Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici

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Les fils de Martin de Finhaut sont accusés par Pierre, métral de Salvan, de lui avoir causé plusieurs dommages, brûlé ses granges et tué son bétail. Le métral Pierre étant accusé lui-même d'avoir fait tué l'un desdits fils Martin par des proches, les parties font un compromis en la personne de Pierre de Saint-Sigismond, abbé de Saint-Maurice, qui compense tous les torts de part et d'autre et leur ordonne de vivre en paix ensemble sous peine contre le défaillant d'échute en faveur de l'abbaye de tous ses biens sis tant hors que dedans le territoire de Salvan
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Martin des Finhaut, de Salvan, homme lige de l'Abbaye, et Willermeta, sa femme, fille du donzel Jean de Bex, ont volé et enlevé le bétail des gens de Salvan paissant à Ottanel et ont emmené les bêtes volées dans la châtellenie de Saillon. A la requisition de l'abbé et des religieux, le châtelain de Saillon leur remit lesdites bêtes et retint en prison les deux voleurs. Le prince, informé de cette détention, ordonna au juge qu'au cas où les abbé et religieux eussent pleine jurisdiction à Ottanel, il dût leur remettre ses prisonniers. Suite à cet ordre, le juge fit examiner à Saint-Maurice plusieurs témoins produits par le chanoine Raimond de Saint-Germain, lesquels déposèrent tous en faveur des abbé et religieux, attestant qu'ils avaient audit lieu haute jurisdiction et qu'ils l'avaient exercée soit en faisant condamner à mort et exécuter des criminels, soit en faisant grâce à ceux qui avaient été sanctionnés par des juges inférieurs, soit en se faisant remettre les délinquants par les juges voisins. Les chanoines peuvent aussi saisir les bêtes qui pâturent dans les communs d'Ottanel et faire pendre les malfaiteurs.
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Jean Limaczola, homme lige de Guillaume de Villeta, prieur de Chamonix, ayant menacé ceux de Salvan et Finhaut, fut tué par quelques-uns de ceux-ci. Le prieur en demande satisfaction à Barthélemy de Bartholomeis, abbé de Saint-Maurice et seigneur de Salvan et Finhaut, qui, par accord et pour bien de paix, remet un de ses hommes au prieur qui le lui rend aussitôt et promet de verser au prieur 20 livres de Genève.
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L'un après l'autre, les hommes de Chamonix ratifient l'accord fait le 24 octobre 1320 entre le prieur de Chamonix et l'abbé de Saint-Maurice à propos du meurtre de Jean Li Maczola.
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Stephanus Albi, de Salvan, condamné pour hérésie et livré par l'inquisiteur Udric de Torrenté à la justice séculière, étant mort avant d'être condamné au supplice, le lieutenant de Louis de Montheolo, juge séculier de l'abbé de Saint-Maurice, ordonne que son cadavre soit brûlé et ses cendres dispercées. Ses biens seront confisqués.
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Pierre Fournier, abbé de Saint-Maurice, relaxe Roletus, fils de feu Martinus Barbarici alias douz Giétroz, enfermé dans le monastère à perpétuité pour cause d'hérésie par l'inquisteur Ulrich de Torrenté
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Monitoire de Jacques de Muciarellis, chanoine de Bologne, auditeur de la cour romaine, au nom du pape Paul II, contre les personnes qui ont occupé et endommagé des terrains soumis à la juridiction de l'abbé de Saint-Maurice.
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Le pape Paul II ordonne à l'official de Genève de faire une enquête contre le vice-châtelain de Saint-Maurice qui, avec des hommes armés, a occupé et endommagé des terrains soumis à la juridiction de l'abbé de Saint-Maurice.
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Le pape Innocent VIII ordonne aux chanoines de Genève, Antoine de Villy et André de Malvanda, de publier un monitoire contre ceux qui ont coupé des arbres, ruiné des biens et fait d'autres dommages aux gens de Salvan dans la juridiction de l'abbé de Saint-Maurice.
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Andreas de Malvenda, chanoine et chantre de Genève, demande à tous les clercs des diocèses de Genève et de Tarentaise l'exécution de l'ordonnance du pape Innocent VIII contre ceux qui ont coupé les arbres, ruiné les biens et fait d'autres dommages aux gens de Salvan
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Le pape Innocent VIII ordonne à Antoine de Villiato et André de Malvanda, chanoines de Genève, de publier un monitoire contre ceux qui ont remué les limites du territoire de Salvan dans la juridiction de l'abbé de Saint-Maurice, enlevé des haies, coupé des arbres et causé d'autres dommages.
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Jean Joseph Claret, abbé de Saint-Maurice, du consentement du chapitre, aberge à la paroisse de Finhaut le droit de présenter à l'abbé de trois en trois ans trois hommes pour l'établissement de leur métral, et cela pour un cens annuel de 10 batz payables (soit 30 batz chaque troisième année) lors de la présentation par le syndic du lieu.
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Les syndics et la communauté de Salvan acceptent que Petrus, fils de feu Joannes Chappot des Jeurs, habitant de Miéville, utilise les communaux de Salvan moyennant la somme de 20 florins.
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Sentence du juge du Chablais et de ses commissaires qui adjuge à l'abbaye de Saint-Maurice contre le comte le droit de jurisdiction sur Miéville et Les Aussays et Les Bassays. Ce document contient aussi diverses pièces de procédure : la supplique de l'abbé (sans date), la nomination des juges par Amédée VI de Savoie, sous la tutelle de Louis II de Vaud (1 mars 1344), nouvelle supplique de l'abbé (sans date) et nouvelle commission du comte (25 août 1345), une troisième supplique de l'abbé (sans date) et transaction des autorités comtales (le jour présent, soit le 28 mars 1346). Le tout a été copié en vidimus sous l'autorité de l'official de Sion (4 mai 1467).
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