Bibliographie | Ernst Alfred STUECKELBERG, " Eine gestickte Inschrift aus dem Frühmittelalter ", dans Anzeiger für Schweizerische Altertumskunde, 25 (1923) (indiquant p. 134 que ce textile a été trouvé dans " un reliquaire du début du Moyen Age ") ; Ernst Alfred STUECKELBERG, " Unveröffentlichte Walliser Gewebefunde 1923 ", Bâle, 1924, pl. 11 ; CIMAH 1977 " Corpus inscriptionum medii aevi Helvetiae. Die frühchristlichen und mittelalterlichen Inschriften der Schweiz " vol. 1: " Die Inschriften des Kantons Wallis bis 1300 ", éd. Christoph JÖRG, Fribourg, 1977, p. 87-88, n° 27 ; Brigitta SCHMEDDING, " Mittelalterliche Textilien in Kirchen und Klöstern der Schweiz ". Katalog, Berne, 1978 (Schriften der Abegg-Stiftung, 3), p. 163-164, n° 133 ; Le trésor de l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune ", catalogue d'exposition, Paris 2014, p. 33, 62, 65 ; " Die Zeit Karls des Grossen in der Schweiz ", Sulgen 2013, p. 215-216, 285. Regula SCHORTA, " Catalogue des tissus et enveloppes de reliques textiles ", dans L'Abbaye de Saint-Maurice d'Agaune, 515-2015. Vol. 2 : Le trésor. Gollion, 2015, p. 278 (Tex. 18). |
Notes | DATATION APPROXIMATIVE : VIIᵉ-VIIIᵉ siècles. LIEU ET ANNEE DE DECOUVERTE : Retrouvés en 1923 dans l'aiguière dite de Charlemagne selon Ernst Alfred STÜCKELBERG, " Jahresbericht 1923 ", Freiwillige Basler Denkmalpflege, Bâle 1924, p. 5 ; accompagnés des deux étiquettes [CHN 64/1/3] et [CHN 64/1/4]. DESCRIPTION DU MOTIF : Une bande de texte forme un angle droit qui encadre un champ dont il ne subsiste plus que quelques restes : ce dernier était composé d'un treillis carré avec des croix de diverses couleurs. On lit l'inscription suivante : …PRIA | NA GERVATIVS PROT… et sur le fragment plus petit …EAEM… REMARQUES : L'emploi du nominatif dans la désignation des saints Gervais et Protais s'écarte de la formulation habituellement en usage dans les étiquettes et laisse soupçonner que l'inscription brodée n'avait pas, à l'origine, une fonction d'étiquette de reliques. Cette étoffe a été découverte avec les bandelettes en parchemin CH AASM CHN 064 001 003 et CH AASM CHN 064 001 004 - toutes deux rédigées par la même main et datant du VIIᵉ siècle - et on peut envisager que les fragments de tissu aient été eux-mêmes considérés comme des reliques. A Milan, où se trouve le lieu de culte principal des deux saints, leurs noms étaient généralement énoncés dans l'ordre inverse, ce qui implique que la broderie n'a probablement pas été fabriquée en Lombardie. |