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                1
Le comte de Savoie Amédée III, à l'instance de son frère Raynaud, prévôt de Saint-Maurice, et sur le conseil de l'évêque de Grenoble, Hugues, ordonne, avec le consentement des chanoines séculiers qui vivaient alors à l'abbaye de Saint-Maurice, que celle-ci soit désormais desservie par des chanoines réguliers et que toutes les possessions aliénées soient restituées à la nouvelle communauté.
                2
Le pape Honorius II approuve l'introduction de l'ordre des chanoines réguliers à Saint-Maurice et prescrit par l'autorité qui est la sienne et celle des saints Pierre et Paul que cet ordre demeure à perpétuité. Il ordonne enfin qu'aussitôt atteint un nombre suffisant de chanoines réguliers, on procède à l'élection d'un abbé religieux et sage, en état de bien gouverner.
                3
Aimerard, prieur de Saint-Maurice, concède aux fils et petits-fils d'Ulric et Louis le précaire qu'ils tenaient au lieu-dit Lauzenette (Lausannet pour un cens annuel de 12 deniers et contre un champ sis à Vernaz (Verna).
                4
Privilège du pape Innocent II par lequel, après avoir rappelé au prieur Aimerard et à ses frères que l'abbaye de Saint-Maurice est sous la protection de saint Pierre, il ordonne que l'ordre canonial qui y est institué selon la règle de saint Augustin et qui fut confirmé par son prédécesseur Honorius II, y soit observé à perpétuité et que les biens qu'elle possède ou qu'elle acquerra demeurent sous sa protection.
                5
Privilège du pape Innocent II adressé au prieur Aimerard et à ses frères par lequel, après avoir déclaré que l'abbaye de Saint-Maurice est un bien propre de saint Pierre, il ajoute à la prière du comte de Savoie Amédée III que l'abbaye et ses dépendances ne sont soumises qu'au seul Saint-Père.
                6
Hugues, prieur de Saint-Maurice, et le chapitre cèdent à l'abbaye d'Hautcrêt pour un cens annuel d'une livre de cire une partie du bois d'Oron que Guillaume a montré à l'abbé de Cherlieu.
                7
Acte mettant un terme à la longue querelle qui avait opposé l'abbaye de Saint-Maurice aux seigneurs d'Allinges au sujet de territoires de Salvan (Silvanum) et de Vernayaz (Othonellum), propriétés de la dite abbaye, par lequel, en présence de Pierre, archevêque de Tarentaise, et de ses suffragants Guérin, évêque de Sion, Herbert, évêque d'Aoste, et Airold, évêque de Maurienne, Guy d'Allinges fait pénitence et voit son excommunication levée.
                8
L'archevêque Pierre de Tarentaise, le doyen et les chanoines de son église donnent au monastère de Saint-Maurice les églises de Saint-Michel, Salins, Montagny et Feissons aussi longtemps que l'abbaye sera soumise à la règle de saint Augustin, se réservant un cens annuel de huit sous et les processions lors des principales fêtes de l'année.
                9
Hugues, prieur de Saint-Maurice, les chanoines et Amédée de Blonay, leur avoué, accordent à Humbert de Prangins, à sa femme Berthe et à Guillaume, son fils, la continuation de la concession en précaire des biens que possédait l'abbaye à Lutry et à Aran et qui avaient été concédés aux ancêtres de Berthe. Humbert donne à l'abbaye cinquante sous pour cette rénovation, et consent à l'augmentation du cens annuel et au versement chaque année à la Toussaint de 7 sous, d'un râteau (ratorium) et d'une fourche à la mort d'Humbert, de Berthe et de Guillaume, la précaire retournera à l'église, sans empêchement de la part de la parenté. En cas de négligence dans le paiement du cens, les biens retourneront à leur propriétaire.
                10
Amédée III, son épouse Mathilde (Maiez) et leur fils Humbert restituent la Prévôté de l'abbaye aux religieux de Saint-Maurice, comme en avaient joui auparavant les chanoines séculiers, se réservant le droit de gîte (receptus) et les justes usages du comté. Ils demandent en outre que les péchés commis par eux et Humbert, père du comte, soient absous et que le jour anniversaire de ce dernier soit inscrit dans le martyrologe de l'abbaye et fêté chaque année. Le comte approuva cette restitution entre les mains de l'évêque Airald de Maurienne.
                11
Privilège du pape Lucius II confirmant la restitution de la prévôté par le comte Amédée III aux religieux de Saint-Maurice et interdisant à quiconque de la leur soustraire.
                12
Privilège du pape Eugène III, adressé à Hugues, abbé de Saint-Maurice, par lequel il place le monastère sous la protection de saint Pierre, ordonne que l'ordre canonial selon la règle de saint Augustin y soit observé, défend à quiconque de s'approprier la prévôté que le comte Amédée a rendue à l'abbaye, confirme tous les biens possédés dans les églises et dépendances de Saint-Michel, Salins en Tarentaise, Montagny, Feissons, Semur, Plan-Conthey, dans la chapelle de Vétroz, à Salvan et Ottannel, et défend que l'on institue un abbé qui n'ait été librement élu par la partie la plus saine des religieux, et que l'on exige des décimes ou qu'on retienne des biens.
                13
Lettre d'Amédée, évêque de Lausanne adressée à Humbert III, comte de Savoie, par laquelle il le prie de protéger l'abbaye de Saint-Maurice contre les agissements de Reynald qui s'était emparé de la prévôté ainsi que des terres qui avaient été mises en gage par le père d'Humbert, pour la table d'or.
                14
Après qu'Amédée III, comte de Savoie, eut mis en gage à l'abbaye de Saint-Maurice son droit de gîte à hauteur de 50 livres ou plus contre une table d'or valant 65 marcs d'or, un accord est mis sur pied par Amédée, évêque de Lausanne, selon lequel Humbert III, comte de Savoie, s'engage à verser pendant quatre ans 25 marcs d'argent et un demi marc d'or en compensation de la table d'or, et, vu que la somme remboursée ne couvre pas la valeur de l'emprunt, le comte donne à l'abbaye de Saint-Maurice dix livres à percevoir chaque année sur le droit de gîte de Bagnes et d'Etiez.
                15
Amédée III, comte de Savoie, ayant mis en gage à l'abbaye de Saint-Maurice son droit de gîte dans le Chablais et l'Entremont contre une table d'or valant 66 marcs d'or, Humbert III, son fils, s'engage à verser sur quatre ans 100 marcs d'argent et 2 d'or en compensation de la table d'or, et, vu que la somme remboursée ne couvre pas la valeur de l'emprunt, pour le salut de l'âme de son père et la sienne, il donne à l'abbaye de Saint-Maurice dix livres à percevoir chaque année sur le droit de gîte de Bagnes et d'Etiez.
                16
Hugues, abbé de Saint-Maurice, et le couvent accordent à Magnon, abbé d'Hautcrêt, la troisième partie de la terre de Chatillens pour un cens annuel de 2 sols 4 deniers et donne la terre de Gillarens tenue par Conon sous un cens de 8 deniers.
                17
Louis, évêque de Sion, donne à l'abbaye d'Ainay et à Ponce, prieur de Saint-Pierre-de-Clages, l'église Saint-Maurice d'Aigle.
                18
Acte établissant les conditions d'une union fraternelle entre les églises de Saint-Maurice et celle d'Abondance, et constatant que les propriétés de cette dernière abbaye commencent à Morgins.
                19
Sentence arbitrale prononcée par Louis, évêque de Sion, pour pacifier tous les différends survenus entre Rodolphe, abbé de Saint-Maurice, et Guillaume de La Tour au sujet du droit de justice à Ollon et Vouvry, des pâturages en ces mêmes lieux, des veuves que l'on ne laisse pas se remarier, de divers biens et redevances de l'abbaye entre les mains de Guillaume.
                20
Suite à des déprédations commises sur le territoire d'Ittens,(Itatingis) Richard, Amédée, Guy, Guillaume, Durand, fils de Rabold de Saint-Martin, promettent de donner satisfaction aux chanoines d'Agaune et de n'exiger à l'avenir des hommes du lieu que ce qu'ils doivent pour l'avouerie. Berthe, épouse de Borcard le fils défunt de Rabold, fait la même promesse.
                21
Suite à un différend survenu entre l'abbé de Saint-Maurice et l'abbaye d'Hautcrêt au sujet du tiers de la terre de Châtillens, sur l'intervention de Pierre, archevêque de Tarentaise, et d'Amédée, évêque de Lausanne, l'abbé d'Agaune s'engage à restituer le bien à l'abbé d'Hautcrêt pour autant qu'il puisse le reprendre d'ici au 1er mai à ceux qui le tiennent, et, le cas contraire, à le dédommager jusqu'au moment où il recouvrera cette terre. Il concède aussi à perpétuité à l'abbé d'Hautcrêt la terre qui est entourée par une levée de terre pour un cens annuel de deux livres de cire à brûler le 22 septembre en l'honneur de saint Maurice.
                22
Sentence arbitrale par laquelle les prud'hommes d'Oron règlent les différends survenus entre l'abbé de Saint-Maurice et le couvent, d'une part, et Guillaume, leur métral, de l'autre, au sujet des meneydes, droits de mutations, cens et terrages sur diverses terres, corvées, bans et autres droits à Oron.
                23
Landry, évêque de Lausanne, donne à Rodolphe, abbé de Saint-Maurice, une partie de la terre de Meillerie (Melerei sous un cens annuel d'une livre de poivre.
                24
Guillaume, clerc, fils d'Amaldrade et frère du chevalier Humbert, donne à saint Maurice et à ses serviteurs la moitié de la chapelle de Saint-Triphon à condition qu'elle soit attribuée à Pierre Clarerii, prieur, se réservant annuellement 12 pièces de cens jusqu'à sa mort.
                25
Girold de Bex, après avoir promis à Rodolphe, abbé de Saint-Maurice, de faire une donation à l'abbaye pour la réception de son frère Guillaume, cède du temps de l'abbé Burchard 8 journaux de terre en la Condémine de Bex et un pré à Ollon pour une somme de 7 livres. Puis il donne aussi Trombert l'un de ses hommes avec sa famille et tous les droits et usages qu'il tient.
                26
Humbert, comte de Savoie, met en gage à l'abbaye de Saint-Maurice tout ce qu'il possède à Bagnes et Etiez pour la somme de 1000 sous à certaines conditions. Il conserve le droit de reçu d'Ollon et de Vouvry, ainsi que le droit de chasse jusqu'à ce que l'abbé ait prouvé son droit ; il s'engage à restituer à l'abbaye ce dont il s'était emparé en ces lieux ainsi que le plait pris à Guillaume de La Tour ; il promet qu'à l'avenir l'abbaye possédera en paix les pâturages de Saint-Maurice et que le différend touchant l'exercice de la justice dans les maisons des hommes de l'abbaye situées hors de la rue du bourg sera réglé par les témoignages des bourgeois de Saint-Maurice.
                27
Amédée, comte de Genevois, reconnaît avoir causé de grands torts à l'abbaye de Saint-Maurice en retenant des cens et en lui contestant ses droits de seigneurie sur Commugny. Le comte s'engage à respecter la dite seigneurie, et fait don à Borcard, abbé de Saint-Maurice, des péages de Saint-Maurice sur les réservoirs de lampe (bacinis), les faux (asserio) et les pierres à aiguiser, ainsi que 3 vases de prix tous les ans.
                28
Le comte de Genève fait hommage dans les mains de Borcard, abbé de Saint-Maurice, et reconnaît tenir en fief le château de Chaumont, celui de La Roche et la moitié de Hauteville.
                29
Landry, évêque de Lausanne, donne à Borcard, abbé de Saint-Maurice, l'église de Saint-Aubin.
                30
Borcard, abbé de Saint-Maurice, atteste à la face de la ville de Salins avoir reçu le serment de fidélité de Gaucher, sire de Salins, qui soutenait à tort le devoir en premier lieu à l'empereur.
                31
Gaucher, sire de Salins, prête hommage, à l'imitation de ses ancêtres, à Borcard, abbé de Saint-Maurice, et reconnaît tenir en fief Bracon, le Val de Mièges, ses possesions à La Chaux d'Alliés, Aresche, Chamblay, Usier, le château Saint-Maurice de Cicon, les censiers (censuarios) de Pontarlier et d'autres biens, l'ensemble rapportant chaque semaine 1000 sous. Il ordonne à ses tenanciers de Saint-Maurice de payer à l'avenir les cens dus à l'abbaye, soit 2 sous 6 deniers 1 obole par semaine et 12 deniers de plait, et il donne annuellement 3 deniers à prendre sur chaque maison qui se trouve dans son bourg.
                32
Après que Guérin, évêque de Sion eut rendu l'église Saint-Maurice d'Aigle à l'abbaye de Saint-Maurice et que Louis, successeur de Guérin, s'en fut emparé, sur l'intervention d'Etienne II, archevêque de Vienne et légat pontifical, Louis, évêque de Sion, rend l'église à l'abbaye d'Agaune. Par la suite, après un certain temps, l'affaire est exposée au pape Alexandre III qui confirme par privilège que l'église Saint-Maurice d'Aigle est propriété du chapitre d'Agaune.
                33
Privilège du pape Alexandre III adressé à Guillaume, abbé de Saint-Maurice, et à ses frères par lequel il confirme celui de son prédécesseur Innocent II, et place sous sa protection le monastère et ses dépendances : les églises de Saint-Sigismond, Saint-Laurent, Sainte-Marie, l'hôpital Saint-Jacques, qui se situent à Saint-Maurice, les églises de Semur, Nonglard, Commugny, Massongy, Biolley, Saint-Michel en Tarentaise, Salins, La Thuile, Feissons, la maison de Saint-Aubin (Pont Alwen), les églises d'Aigle, Ollon, Ottanel, Vétroz, Conthey, Choëx, Bagnes et Vollèges.
                34
Richard de Saint-Martin et son fils Pierre donnent, à Guillaume, abbé de Saint-Maurice, les 3 sous lausannois de cens que recevait Richard pour les petites dîmes de l'église de Penthaz.
                35
Boson Piscis et son fils Einard donnent à l'abbaye de Saint-Maurice deux hommes, Crispin et Martin demeurant à Salvan, ainsi que la terre qu'ils avaient à Val-d'Illiez. Einard, fils de Boson Piscis, confirme cette donation à Nernier.
                36
Pierre Ferrel de Cossonay, son frère Hugues et Lorette, leur mère, restituent à l'abbaye de Saint-Maurice la terre de Sullens qu'ils ont inféodée à Guillaume de Sullens.
                37
Privilège d'Alexandre III confirmant la donation de l'église Saint-Maurice d'Aigle donnée par Guérin, évêque de Sion à l'abbaye de Saint-Maurice, puis enlevée par Louis, évêque de Sion, et finalement restituée par Etienne II, archevêque de Vienne et légat pontifical.
                38
Privilège du pape Clément III adressé à l'abbé de Saint-Maurice et ses frères par lequel il confirme celui de son prédécesseur Alexandre III, et place sous sa protection le monastère et ses dépendances : les églises de Saint-Sigismond, Saint-Laurent, Sainte-Marie, l'hôpital Saint-Jacques, qui se situent à Saint-Maurice, les églises de Semur, Nonglard, Commugny, Massongy, Biolley, Saint-Michel en Tarentaise, Salins, La Thuile, Feissons, la maison de Saint-Aubin (Pont Alwe, les églises d'Aigle, Ollon, Ottanel, Vétroz, Conthey, Choëx, Bagnes et Vollèges.
                39
Louis et Guillaume de Granges donnent à l'église d'Agaune pour le salut de leur âme et pour leur mère Agnès, qui y a pris l'habit, 20 sous mauriçois percevables sur leur alleu d'Ayent dans les villages d'Arbaz et de Blignou.
                40
Louis et Guillaume de Granges, frères, confirment en présence de Guillaume, évêque de Sion, la donation effectuée par leur mère, Agnès, à l'abbaye de Saint-Maurice, soit 20 sous mauriçois de cens annuel sur trois tenures sises à Ayent, Arbaz et Blignou.
                41
Guillaume, abbé de Saint-Maurice, donne à Guillaume de Gryon pour 20 sous de cens la terre de Gryon que Pierre de Gryon avait donnée à l'abbaye en aumône. Guillaume reconnaît aussi devoir 2 sous de cens pour sa terre de Gryon.
                42
Au moment où Guy d'Evian prit l'habit religieux, ses frères Girold et Etienne, fils d'Arluin donzel d'Evian, donnèrent avec le consentement de leur mère tous leurs biens sis à Lavey pour 8 livres mauriçoises. A la mort de Guy, les deux frères confirment la donation faite à l'abbaye de Saint-Maurice entre les mains de Guillaume, évêque de Sion, et de Guillaume, abbé de Saint-Maurice.
                43
Borchard d'Ursy reçoit 40 sous de l'abbé de Saint-Maurice pour qu'il cesse le différend qui l'opposait à Pierre d'Auboranges.
                44
Pierre, fils d'Humbert l'ancien de Saint-Maurice, donne pour le salut de son âme à l'abbaye de Saint-Maurice tout ce qu'il possède à Ottan contre une somme de 40 livres mauriçoises.
                0044B
Pierre, fils d'Humbert l'ancien de Saint-Maurice, donne pour le salut de son âme à l'abbaye de Saint-Maurice tout ce qu'il possède à Ottan contre une somme de 40 livres mauriçoises.
                45
Suite à un différend survenu entre Faucon de Gryon et l'abbaye de Saint-Maurice, en présence de l'évêque de Sion Guillaume, Faucon cède à l'abbaye et à Guillaume de Gryon le droit qu'il avait sur la terre de son frère Pierre en contrepartie d'un cens de 10 sous.
                46
Privilège du pape Célestin III adressé à Guillaume, abbé de Saint-Maurice, et à ses frères par lequel il confirme ceux de ses prédécesseurs Innocent II, Alexandre III et Clément III, place sous la protection du Saint-Siège le monastère et ses dépendances, ordonne que le saint chrême, la consécration d'autel et les ordinations soient demandées à l'évêque diocésain, et accorde la libre élection de l'abbé.
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Petite bulle de Célestin III, adressée à l'abbé, au prieur et au chapitre d'Agaune, par laquelle il ordonne de célébrer à nouveau le jour anniversaire de la dédicace de l'église abbatiale, consacrée par le pape Eugène III, et accorde 20 jours d'indulgence en cette occasion.
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Petite bulle du pape Célestin III, adressée à Guillaume, abbé de Saint-Maurice, par laquelle il accorde à l'abbé et à ses successeurs l'usage de la mitre et de l'anneau pour la célébration de la messe dans son église les jours de fêtes.
                49
Bride, fille du chevalier Humbert de Saint-Maurice, donne à l'abbaye de Saint-Maurice pour le salut de son âme son droit et bien sis à Nendaz, 7 sous mauriçois de service annuel et 4 fichelins de seigle tous les deux ans, son droit sur les vignes des Rives (Rivais) et de Sensine, excepté un setier de vin donné annuellement à la maison du Grand-Saint-Bernard. Bride donne aussi tous ses autres droits et biens sis en Valais.