'eucharistie, le Christ perpétue sa présence. C'est pour les hommes le seul sacrifice qui soit digne de Dieu. Ce qui se passe sur l'autel est la même chose que ce qui s'est passé sur la croix. Mais bien que le sacrifice ait été fait à double une fois pour toutes, le Christ a ordonné de le renouveler. Il s'agit d'un sacrifice de commémoration et d'un appel à la piété. Il faut donc rendre à l'eucharistie les honneurs qui lui sont dus (p. 38-48). |