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00L 14/0/5177

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IDENTIFICATION

Date début24.06.1925
Date de fin03.09.1943
CoteAGSB 5177
Description matérielle391 folios sur papier de formats divers, max. 21.7 x 34.8 cm, français, rarement anglais, manuscrits et dactyl. et quelques imprimés.
Lieu d'élaboration (forme du texte)Martigny, Sofia, Harrisbourg, Washington

CONTENU

ContenuCorrespondance entre Philippe Farquet, oblat du Grand-Saint-Bernard, et Son Excellence Henry W. Shoemaker, ministre (soit ambassadeur) des USA à Sofia (Bulgarie), qui se dit élève et ami du Dr H. Christ à Bâle, colonel de l'armée USA. Dès 1933, à la suite du changement de Président USA, il retourne en Pensylvanie, où il oeuvre au comité de recherches forestières, à une ligue antituberculeuse, préside le Club Alpin, etc. Grâce à une princesse bulgare, secrétaire-dactylographe de l'ambassade à Sofia, il fait écrire à la machine des lettres en excellent français. A son retour aux USA, il écrit à la main et en un français bien moins bon, mais très compréhensible. Les lettres Shoemaker comportent l'en-tête imprimé de l'ambassade, puis divers en-têtes imprimés de diverses sociétés USA, souvent avec clichés en couleurs et quelques décorations en couleurs aussi. Il s'agit d'une correspondance amicale et familière, souvent scientifique, où l'on apprend des nouvelles de la vie des deux correspondants, ses goûts pour diverses recherches plus ou moins scientifiques, ainsi que des événements de l'époque. Ainsi, Shoemaker s'intéresse particulièrement aux loups, aux ours et à divers animaux ou gibier de chasse. Il s'efforce de collectionner des cornes ou rencontres de bouquetins, cerfs, etc. Farquet s'efforce de lui en procurer, provenant surtout d'Italie. On apprend diverses particularités sur la race des chiens du Saint-Bernard, que Shoemaker tente d'obtenir; il s'intéresse également aux anciens fourneaux de l'Hospice du Saint-Bernard et reçoit avec intérêt des cartes de vue de l'hospice, des gravures de la morgue, etc. Il voudrait acheter le dernier gypaète du Valais, empaillé à l'hospice du Simplon, mais les soldats suisses mobilisés ont mis à mal la collection d'oiseaux empaillés, le gypaète est si endommagé que les chanoines ne peuvent que détruire ses restes informes. Shoemaker a visité la tombe du Dr Joseph Zumstein, protecteur des bouquetins, puis le Saint-Bernard en automobile (1931), à ce moment, son neveu Alan l'accompagne, car il étudie au Rosey/Rolle/VD, étudiera ensuite comme ingénieur aux USA, et deviendra pilote puis instructeur d'avion de marine pendant la 2e guerre mondiale. Shoemaker regrette de n'avoir pu visiter les restes de loups et d'ours à la maison communale d'Hérémence. Il n'obtient pas non plus de plats d'étain armoriés. Farquet, avant la guerre, échange avec lui ses publications et des bulletins de la Murithienne, contre des publications faites aux USA. Il reçoit des timbres de Bulgarie, puis des USA, obtient divers cônes de conifères qu'il tente de collectionner; de mêmes les fougères, dont une espèce a des racines comestibles aux USA. Il donne des indications sur des races de chevaux disparues en Valais, et sur la race d'Hérens, dont les vaches refusent toujours de se battre en plaine; de même sur les missions du Saint-Bernard en Chine et au Tibet, sur les musées d'histoire naturelle de Sion et de Saint-Maurice. Shoemaker s'intéresse comme lui à la botanique, à l'ornithologie, à la zoologie, particulièrement à la faune sauvage que l'on chasse. Il est question de la protection de la faune et de la nature en général en Suisse, en Bulgarie et aux USA. On apprend que Georges Earle, qui succède à Shoemaker à Sofia, s'intéresse aussi à la Nature en Bulgarie, comme son roi. Shoemaker et Farquet se plaignent des difficultés de correspondre en temps de guerre, bien que la Suisse soit privilégiée à cet égard. Nouvelles du temps et du climat. Aux USA, on parle de légendes de revenants des troupes de Napoléon au Saint-Bernard. Farquet n'en a jamais entendu parler. Shoemaker voudrait bien obtenir un cliché de "Marie du Mont-Blanc" (alpiniste célèbre). Farquet lui indique que les derniers passages de Bohémiens au Saint-Bernard remontent à 1883, et à 1892 au Simplon. En 1940, on vante les autostrades d'Europe et des USA, Farquet parle, en 1936 et 1937, de quelques émigrés valaisans aux USA et ailleurs vers 1860.

SOURCES

NotesNon spécifié

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