Contenu | Testament d'Anselme Villars fait en présence et du consentement de sa femme Jeanne, et de son fils aîné Pierre, qui promettent de l'observer, la première s'engageant en outre comme tutrice de ses enfants Etienne, Hugues et Agnès. Le testateur lègue : 1° à Pierre, sa maison appelée la Tour dans la paroisse de Saint-Germain, avec les casals contigus, et en outre différents fonds de terre, droits immobiliers, etc. 2° à Etienne et Hugues, sa maison située dans la paroisse de Sainte-Marie la Neuve, à côté de celle de Jean Cellérier (Cellarius) ; plus une vigne située entre les deux chemins tendant de Genève à Chêne, à côté de celle qui fut à Girard de la Rive ; enfin un pré au delà de l'Arve, à côte de ceux du curé de Saint-Léger et d'André Boëmond. Il prescrit en outre que, si l'un de ses fils vient à mourir sans enfant légitime ou à entrer en religion, sa part sera dévolue aux autres par égales portions entre eux. Il charge ses fils de donner à leur soeur Agnès, en cas de mariage, cinquante livres genevoises, réversibles à ses frères en cas de mort sans enfant légitime ou d'entrée en religion, et d'ici là une pension alimentaire de soixante sous par année. Pour le surplus de ses biens, il institue ses trois fils héritiers en commun ; celui qui voudra attaquer le testament, perdra sa part qui sera dévolue à ses cohéritiers. Témoins : Frère Pierre de Veigy (Vueju) et Jean Boëmond, chanoines de Genève. |