Contenu | Guigues de Begnins, du consentement de sa femme Juliane, du père, de la mère et du frère de celle-ci, s'engage à maintenir la paix envers Bonmont, dont Moïse est abbé, et lui cède divers biens et droits situés, entre autres, à Montlaçon et à Villars. Amédée de Begnins, parent (propinquus) de Guigues, Mathilde, sa femme, et leur fils Anselme, qui tenaient en fief de lui une partie de ces biens et en possédaient eux-mêmes une autre partie, confirment les cessions faites par Guigues et font don au couvent de leur portion, ainsi que du tiers des dîmes de Begnins. Le tout est approuvé par Arducius, évêque de Genève, et par Guillaume Albéric, doyen, en présence de témoins, et garanti par plusieurs cautions et otages, obsides, fidejussores et refidejussores : Harbert de Marcins ; Conon de Duillier ; Pierre de Trélex ; Walcher de Crassier; Etienne de Gingins ; Guillaume Cortagei, etc. - Par le même acte, Guibert de Servais, sa femme, ses fils et ses neveux Jean et Pierre, fils de Grossane, de Burtigny, abandonnent à Bonmont un casal au dit lieu de Montlaçon. Témoins nouveaux : Lambert, abbé de Chezery; et Milo, moine, de Fontenet.- Enfin, Pierre et Ogier de Givrins, leurs femmes et leurs fils, renoncent aussi en faveur de Bonmont à leurs prétentions sur le dit Montlaçon, et confirment cette renonciation dans une assemblée de l'abbaye, en même temps que celle-ci fait un échange avec Humbert d'Eysins et son fils nommé Falcon, qui cèdent à Bonmont le fief qu'ils possédaient à Lavigny. Suivent les noms de plusieurs moines du couvent. |