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                50
Pierre, chevalier de Palézieux, donne à l'abbaye de Saint-Maurice tous les services dus sur le domaine de Montagny, près de Lutry. Guillaume, fils de Pierre, confirme la donation.
                51
Après qu'Humbert, comte de Savoie, eut donné à l'abbaye de Saint-Maurice, pour le salut de son âme, 20 sous mauriçois dus à Saint-Maurice sur le droit de chasse, son fils Thomas offre à Guillaume, abbé de Saint-Maurice, en place de cette rente les fils de Maurice de Vérossaz avec tous leurs biens.
                52
Guillaume d'Evian, fils de Girold, met en gage avec le consentement de son épouse et de ses enfants tous ses biens de Lavey pour 18 livres mauriçoises.
                53
Suite à un différend survenu entre Thomas, comte de Maurienne, et Gontier, abbé de Saint-Maurice, au sujet de leurs droits respectifs dans la vallée de Bagnes, Nantelme, évêque de Genève, et Nantelme, évêque de Sion, entendent avec des nobles députés par le comte les dépositions des témoins à ce sujet.
                54
Le prêtre Lambert de Cries se donne lui et tous ses biens à saint Maurice et à ses serviteurs d'Agaune. L'abbé Gontier et les chanoines le reçoivent avec promesse de le prendre pour chanoine s'il le souhaite, et lui remettent l'église et la grange d'Ollon sous certaines conditions.
                55
Eudes, duc de Bourgogne, énumère les dons, confirmations et privilèges accordés aux chanoines de Saint-Maurice du prieuré de Semur, et rappelle qu'ils sont tenus de célébrer chaque jour une messe pour son salut et celui de ses prédécesseurs.
                56
Faucon, chevalier de Saint-Maurice, sa belle-soeur Lorette et les fils de celle-là, donnent à l'abbaye de Saint-Maurice pour leur salut la moitié de leur dîme d'Antagnes. Les chanoines s'engagent à faire une procession chaque année sur la tombe de Faucon et de son fils Maurice, et accordent une place dans leur cimetière à Lorette ou à l'un de ses fils.
                57
Gaucher, sire de Salins, prête hommage, à l'imitation de ses ancêtres, à Gontier, abbé de Saint-Maurice, et reconnaît tenir en fief Bracon, le Val de Mièges, La Chaux d'Alliés, Aresche, Chamblay, Usier, le château Saint-Maurice de Cicon, et les censiers ensuarios) de Pontarlier.
                58
Sur le point d'entreprendre le voyage de Terre Sainte, Girold d'Evian se souvenant qu'il avait voulu révoquer la donation de ses biens sis à Lavey, confirme la donation et reconnaît que la tenure de Bornon, fils de Jean Sernior, en faisait partie.
                59
Boson de Sierre, chanoine de Sion, donne à l'église d'Agaune pour le salut de son âme son alleu sis à Vens que tient Aymon de Loèche, chanoine de Sion.
                60
Guillaume d'Evian et son fils Amédée concèdent à l'abbaye de Saint-Maurice tout ce que Pierre d'Evian et les fils d'Arluin avaient donné à Lavey. De plus, ils renoncent entre les mains de Gontier, abbé de Saint-Maurice, à toutes leurs prétentions sur la vigne de l'Arzillier et sur la tenure de Pierre Badier que Girold d'Evian, père de Guillaume, avait données en aumône à l'abbaye.
                61
Sibille de Vétroz, avec l'accord de son mari Pierre de Granges, donne en aumône à l'abbaye de Saint-Maurice pour le salut de son âme une vigne sise à Vétroz, et reçoit du bénéfice de l'abbaye 7 livres mauriçoises.
                62
Aymon, abbé de Saint-Maurice, et Hugues, abbé de Châtillon, reconnaissent et confirment l'union qui existait entre les deux monastères et qui prévoit le secours mutuel, l'accueil des religieux envoyés dans l'autre monastère, la messe et prières à l'annonce du décès de l'un des membres de l'autre communauté.
                63
Après que Reynald, chevalier d'Etiez, eut légué par testament à l'abbaye de Saint-Maurice une grange, un pré, deux journaux de terre et l'un de ses hommes avec sa tenure, Pierre de Bard, tuteur de la nièce de Reynald, et Fine, l'épouse du fils de Reynald, contestèrent le legs, toutefois, en présence de l'évêque de Sion Guillaume et d'Albert, chapelain du comte de Maurienne, Pierre de Bard et Fine confirment la donation.
                64
Veta du Bruel et ses fils, Anselme et Guy, donnent à l'abbaye de Saint Maurice, deux prés, l'un à Anchères, l'autre appelé Belossier, et un muid de vin annuel sur une vigne sise en Vilette, pour le salut de leur âme et pour la réception à l'abbaye de Guillaume, fils de Veta.
                65
Guy, chevalier de Langins, cède à l'abbaye de Saint-Maurice Jean et Barthélémy, fils de Martin de Buchelieule, pour le remède de son âme et celle de ses ancêtres.
                66
Aymon de La Tour met en gage à l'abbaye de Saint-Maurice pour 1000 sous mauriçois le vidomnat de Bagnes avec les plaits, bans, tailles et autres biens à l'exception des fiefs des chevaliers et du droit de chasse, et il donne à l'abbaye pour le salut de son âme les profits qui seront tirés de ce gage.
                67
Girold d'Evian et son fils Guillaume confirment la donation faite précédemment à l'abbaye de Saint-Maurice de tous leurs biens sis à Lavey pour 20 sous mauriçois et 3 aunes de drap.
                68
Landry, évêque de Sion atteste qu'Aymon, abbé de Saint-Maurice, était prêt à prouver par témoins que l'église Saint-Maurice d'Aigle avait été adjugée à l'abbaye de Saint-Maurice par le bienheureux Pierre de Tarentaise, et que l'abbaye l'avait possédée sans problème depuis cinquante-cinq ans.
                69
Aude vend à l'abbaye de Saint-Maurice tout son bien de Nendaz pour 4 livres mauriçoises.
                70
Après avoir acquis la moitié d'une vigne par aumône de Pierre, chapelain de Chamoson, Alard, chanoine de Saint-Maurice, achète à Guillaume, veuve de Stéphane, pour 8 livres mauriçoises la seconde moitié de vigne sise en Vigniez, avec promesse d'une collation chaque année pour l'anniversaire de son époux.
                71
Guillaume, comte de Ponthieu et de Montreuil, donne aux chanoines de Saint-Maurice pour le salut de son âme et celle de ses parents, épouse et fille, une rente de 13 livres parisis assise sur sa halle d'Abbeville pour acheter 20 aunes d'écarlate pour faire les camails que les chanoines ont coutume de porter en l'honneur du martyre de saint Maurice. Il donne de plus 8 sous de cens annuel assis sur quatre étals de la boucherie d'Abbeville tenus par Firmin de Senarpont.
                72
Aymon de La Tour donne à Guillaume, sacristain de Saint-Maurice, pour son salut et celui de ses ancêtres 6 sous 8 écus sur la taille d'Ollon, et pour celui de sa première épouse, fille de Girold de Bex, 3 écus de cens sur la maison du Cotterd d'Ollon. Aymon reçoit, pour sa part, 6 livres mauriçoises des biens de la sacristie.
                73
Le chevalier Anselme et son frère Guy de Bruel confirment les donations faites par leur mère Weta à l'abbaye de Saint Maurice, soit un muid de vin annuel sur une vigne sise proche du Rhône, et deux prés, l'un à Anchères et l'autre appelé Belossier.
                74
Aymon, abbé de Saint-Maurice, donne en fief à Bertolet de Liddes la tenure de Pierre Thabariz sise à Epinassey pour 6 sous mauriçois de cens et 10 sous de plait.
                75
Accord entre Berthold, évêque de Lausanne, et Aymon, abbé de Saint-Maurice, au sujet des coutumes et usages du domaine de Montagny, par lequel l'abbé de Saint-Maurice donne à l'évêque la terre appelée Planta ainsi que celle sur laquelle est assise une partie du pressoir de Chamarei. L'évêque autorise l'abbé à'y faire presser gratuitement sa vendange et renonce à toute prétention sur le domaine de Montagny.
                76
Suite à un différend survenu entre l'abbé de Saint-Maurice et Rodolphe, sacristain de Sion, au sujet du rang et des fonctions à exercer par les chapelains des églises Saint-Jacques et Saint-Maurice d'Aigle, Bernard, archevêque de Tarentaise, déclare que l'église Saint-Jacques est l'église mère. Puis il règle les droits des chapelains touchant le baptême, le mariage, les oblations, les visites aux malades, les aumônes, les enterrements, les messes et la communion.
                77
En présence du prévôt Conon et du chapitre de Lausanne, Melior, chapelain de Vevey, reconnaît avoir reçu de l'abbé de Saint-Maurice un champ situé près de l'église de Vevey pour y planter de la vigne qui sera donnée en aumône à l'abbaye de Saint-Maurice après son décès.
                78
Accord entre Landri, évêque de Sion, et l'abbaye de Saint-Maurice au sujet de la cura animarum et des droits que doivent acquitter les chapelains des églises de l'abbaye.
                79
Jeldo vend pour 8 livres et 15 sous au chapitre de Saint-Maurice la dîme qu'il tenait en fief du dit chapitre aux Ormonts. Ce dernier doit verser chaque année à Jeldo un demi fichelin de grain (grumall.
                80
Thomas, comte de Savoie, donne à l'abbaye de Saint-Maurice l'hôpital Saint-Jacques de Saint-Maurice.
                81
Aymon, abbé de Saint-Maurice, donne en fief à Pierre de l'Hôpital la vigne de Vigniez qui fut de Pierre, chapelain de Saint-Sigismond, pour 5 sous de plait, un setier de vin de service. Pierre donne 100 sous mauriçois, une maison sise devant les portes de l'église Saint-Sigismond pour l'entrage et remet à l'abbé le chesal sur lequel se trouve la maison.
                82
Séguin et Guillaume, chevaliers de Gryon et frères, après avoir rappelé qu'ils devaient à l'abbaye de Saint-Maurice 22 sous mauriçois de cens pour leur fief de Gryon et 4 d'aumône pour le salut de leur âme, et que leurs prédécesseurs avaient donné à l'abbaye un tiers de la dîme de Gryon et, à la chapelle de Gryon, toute la dîme qu'ils tiraient de leurs propres champs, vendent à l'abbaye leur droit de terrage et 2 tiers de la dîme de Gryon pour 54 livres mauriçoises. Pour garantir la donation, Guillaume, sur le point de partir en Terre Sainte, assigne à son frère 50 sous de cens sur ses hommes de Gryon à l'exception de quatre qui sont assignés à l'abbaye pour qu'ils versent annuellement le terrage et la dîme soit : 4 muids de froment, 2 de fèves, 2 d'orge et 10 d'avoine.
                83
Suite à un différend survenu entre Thomas, comte de Savoie, et Aymon, abbé de Saint-Maurice, au sujet de la vallée de Bagnes, un accord est conclu qui stipule que le comte est seigneur de la vallée lorsque il se trouve entre Montjoux et Bret ; dans le cas contraire, c'est l'abbé qui y est seigneur. Dans tous les cas de figure, l'abbé conserve la collecte de mai et celle d'automne pour la table d'or, ainsi que les tenures des excusés ; le comte perçoit toujours les cavalcades, les corvées pour le château de Chillon, 27 sous pour le charéage et 12 muids de blé. L'abbé et le comte ne peuvent exiger de secours dans la vallée, si ce n'est d'un commun accord, et le revenu doit être partagé en parts égales.
                84
Guillaume, comte de Viennois et de Mâconnais, donne à l'abbaye de Saint-Maurice pour le salut de son frère Gaucher et de ses parents 2 bouillons ulliones) de sel à prendre entre le 1er avril et la Saint-Michel sur les chaudières de son dit frère.
                85
Guy de Bruel, après avoir cèdé à l'abbaye de Saint-Maurice deux prés, l'un aux Anchères l'autre au lieu-dit Bellossier, donne deux bêchées de vigne sises à Chateauneuf, près du Rhône.
                86
Pierre de Tovet, camérier du comte Thomas de Maurienne, concède à perpétuité pour le salut de son âme et avec le consentement du comte, l'exemption de redevance pour l'apposition du sceau comtal sur tout document accordé à l'abbaye par le comte Thomas et ses successeurs.
                87
Thomas, comte de Maurienne, donne en aumône à l'abbaye de Saint-Maurice pour le remède de son âme et celle de son père Humbert, l'île de Naveto située dans la châtellenie de Monthey, se réservant chaque année la truite due par Burcard le lépreux.
                88
Privilège d'Honorius III, adressé à l abbé et au couvent de Saint-Maurice, par lequel il confirme la donation faite par Guillaume, comte de Ponthieu.
                89
Pierre de Corbières, chevalier, son épouse et ses enfants vendent à Aymon, abbé de Saint-Maurice, pour 215 livres lausannoises tous les biens sis à Vuadens qu'ils avaient achetés à l'abbaye d'Agaune. Par la suite, les mêmes acteurs abandonnent à l'abbaye pour 1020 sous l'avouerie de Vuadens à condition qu'elle la conserve à jamais, si Rodolphe d'Oron ou Pierre de Saint-Martin ne la réclament.
                90
Avec le consentement d'Humbert, comte de Savoie, Girold, Rodolphe et Guy d'Allinges mettent en gage auprès de l'abbaye leur dîme de Bex pour 20 livres mauriçoises. Par la suite Rodolphe, avec le consentement de ses deux frères, Girold et Guy, reçoit 100 sous sur ce gage. Enfin, Girold et Rodolphe donnent à l'abbaye de Saint-Maurice leur dîme sur les vignes de Cries.
                91
Boson et Henri, fils de Girold d'Allinges confirment pour 12 livres mauriçoises la donation de la dîme sur les vignes de Cries faite par Girold de Bex à l'abbaye de Saint-Maurice, et se reconnaissent feudataires de l'abbaye. Enfin, Aymo de La Porte donne à l'abbaye son droit sur la collecte de la dîme de Cries.
                92
Après que Guillaume de Moudon, sacristain de l'abbaye, eut acheté du temps de l'abbé Aymon la vigne de Guillaume Badel, il obtient de l'abbé que cette vigne soit transmise aux futurs sacristains qui, en sa mémoire, donneront à la Saint-Nicolas le meilleur vin pour son anniversaire.
                93
Aymon, abbé de Saint-Maurice, et le couvent reçoivent Nantelme de Miolans et son épouse comme confrère et chanoine. Nantelme leur donne pour le salut de son âme et celle de ses parents 10 sous à percevoir chaque année sur la métralie de Bonvillard en Maurienne.
                94
Guillaume d'Evian, chevalier, donne en aumône à l'abbaye de Saint-Maurice le tiers de Lavey. Ses deux fils, Amédée et Girold, mettent en gage à l'abbaye de Saint-Maurice les deux tiers de Lavey, rachetables dans les vingt ans, pour 20 livres mauriçoises. Si Amédée ne devait pas revenir de Terre Sainte, sa part est donnée en aumône à l'abbaye.
                95
Nantelme, abbé de Saint-Maurice, donne en fief à Pierre de Vouvry la maison qui fut de Pierre Amédée pour 2 sous de service, 3 de plait et 6 livres mauriçoises d'entrage.
                96
Après avoir reçu de Nantelme, abbé de Saint-Maurice, des reliques de saint Vital, Gautier, abbé de Cîteaux, et le chapitre général de l'ordre lui accordent la pleine participation à toutes les bonnes oeuvres de l'ordre, et, à l'annonce de son décès, lors du chapitre général, ils feront pour lui tout ce qu'ils font pour l'un des leurs.
                97
Jocerand Gros, sire de Brancion, reconnaît devoir recevoir les fiefs de Bracon et Salins à Agaune, dans la maison de l'abbé, mais que, suite à des dangers, c'est à Salins qu'il prête hommage à Nantelme, abbé de Saint-Maurice.
                0097B
Raynard de Choiseul et son épouse Alix, Dame de Salins, reconnaissent devoir recevoir les fiefs de Bracon et Salins à Agaune, dans la maison de l'abbé, mais que, suite à des dangers, c'est à Salins qu'il prêtent hommage entre les mains de Nantelme, abbé de Saint-Maurice.
                98
Suite aux différends survenus entre l'abbaye d'Ainay et celle de Saint-Maurice au sujet de l'église Saint-Maurice d'Aigle, Guillaume, abbé d'Ainay, cède l'église Saint-Jacques d'Aigle à l'abbaye d'Agaune, et, pour un cens de 50 sous mauriçois, les droits qu'il détenait sur l'église Saint-Maurice, charge au prieur de Saint-Pierre-de-Clages de verser le cens dû au chapitre de Sion pour l'église Saint-Jacques. Il stipule en outre une association spirituelle entre son abbaye et celle de Saint-Maurice.