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Date début | 01.01.1113 |
Date de fin | 31.12.1113 |
Cote | REG 252 |
Contenu | Guy, évêque de Genève, en reconnaissance de l'hospitalité qu'il a reçue dans le monastère d'Ainay (Lyon), et de la fraternité qu'il a contractée avec ses moines, leur concède l'église de Saint-Jean près Genève, les droits de Saint-Pierre de Genève étant maintenus intacts. A cet effet, l'évêque se réserve à lui-même et à ses successeurs une partie des oblations; puis, à la demande des chanoines, il stipule une redevance annuelle en leur faveur de quarante livres de pain et d'un setier de vin épicé, pigmenti ; il prescrit en outre que, si des moines venaient à être établis dans la dite église de Saint-Jean, ils ne pourraient acquérir en aucune manière (arte, nec ingénio, nec aliquo alio modo) des biens appartenant à Saint-Pierre de Genève, sans le consentement des chanoines, et que ceux-ci auraient autorité sur le prieur, ainsi que le droit de le nommer. La concession est faite avec le consentement de Boson, évêque d'Aoste et prévôt de Genève. Elle est approuvée par le comte Aimon. Témoins : Guillaume, doyen de Vullionnex; Sobue et Alberic, doyens; Amaldric. chancelier; Hugues de Ternier; Guillaume de Bosco; Sybon de Pregny; Victor, chanoine. |
Bibliographie | Arch. de Genève, P. H. n° 3. - M. D. G. t. IV, part. 2, p. 11. Hauréau, Gallia Christiana XVI, Instr. eccl. Gebenn. n° 5, col. 147. - Toutes les indications accompagnant le millésime sont inexactes, spécialement la mention du pape Calixte II qui ne fut élu qu'en février 1119; on sait en outre que Saint-Jean avait été donné à Ainay antérieurement à 1113, puisque le pape Pascal II, en confirmait, en 1107, la possession à cette abbaye, voy. ci-dessus [243], Il est donc évident que la présente charte a été écrite plus tard, dans le but probable d'ajouter la clause qui est stipulée en faveur des chanoines de Saint-Pierre. - Au commencement du douzième siècle, l'église de Saint-Jean, hors des murs de Genève, rive droite du Rhône, jouissait d'une haute réputation, même dans les contrées éloignées de Genève, à cause des miracles qu'on disait y être opérés. Voy. Bollandistes, Acta sanctorum, 3 Juin, vie de S. Liffard; et Henri Bordier, Bibl. de l'école des Chartes, 1847, p. 447. |
Notes | Citation du texte : Actum est hoc anno ab inc. Domini MCXIII, Calixto papa Romane sancte eccl. presidente et Henrico rege feliciter regnante, indict. VII, epacta XII, concurrente ter. |