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Mort de Gondebaud.
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Le roi Sigismond, ayant convoqué à Saint-Maurice d'Agaune (Valais), un synode composé d'évêques et de comtes, fonde ou rétablit dans cette localité un monastère, auquel il concède de nombreuses propriétés situées dans les pagi de Lyon, Vienne, Grenoble, Aoste, Genève, Vaud et Valais. Parmi les soixantes prélats environ qui prennent part au synode, ceux qui signent l'acte de donation sont: Viventiolus, archevêque de Lyon, Maximus, évêque de Genève (Mauximus al. Maximus episcopus Genevensis subscripsit) et Victor, évêque de Grenoble ; les comtes sont : Videmarus, Fredebundus, Gondeulfus, Benedictus, Agano, Bonefacius, Teudemondus et Fredeboldus. Quant aux biens donnés au monastère, sont indiqués comme compris dans le pagus genevois : Commugny et Marin ou Marignier; in pago geneuense alias curtes ita nuncupatas : Communiacum, Marianum (al. Mariniacum).
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Avitus, archevêque de Vienne, écrit à Sigismond plusieurs lettres dans lesquelles il s'occupe des dissidences religieuses existant dans son royaume. En particulier, dans l'épître 29me, il félicite le roi de sa victoire sur ses adversaires, quod in Dei nomine jam vestra victoria celebrabili virtute succedit; et paraît redouter la turbulence d'une faction genevoise: Hinc illâ sollicitudine pressior constipatio Genavensis, quae in more originis primae virilibus animis virus anguium sibillo feminei sermonis insonuit, etc. Toutefois Avitus exprime à Sigismond son regret de ne pouvoir se rendre auprès de lui lors de la prochaine fête de l'apôtre saint Pierre.
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Avitus, archevêque de Vienne, vient à Genève et y fait la dédicace de la basilique de Saint-Pierre ; il prononce à cette occasion une homélie dont on a le titre et les premiers mots. On possède aussi du même archevêque quelques fragments d'homélies en un latin obscur et incorrect, dont l'attribution à la dédicace de Saint-Pierre n'est pas certaine.
                55
Le roi Sigismond promulgue à Lyon le recueil des Lois burgondes, formé en majeure partie par son père Gondebaud.
                56
Maximus, évêque de Genève, assiste au concile d'Epaone, convoqué par Avitus, métropolitain de Vienne.
                57
Maximus, évêque de Genève, assiste au premier concile de Lyon, réuni contre Etienne, officier du roi Sigismond.
                58
Ségerich, fils de Sigismond, est mis à mort par son père.
                59
Guerres de Clodomir, fils de Clovis, roi des Francs, contre Sigismond, roi de Bourgogne. Celui-ci, livré aux Francs par ses propres sujets, est mis à mort avec sa femme et ses fils.
                60
Quatrième concile d'Arles convoqué avec l'autorisation de Théodoric, roi des Ostrogoths. Maximus, évêque de Genève, y assiste.
                61
Gondemar ou Godemar, frère de Sigismond, lui succède comme roi des Burgondes.
                62
Maximus, évêque de Genève, assiste au second concile d'Orange.
                63
Le même évêque (Maximus, évêque de Genève) assiste au second concile de Vaison.
                64
Le même évêque (Maximus, évêque de Genève) assiste au synode tenu à Marseille, au sujet de Contumeliosus, évêque de Riez.
                65
Childebert, Clotaire et Théodebert, fils de Clovis roi des Francs, battent Godemar, roi de Bourgogne, s'emparent de son royaume et le partagent entre eux.
                66
Quatrième concile d'Orléans.- Toribius, prêtre, envoyé par l'évêque de Genève, y assiste et en souscrit les décisions.
                67
Cinquième concile d'Orléans.- Pappulus, évêque de Genève, y est représenté par un prêtre de son diocèse, nommé Tranquillus.
                68
Chute du mont Tauretunum, en Valais. Les effets s'en font ressentir sur toute l'étendue du lac : le pont et les moulins de Genève sont renversés ; plusieurs hommes sont tués dans cette ville.
                69
Salonius, évêque de Genève, assiste au deuxième concile de Lyon.
                70
Le même évêque (Salonius, évêque de Genève) assiste au quatrième concile de Paris.
                71
Cariatto, évêque de Genève, assiste au deuxième concile de Valence.
                72
Le même évêque (Cariatto, évêque de Genève) assiste au deuxième concile de Mâcon.
                73
Grégoire de Tours raconte que Gontram, roi des Francs, envoya un prêtre porter des présents aux moines de Saint-Maurice d'Agaune et demander des reliques des saints martyrs; que ce prêtre, après avoir accompli les ordres du Roi, s'embarqua sur le lac Léman qui est traversé par le Rhône, Lemanni laci, per quem Rhodanus influit, navigium petit ; que ce lac a près de quatre cents stades de long sur cent cinquante de large ; enfin il ajoute : on dit qu'il s'y trouve des truites si grosses, qu'elles pèsent jusqu'à cent livres, in hoc etiam stagno ferunt truitarum piscium magnitudinem usque ad C librarum pondera trutinari.
                74
Suivant une légende rapportée par Frédegaire, Aeconius, évêque de Maurienne, assisté des évêques Rusticus et Patricius, trouve le corps de saint Victor sous le sol de l'église construite un siècle auparavant, dans un des faubourgs de Genève, par la reine Sédéleube (fille de Godégisèle et nièce de Gondebaud). Le roi Théodoric, présent à cette découverte, confirme à l'église de Saint-Victor les donations qui lui ont été faites par Warnachaire, maire du Palais.
                75
Appellinus, évêque de Genève, assiste au troisième concile de Mâcon, convoqué par l'ordre de Clotaire II, au sujet de la règle sévère de saint Colomban. Appellinus était parent d'Agrestinus, moine de Luxeuil, et opposé comme lui à la règle monastique sur laquelle ce concile avait à délibérer.
                76
Pappolus, évêque de Genève, assiste au concile de Châlons-sur-Saône, convoqué par le roi Clovis II.
                77
Annemond, évêque de Lyon, donne au couvent situé dans cette ville, dit des religieuses de Saint-Pierre, une église qui lui appartient, située dans le diocèse de Genève et dédiée aussi à saint Pierre.
                78
Pappolus, évêque de Genève, souscrit la bulle de privilège accordée par le Pape au monastère de Sainte-Croix, à la prière de saint Faron, évêque de Meaux.
                79
Testament du patrice Abbon, fondateur ou restaurateur du couvent de Novalaise, en Piémont. Parmi les nombreux legs du testateur, on en trouve un fait au nommé Moroald, originaire du pagus genevois, d'où il avait été appelé par la mère du testateur.
                80
Pépin, roi des Francs, ayant déclaré la guerre à Astolphe, roi des Lombards, se rend avec son armée en Italie ; il traverse la Bourgogne, passe à Genève et gagne la Maurienne.
                81
Charlemagne, appelé par le Pape Adrien contre Didier, roi des Lombards, vient de Thionville à Genève et tient dans cette dernière ville un Champ de Mai avec ses guerriers francs; puis il envoie une partie de ses troupes en Italie par le mont Jou (Grand Saint-Bernard), et en conduit lui-même une autre partie par le mont Cenis.
                82
Walternus est évêque de Genève au temps de Charlemagne. - Le Cointe donne, comme suit, sans mentionner les sources où il a puisé, la liste des métropoles et des évêchés existant en France
                83
Eginhard raconte qu'un nommé Theotgarius du territoire genevois, de provincia Burgundiae, ex territorio Gennavensi, a été guéri par la vertu des reliques de saint Marcellin et de saint Pierre déposées à Maastricht. Ces reliques, dit-il ailleurs, avaient été transférées de Rome en Allemagne, en passant par Saint-Maurice, Villeneuve (Caput laci), et Soleure.
                84
Altadus, évêque de Genève, assiste au concile de Worms.
                85
Altadus, évêque de Genève, est au nombre des prélats qui signent l'acte par lequel Aldricus, archevêque de Sens, opère la translation des moines de Saint-Rémi.
                86
Altadus, évêque de Genève, assiste et souscrit au synode convoqué à Carisiacus (Kiersy-sur-Oise) par l'empereur Louis le Débonnaire, pour régler des questions concernant le couvent de Saint-Calais, dans le Mans, département de la Sarthe.
                87
Louis le Débonnaire, étant à Worms, partage ses Etats entre ses fils Lothaire et Charles le Chauve. Lothaire eut dans sa part l'Italie et une partie de la Bourgogne, savoir : la vallée d'Aoste, le comté du Valais, celui de Vaud jusqu'au lac, Comitatum Waldensem usque ad mare Rhodani, et le territoire au nord du Rhône jusqu'au comté de Lyon. Charles reçut les comtés de Genève, de Lyon, de Cavaillon, etc., et tous les pays situés à l'ouest de la Meuse : alterant partem Burgundiae, id est comitatum Genavensem, comitatum Lugdunensem, etc....
                88
Eginhard, écrivant au comte du Palais, intercède en faveur de Frumold (ou Fruinold) qui possède, en Bourgogne, dans le pagus genevois où son père a été comte, un petit bénéfice concédé par Charlemagne et confirmé par Louis le Débonnaire. Dans une de ses lettres, Eginhard demande pour Frumold, qu'il dit être infirme, la dispense d'aller en personne se recommander à son souverain. Dans une autre, il revient sur ce sujet, appelle Frumold vassal de l'empereur, dit qu'il a pour soeur la femme d'un comte, qu'il est un homme sage et intègre, et jouit d'une bonne réputation entre ses voisins. Ep. XXVI. " Frumoldus filius... comitis, cujus... sororem habet, magis infirmitate quam senectute confectus, nam continuo ac gravi pedum dolore vexatur, habet beneficium non grande in Burgundia, in pago Genavense, ubi pater ejus comes fuit, et timet illud perdere, nisi vestra benignitas illi opituletur, eo quod prae infirmitate quâ premitur, ad Palatium venire non potest. Idcirco precatur, ut in istâ necessitate Domnum Imperatorem rogare dignemini, ut permittat se habere beneficium quod avus ejus illi concessit, et pater habere permisit, quousque, viribus receptis, ad ejus praeesentiam venerit, ac se solemni more commendaverit, etc. Ep. XXVII. "... vassus Dominicus, frater uxoris... comitis, morbo pedum et senectute gravis, volebat venire ad Domnum Imperatorem; sed non potuit propter infirmitatem suam. Cum primum potuerit, veniet ad servitium ejus. Interim postulat, ut sibi liceat beneficium suum habere, quod ei Domnus Karolus Imperator dedit in Burgundia, in pago Genavense, usque dum ille ad praesentiam ejus venerit ac se in manus ejus commendaverit. Mihi quoque rectum et utile videtur ut ita fiat, sicut ipse desiderat, quia vir bonus ac prudens est, et bonae famae inter vicinos suos; et vos bene facietis, si eum in hac re adjuvare dignemini.
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Traité de Verdun réglant le partage de l'empire entre les trois fils de Louis le Débonnaire : Charles le Chauve, Louis de Germanie et Lothaire, empereur. Ce dernier obtient, outre l'Italie, un ensemble de territoires formant, à l'ouest du Rhin, une zone qui s'étend de la Mer du Nord à la Méditerranée et sépare les royaumes de ses frères. - Les diocèses de Lausanne, de Genève, etc., sont ainsi compris dans les pays cédés à Lothaire.
                90
Mort de l'empereur Lothaire au monastère de Prum, dans les Ardennes. Son royaume est divisé par lui entre ses fils Louis, Lothaire et Charles. Puis, par un traité fait entre ceux-ci en 856 à Orbe, Louis obtient l'Italie et la couronne impériale, et Charles, dit le Jeune, la Provence et le duché de Lyon ; le surplus du royaume paternel est attribué à Lothaire. - Celui-ci cède en 858, à son frère Charles, les diocèses de Belley et de Tarentaise.
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Albamauro, évêque de Genève, assiste au synode convoqué par Charles le Chauve dans le couvent dit des Trois-Jumeaux, au diocèse de Langres.
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Lothaire, roi de Lorraine, fait restituer à Isaac, évêque de Langres, soit à son église de Saint-Mamert, à laquelle on l'avait injustement enlevée, la villa d'Ambilly, située dans le comté Genevois,
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Lothaire, roi de Lorraine, cède à son frère Louis, empereur, la portion de son royaume située à l'Est du Jura et comprenant les civitates de Genève, Lausanne et Sion, avec les évêchés, comtés et monastères qui en dépendent.
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Charles le Chauve, roi de France, dans une charte en faveur de Rigbert, abbé de Saint-Oyen de Joux (Saint-Claude), lui concède des terres dont il fixe les limites du côté du Jura. Ces limites, qui ont formé la séparation entre le diocèse de Besançon et ceux de Lausanne et de Genève, peuvent, malgré l'obscurité du texte, être reconnues par quelques noms de rivières et de localités mentionnés dans la charte: tels sont ceux de la paroisse d'Eschallon, du Noirmont, et des rivières de l'Orbe, du Brassus et de la Valserine.
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Le roi Lothaire donne en propre à sa femme Thiedberge divers biens du domaine royal et qui sont situés dans les pagi de Lyon, de Grenoble, de Genève (Januensi), de Lausanne, etc. La distribution de ces biens d'après les territoires n'est pas indiquée; on peut néanmoins reconnaître les propriétés suivantes comme ayant appartenu au pagus genevois : Villas, quarum sunt haec vocabula : Cavurnum (Chavornay, dans le Valromey), Ariacum (Héry-sur-Alby, à l'ouest d'Annecy), Sugenadum (Seynod, id.), Prinniacum (Pringy, au nord d'Annecy, rive droite du Fier), Montem Sancti-Martini (Mont-Saint-Martin, id.), Anersiacum (Annecy), Belmontem (Balmont, entre Alby et Annecy), Talgurium (Talloires, au bord du lac d'Annecy), Ducziadum (Doussard, au sud du même lac), Marlindum (Marlens, entre Ugine et Faverges), Virilgum (Vergloz, entre Annecy et Alby), etc..
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Le roi Lothaire, par une seconde charte de la même année, confirme les donations qu'il a faites à sa femme Thiedberge de propriétés situées dans divers pagi, entre autres dans ceux de Lyon, Genève, Lausanne, etc. (Voy. n° précédent.) Puis il y ajoute tous les biens confisqués sur l'abbé Hugbert, frère de Thiedberge.
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Partage du royaume de Lothaire entre ses oncles Charles le Chauve et Louis de Germanie. Les territoires de Lyon, Besançon, Vienne, etc., forment entre autres la part de Charles. Ceux à l'est du Jura sont compris dans le lot attribué à Louis.
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Charles le Chauve, roi de France, dans une charte en faveur de l'abbaye de Tournus, où il a transféré les moines de Saint-Philibert d'Hérens, leur concède plusieurs propriétés, entre autres celle de Sutrieu, dans le pagus genevois.
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Ansegisus, évêque de Genève, assiste au concile de Ravenne.
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Le duc Boson, gouverneur de la Provence, est élu roi dans un synode tenu à Mantaille, en Dauphiné, sous la présidence d'Oltramne, métropolitain de Vienne, et auquel prennent part un grand nombre de prélats, entre autres Hieronimus, évêque de Lausanne. Celui de Genève n'est pas mentionné, le siège étant probablement vacant.