Contenu | Rodolphe, abbé de Bonmont, Guillaume, abbé d'Aulps, et Gérold, doyen d'Alinge, attestent que Bernard, évêque de Genève, s'est, en leur présence, rendu à Lugrin et y a formellement requis Thomas, comte de Maurienne, en vertu de la fidélité due par lui au prélat, de ne porter, en traitant de la paix, aucune atteinte aux régales de Genève, et de ne les point accepter lors même qu'on lui en ferait abandon, attendu qu'elles appartiennent aux droits de l'église de Genève. Per fidelitatem requisivit et prohibuit et contradixit.... ne super Regalibus Gebennensibus pacem faceret, et ne eadem Regalia etiam si darentur illi, reciperet, quia erant de jure Ecclesie Gebennensis. Le comte a répondu qu'il n'attaquerait jamais l'église de Genève au sujet de ces régales, et qu'il ne les accepterait ni ne les recevrait point, car elles font partie des droits de la dite église. Ipse vero comes respondit, quod super Regalibus nunquam moveret causant contra Ecclesiam Gebennensem, nec acciperet vel reciperet jus Ecclesie Gebennensis. Témoins : Morard. prieur de Viu-sur-Faverge, et Mafredus, clerc. |