Contenu | Les bourgeois de Saint-Maurice et le gouverneur du lieu ont nommé un recteur pour l'hôpital Saint-Jacques, alors que la collation revient entièrement à l'abbé de Saint-Maurice, comme l'a confirmé une sentence souveraine du 19.07.1557 ; l'abbé Martin Duplâtre demande donc au gouverneur des quatre mandements d'Aigle, Benedictus d'Erlach, de forcer le gouverneur de Saint-Maurice à laisser le recteur nommé par l'abbé prendre possession de l'hôpital. Mais le gouverneur de Saint-Maurice proteste du dépérissement de l'hôpital. Néanmoins, les jurés de la cour d'Aigle déclarent ladite sentence souveraine toujours valable jusqu'à ce qu'elle soit révoquée par une autre sentence souveraine ; après quoi l'on ne pourra déroger à la nouvelle sentence, ni aux droits des bourgeois de Saint-Maurice |
Index des personnes | Norea, Abraham de, notaire ; Loës, Charles de, châtelain d'Aigle, lieutenant ordinaire de Benedictus d'Erlach ; Erlach, Benedictus d', gouverneur des quatre mandements d'Aigle ; Duplâtre, Martin, abbé de Saint-Maurice ; Ambyel ; Billiet, Jean, bourgeois de Saint-Maurice ; NN, gouverneur de Saint-Maurice ; Wuarin, Claude, juré de la cour d'Aigle ; Jayed, Jaque, juré de la cour d'Aigle ; Drappel, Pierre de, juré de la cour d'Aigle |